Le courant majoritaire ou l’empire du Bien (lundi, 13 octobre 2014)

      Les membres dits de la dissidence dénoncent régulièrement le « main stream », le courant majoritaire en français. Le jeu de la diabolisation (le fameux reductio ad hitlerum) permet facilement de rejeter tout argument déplaisant à ce courant majoritaire. Il convient de se poser deux questions : qu’est ce que ce courant majoritaire et quel accomplissement recherche-t-il ? 

    Nous le définirons simplement. Le mot même laisse entendre qu’il est soutenu par plus de citoyens que son (ses) contradicteur(s). Cela suppose aussi une force indépassable contre laquelle l’opposant ne peut au mieux que se plier, au pire demander pardon de faire exister des idées nauséeuses. Je contredirai plus tard ces deux présupposés. Le courant majoritaire est le « système » de pensée importé d’outre manche et d’outre atlantique (certains diront maçonnique, sioniste, impérialiste,…) qui vise à asseoir une idéologie réputée humaniste dans toutes les régions du globe. Cette idéologie n’a rien d’humaniste puisque sa nature profonde est d’amener l’humain à la robotisation. Produire pour consommer, consommer pour produire. Croître pour progresser, progresser pour croître. Déraciner pour métisser, uniformiser pour « normer ». Ce système est à présent victorieux après 2 siècles de guerres acharnées (Révolution française, conquêtes coloniales, guerre de sécession, lois laïcistes, guerres mondiales, décolonisation, guerre froide,…). Toutes les guerres de notre histoire récente ont eu pour conséquence l’abaissement réciproque des puissances et le mélange des peuples. La Victoire n’est cependant pas définitive. Farouchement démocrate l’empire compte sur l’adhésion des foules. Cependant on ne peut que constater que le désarmement moral et intellectuel des peuples a produit surtout des attentistes (voir pour s’en convaincre les chiffres mirobolants atteints tant par le nombre d’abstentions que le nombre de partis politiques concurrents dans toutes les élections forcément démocratiques ou semblant l’être dans le monde). La population éclairée se répartit alors en deux groupes contraires les partisans du système et les dissidents. C’eût été bien pratique pour ces démocrates patentés de faire valoir la Loi du nombre. Le système a ses failles et la Dissidence est nombreuse. Les nationalistes, les altermondialistes, les décroissants, les tenants d’un retour à la Religion et à la Spiritualité, la défense de la vie, de la famille et des traditions, le royalisme et les conceptions autoritaires de l’exercice du pouvoir sont tous des mouvements dissidents, parfois contraires, mais acharnés à détruire la bête immonde. 

     NON ! Nous ne voulons pas de ce monde que vous nous préparez. Nous ne voulons pas vivre déracinés. Nous ne voulons pas de l’égalitarisme à outrance. Nous ne voulons pas la croissance à 2 chiffres pour les millénaires à venir. Nous ne voulons pas la bouffe d’usine. Nous ne voulons pas le gouvernement global. Nous ne voulons pas la fin de l’Espérance en Dieu. Nous ne voulons pas la mise à mort de la famille. Nous ne voulons lâcher du lest par la suppression des vieux et des handicapés. Nous ne voulons pas de l’eugénisme. Nous ne voulons pas la fin des sexes. Nous ne voulons pas la fin d’un monde que nous aimons.Nous ne voulons pas la mort de nos langues. Nous ne voulons pas la Culture pipi-caca. Nous ne voulons pas du commerce des êtres humains. Nous ne voulons pas la destruction des terres cultivables. Nous ne voulons pas de la corruption de la Nature. Nous ne voulons pas l’avilissement des enfants. Nous ne voulons pas de la dégradation des mœurs. 

     Face aux chiens de garde et malgré nos dissemblances, dans la dissidence plus que jamais résistance.

Marc-Antoine HENNET

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