C’est ainsi, qu’en 2006, est créé l’Observatoire Syrien des Droits de l’Homme dans la mouvance vaseuse d’Amnesty International. Au sein du dispositif international de déstabilisation du régime de Bachar el Assad dans lequel le Royaume-uni et la France se sont déshonorés, le rôle de l’OSDH a suivi le scénario catastrophe construit de toutes pièces pour déloger le chef d’État syrien : après avoir accusé Bachar el Assad de tous les maux, l’OSDH est depuis le déclenchement du conflit, la source des dépêches qui alimentent les médias occidentaux en fausses nouvelles, et qui par la même occasion cachent l’objectif réel du conflit meurtrier : le déplacement planifié des populations gênantes au fil des massacres, dont les minorités chrétiennes se trouvent être les premières victimes.
Tout accuse l’OSDH : cet «observatoire» n’est formé que de deux personnes, et qui plus est, sont basées au Royaume-Uni, bien loin des zones de guerre. Son pseudo-observateur besogneux, Oussama Ali Suleiman change aussi vite de pseudonymes qu’il diffuse de fausses dépêches. Aujourd’hui «Rami Abdel Rahmane», ils sera peut-être demain «Où s’est mis Ben Loden». Ses affirmations sont aussi invérifiables qu’éphémères, mais provoquent pourtant la prolifération d’armes de désinformation massive : cachez ces morts que je ne saurais voir.
On ne compte plus les faux martyres de la répression du régime, inventés de toutes pièces par «l’observatoire». Par exemple, la jeune syrienne Zainab al-Hosni dont Suleiman annonça le martyre et la mort en 2012, réapparut bien vivante quelques jours après son scoop ! Pour donner une explication crédible à la profusion de ses coups médiatiques, Suleiman cite… son téléphone ! Il n’est plus un scoop aujourd’hui d’affirmer que l’OSDH n’est que l’instrument de propagande des fauteurs de guerre qui ont déclenché le conflit le plus meurtrier du XXIème siècle, avec la complicité du Royaume-Uni et de la France.
Les diplomates suffoquent. Les journalistes auxquels il reste un soupçon de lucidité commencent à se sentir coupables d’avoir relayé le mensonge officiel dans les médias occidentaux pendant tant d’années. Mais le mal est fait. Dans «christianophobie hebdo», l’archevêque d’Alep Monseigneur Jeanbart de passage à Paris, confirme pour avoir vécu de l’intérieur les atrocités du conflit syrien, la désinformation permanente des médias occidentaux :
«C’est peu de le dire ! Les médias occidentaux n’ont cessé d’étouffer le quotidien des Syriens qui souffrent. Ils ont repris des informations sans jamais les vérifier ; ils se sont contentés d’une source unique et partiale, l’Observatoire Syrien des Droits de l’Homme. Cet observatoire est détenu par l’opposition armée ; ce n’est un secret pour personne. Nous sommes sur le terrain et je peux vous affirmer que les informations sont parfois fausses et, en tout cas, triées attentivement.»
Quand le patriarche est interrogé sur Bachar el Assad, il répond : «(…) Il est évident que certaines choses n’allaient pas en Syrie, il est normal aussi que les citoyens réclament moins de corruption, plus de sécurité etc. Mais il y avait aussi de très bonnes choses en Syrie, que vous ne relevez jamais; c’est juste malhonnête. C’est parce que nous ne voulons pas de la loi islamique, que nous refusons une loi anti-blasphème, que nous soutenons aujourd’hui ceux qui luttent contre l’État islamique. Ce n’est pas un choix politique, c’est une question de survie.»
Et de conclure : « Jésus n’était pas politiquement correct ; il était politiquement juste ! (…) Les évêques de France auraient dû nous écouter. J’avoue ne pas comprendre pourquoi ils se taisent ainsi. Sans doute parce qu’ils sont, comme vous tous, élevés dans le politiquement correct. Mais Jésus n’était pas politiquement correct, il était politiquement juste ! Un évêque ne doit pas avoir peur de parler et d’essuyer des critiques; c’est parfois le prix à payer pour défendre la Vérité.»
Source : http://24heuresactu.com/