Triomphe du non à la politique migratoire de l’Union européenne au référendum en Hongrie: il recueille 98,3% des suffrages exprimés après le dépouillement de bureaux de votes représentant 98,1% des inscrits
On s’attendait à une victoire du non au référendum hongraois, mais c’est à un raz-de-marée historique d’hostilité à la politique migratoire de l’Union européenne qu’on a assisté ce dimanche 2 octobre.
Rappelons que la question posée était-celle-ci:
« Voulez-vous que l’UE puisse prescrire l’installation obligatoire en Hongrie de citoyens non hongrois sans l’approbation de l’Assemblée nationale? »
Les résultats provisoires, mais qui permettent déjà au non d’être très largement victorieux, sont ceux-ci:
Inscrits: 8 272 625
Dépouillés: 8 118 518 (98,1% des inscrits)
Votants: 3 514 632 (43,3% des inscrits dans les bureaux de votes dépouillés)
Exprimés: 3 231 502 (39,8% des inscrits dans les bureaux de votes dépouillés)
Non (refus de l’installation obligatoire en Hongrie de citoyens non hongrois sans l’approbation de l’Assemblée nationale hongroise): 3 175 773 (98,2%)
Oui: 55 729 (1,8%).
Il n’est donc pas nécessaire, vu l’ampleur considérable de la victoire du non, d’attendre les résultats définitifs pour savoir quelle est la réponse des électeurs hongrois à la question posée.C’est NON.
Le seul suspense est de savoir si le non va dépasser ou non les 98% des suffrages exprimés, et à vrai dire, c’est quasiment certain.
A noter que le nombre de oui n’atteint même pas le nombre moyen d’inscrits dans une seule circonscription législative hongroise alors qu’il y en a 106 en Hongrie…
Viktor Orban, 1er ministre, a indiqué qu’il y aurait des conséquences légales en cas de victoire du non, et ceci quel que soit le taux de participation. Celui-ci n’a pas été très élevé (43,3% pour l’instant), mais il est cependant significatif, vu l’ampleur de la victoire du non.
C’est certainement une défaite historique infligée aux instances dirigeantes de l’Union européenne, et une victoire des 4 pays du Visegrad (Hongrie, Pologne, Tchéquie, Slovaquie) qui s’opposent courageusement à leur politique suicidaire.
G. Paume