Edouard Philippe : « pas un surhomme » et vrai sous Premier ministre (samedi, 26 août 2017)

Publié par Guy Jovelin le 26 août 2017

Rédigé par notre équipe le 25 août 2017

 

Décidément, Macron ferait bien de partager sa maquilleuse en chef, car la nullité de ses ministres doit être camouflée rapidement pour éviter une révolution. Après la ministre de la Justice qui ment pour ne pas donner une image trop permissive de sa politique, Edouard Philippe se prend à son tour les pieds dans de l’interview. Incapable de donner le moindre chiffre et sortir des généralités crasses, il s’est défendu en expliquant ne pas être un « surhomme ». Les Français ne veulent pas d’un surhomme, mais d’un Premier ministre compétent. C’est raté !  

A force d’éviter les journalistes et de ne communiquer que dans un cadre maîtrisé à 100 %, l’exécutif semble se tirer une balle dans le pied. Déjà perçu comme éloigné des Français après trois mois seulement au pouvoir, il apparaît comme incapable de justifier et défendre les rares choix « assumés ». Une question, mais pas de réponse. C’est en tout cas ce qu’il ressort de l’interview bien cafouilleuse du Premier ministre Edouard Philippe au micro de Jean-Jacques Bourdin (RMC-BFM TV).

Ce journaliste radio, connu et redouté pour ses questions pièges n’a pas eu à forcer son talent face à un Edouard Philippe qui n’est toujours pas rentré de vacances ou qui n’a peut-être pas compris qu’il était Premier ministre de la France. Hier matin, il arrive dans les studios de RMC pour montrer aux Français que la période estivale a été studieuse et que la rentrée va être renversante grâce à des cadeaux dont se passeraient bien ses concitoyens. Sauf, qu’à force de ne pas travailler ses dossiers, la méconnaissance du Premier ministre se voit.

Cafouillages, réponses grotesques : Philippe Premier minus

Après plusieurs questions laissées sans réponse, Philippe finit par lâcher : « Je n’ai aucune feuille devant moi, je n’ai pas tous les chiffres en tête, je ne suis pas un surhomme. Moi je suis un gars sérieux, j’essaie de faire les choses sérieusement. Quand je sais, je dis. Quand je ne sais pas, je vérifie ». Un gars sérieux ? Pour se qualifier de sérieux, il faudrait bosser un peu ! Philippe n’a fait que répéter quelques vagues promesses de campagne du candidat Macron (qu’il combattait alors au sein des Républicains).

Petit florilège destiné à bien montrer le degré de préparation et de compétence du chef du Gouvernement : « Alors pour les pensions d’invalidité, s’agissant des pensions, je vous ai dit que… euh… donc des pensions… les pensions d’invalidité, pardon, je pensais aux pensions de retraite pendant que vous me posiez la question. Euh… Si vous m’autorisez à vérifier ça pendant la pause, je vous répondrai après la pause ». A propos des pensions de retraite qu’il avait soi-disant en tête : « Euh… Il y aura… Un processus de revalorisation… euh… des pensions de retraites, comme c’est le cas… Euh… Je ne sais pas si ce sera le 1er octobre ou le 1er janvier, là aussi je vais revenir exactement vers vous ».

Incapable de dire à partir de quand le minimum vieillesse allait être revalorisé (de quelques centimes), il a déclaré que 30 % des Français verraient leur taxe d’habitation supprimée en 2018 alors qu’il s’agit en fait d’une baisse de 30 % pour 17 millions de foyers (avant le prochain revirement). Edouard Philippe est nul et semble bien décidé à le montrer ! Comme tous les médiocres retors, Macron voulait s’entourer de moins intelligents que lui, il aura au moins réussi ce pari avec brio !

 

Source : 24heuresactu

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