Ne boudons pas nos victoires et sachons les faire durer et fructifier. (mercredi, 17 octobre 2018)

Publié par Guy Jovelin le 17 octobre 2018

Le billet de Franck Timmermans
 
Ne boudons pas nos victoires
et sachons les faire durer et fructifier.
 
 
À force d’observer le déclin de nos civilisations, nous en venons à sous-estimer, voire oublier, nos victoires politiques, parfois discrètes, durant ces 50 dernières années, victoires qui ont su retarder les effets de la décadence en déclenchant de salvatrices réactions immunitaires. Parmi ces victoires sur lesquelles nous reviendrons à d’autres occasions, il y a celle, essentielle, qui touche à la communication, aux médias : celle du vocabulaire politique. En quelques décennies, notre persévérance militante et notre martèlement des argumentaires ont permis l’émergence ou la réémergence d’expressions indispensables pour le débat, l’adéquation de nos thèmes et de facto notre appropriation de leur signification. Je pense évidemment à la priorité française (dans tous les domaines) illustrée par le slogan « les Français d’abord », ce qui a ensuite engendré le concept de la Préférence nationale, parfaitement accessible, et adopté par tous les supports. D’autres idées fortes s’imposèrent dans l’opinion, grâce au travail acharné des militants qui surent diffuser affiches, tracts, communiqués : immigration-invasion, Identité nationale, pensée unique, flics de la pensée, gauche caviar, droite sociale-nationale et populaire, la ripoublique, la bande des quatre, Être Français cela se mérite, Touche pas à mon Peuple, et bien d’autres expressions qui furent vite popularisées, y compris sur les plateaux télévisés. C’était la première fois qu’autant d’assauts étaient menés contre la Bastille du conformisme marxiste édifiée depuis mai 1968 ! Dans le même temps, notre combat sur tous les fronts permettait de réhabiliter aussi des formules et des valeurs disqualifiées par les ukases de la Gauche socialo-communiste : le Patriotisme d’abord car, quoiqu’en disent les observateurs qui connivent à dessein, ce pilier était tombé en désuétude dans les discours de la droite molle depuis belle lurette tant la Gauche l’avait honni, suspect qu’il était de couver la « bête immonde ». D’autres furent exhumés par nos soins répétés : Nation, Souveraineté, Sécurité, Autorité, Protectionnisme, Défense de la Famille, Natalité, et ce au grand dam, que dis-je, à la grande panique de l’intelligentsia ; sans oublier « Populisme » que le FN de jadis, au début des années 90 ressortit comme une maquette de la Licorne dans un vide-grenier…
La suite, on la connaît : l’horreur qu’il inspira à la Gauche comme sa réclusion péjorative se retourna contre celle-ci à tel point que, le masque tombant, l’évidence se fit jour : l’idéologie socialiste avait oublié le Peuple. Un constat accablant, un bilan, un échec, un autisme de 50 ans, une paille ! Ces victoires, dues à une guerre autant acharnée que feutrée, ont apporté à la Droite nationale un poids inestimable, suffisant pour provoquer le réveil tant attendu de ses intellectuels et supports médiatiques (tel Valeurs actuelles depuis les années 2000, et d’autres). La Droite nationale reprenait confiance en elle et avait établi une ligne directe avec le Peuple français. De façon qu’aujourd’hui l’espoir renaît comme une traînée de poudre, y compris par-delà nos frontières, à la lumière des exemples passés, même si le mérite est parfois indûment attribué. Des règles en découlent et doivent continuer d’être respectées dans votre militantisme quotidien :
  • Ne jamais utiliser dans vos tracts et interventions le vocabulaire de l’adversaire (par exemple aujourd’hui le néologisme « spéciste » créé par le bouffon Aymeric Caron, mais aussi leurs thèmes traditionnels qu’il faut laisser au placard). Adopter un terme adverse, c’est lui faire de la publicité.
  • Continuer d’utiliser notre vocabulaire car il est accessible pour tous ; là est la clé de la réussite. N’utilisez jamais l’idéologie, restez pragmatique et fidèle au bon sens populaire. Les Français ne veulent plus d’idéologues, ils veulent des mots vrais.
  • N’utilisez jamais les pièges dus aux facilités et raccourcis de l’usage médiatique. Si vous dénoncez par exemple les « mensonges antiracistes », les lecteurs non avertis (les électeurs) ne comprendront pas et penseront que vous défendez des « vérités racistes ». N’utilisez pas non plus des termes généraux inadaptés pour attaquer vos adversaires comme « progressistes », « libéraux », « libertaires », « démocrates », « modérés », « centristes » etc. Revenez plutôt aux expressions plus imagées et parlantes (Droite molle, gauchistes, voyous ou casseurs gauchistes, arrivistes, opportunistes, profiteurs, oligarchie, extrêmistes, parasites, affairistes, etc). Pour qualifier les adversaires, utilisez les dénominations qui évoquent échecs, mensonges et usures : les sarkozystes, les staliniens, les bonimenteurs, les mitterrandiens, les amis de Cahuzac, les dinosaures, les anciens ministres, les cumulards, les groupuscules, les lobbies, etc.
  • Attention aux Lois liberticides, faites toujours relire vos textes pour éviter les risques puisque nous ne sommes plus un Pays libre. Mais attention aussi aux tabous : le mot « race » a été banni dans la Constitution comme on brûlait jadis tel article de sorcellerie. Mais ce retrait n’a aucune valeur, ni scientifique ni exorciste. Pour preuve, la race existe et est exploitée par la Gauche quand cela l’arrange et quand il faut attester l’existence d’une race victimisée par le colonialisme, l’esclavage, la migration, l’exploitation sociale, la paupérisation ; toujours les mêmes et toujours le même sens unique. C’est pourquoi, vous continuerez « ad victoriam » à utiliser les expressions « racisme anti-Français », « racisme anti-Blancs », « racisme anti-européen » etc, toutes les fois que l’actualité malheureusement vous y obligera. Valable aussi pour fustiger un racisme anti-asiatique qui tend à se développer au détriment d’une communauté intégrée et civique (par exemple en Guyane, ou à Paris).
  • Enfin, n’adoptez jamais dans vos textes les expressions à la mode, la novlangue, les ponctuations ou les accords grammaticaux issus des revendications des différents lobbies, qui sont autant d’innovations qui rebutent les citoyens, peu convaincus des intérêts réels de ces changements. Accords censés par exemple accorder une préséance aux femmes (au nom de l’égalité, allez comprendre…) alors même que les égéries féministes interprètent comme insultantes toutes marques de galanterie ou de politesse, signes extérieurs d’une hypocrite domination machiste… Laissez-les ressasser.
En un mot, restons simples, efficaces, restons nous-mêmes et parlons vrai, parlons Français.

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