Le prétexte est un prêt à penser contre la déchéance de nationalité. Un sujet sans grand intérêt, sauf pour quelque agitatrice d’opinion publique, ex-ministre, qui y trouve matière à faire l’intéressante. Un gag est inséré en quatrième de couverture, où elle se présente comme Garde des Sceaux, preuve que la locataire de la place Vendôme jetait sa mauvaise littérature sur le papier au lieu de travailler à rénover les lois. Tout s’explique.
«La déchéance de nationalité est un sujet qui va rapidement s’éteindre», avait-elle fanfaronné depuis Alger en décembre 2015, alors qu’elle se préparait simultanément à en faire monter la sauce dans le secret de son logement social subventionné. Comme double-jeu, c’est assez épicé, mais qui cela surprendra-t-il aujourd’hui ? Cherchant à se justifier, la cycliste occasionnelle affirme que le brouillon aurait été couché en janvier. Personne n’y croit vraiment, mais cela confirme qu’il s’agit d’un travail vite fait mal fait.
Vu la lenteur avec laquelle la garde des Sceaux réformait le droit, et n’étant bonne qu’à déchirer les pages de notre code civil, il est peu probable que les cent pages aient été alignées en dix jours. La meilleure manière de remercier Christiane Taubira de son passage à l’injustice sera certainement de lui faire gagner un record, celui du livre le moins bien vendu de l’année. Donc, n’achetez pas, vous lui rendrez ainsi le plus grand des services, en lui offrant la possibilité, peut-être, d’être première quelque part.
Source : http://24heuresactu.com/