Le désir d’indépendance et la peur justifiée d’une immigration déraisonnable – à Londres près des ¾ des enfants sont d’origine extra-européenne, à commencer par le Lord-Maire (qui n’est plus un enfant, mais un musulman militant !) - auront eu raison des craintes et des menaces apocalyptiques proférées ici ou là par l’establishment eurocratique et, surtout, anti-démocratique. Bravo les Anglais ! On peut simplement souhaiter que, malgré le vote favorable de l’Ecosse et de l’Ulster en faveur du « remain », le maintien dans l’Union, le Royaume d’Elisabeth II garde son unité et qu’il reste « uni », comme l’indique son nom. L’auteur de ces lignes, partisan de l’Etat-Nation décentralisé reconnaissant la valeur des petites patries charnelles, ne saurait concevoir une France sans la Corse, une Italie sans la Lombardie, une Espagne sans Pays basque et une Grande-Bretagne sans les kilts et les cornemuses des Highlands ! A l’époque actuelle, en ce tragique début de siècle, le format de l’Etat-Nation est plus que jamais nécessaire pour assurer tout à la fois la sécurité, la souveraineté, la proximité et la reconnaissance raisonnable des particularismes linguistiques et culturels. Point n’est besoin du « grand bazar » bruxellois pour qu’AIRBUS industries, l’Agence de l’Espace, le CERN ou Eurocopter fonctionnent : c’est sur la libre coopération inter-gouvernementale que reposent les fondations réelles d’une Europe unie. Pas dans une « soupe » cosmopolite ! Demain, plus tard peut-être, viendra l’heure d’approfondir les délégations de compétences, mais toujours dans un esprit pragmatique, aux antipodes d’un fédéralisme niveleur. On sait ce qu’il en advint en Amérique dans un autre contexte entre 1860 et 1865, lors de la « Guerre entre les Etats » dont l’origine n’était pas uniquement, loin de là, la question de l’esclavage. Aujourd’hui encore, la défense de l’autonomie des Etats américains est un enjeu majeur dans la course à la Maison Blanche. Plus proche de nous, souvenons-nous du tragique éclatement de la fédération yougoslave, une République fédérative qui n’était qu’un véritable sac de peuples corsetés par le communisme titiste.
UNE AUTRICHE REELLEMENT DEMOCRATIQUE
Imagine-t-on en France pouvoir revoter à l’échéance présidentielle dans le cas d’un si faible écart de voix ? Que nenni ! Les recours iraient à la poubelle, surtout s’ils émanaient d’un mouvement n’ ayant pas reçu l’imprimatur du politiquement correct. C’est ainsi que du Tyrol à Vienne, de la Styrie au Vorarlberg, les électeurs autrichiens retourneront aux urnes dès l’automne prochain. Norbert Hofer amplifiera-t-il son exploit, démontrant ainsi que le système avait triché pour lui voler sa victoire ou les vieux partis d’un monde usé auront-ils raison du jaillissement d’une force nouvelle, mais déjà solidement implantée ? Réponse dans quelques mois…. « Wait and see » comme diraient les heureux britanniques !
CLINTON/TRUMP : LE MATCH DES EGOS
Disons le tout de suite, Donald Trump n’est pas notre tasse de thé et, pour être plus en phase avec le pays concerné, ce n’est pas notre verre de Bourbon préféré. Mais face à la représentante caricaturale de toute nos détestations, véritable symbole de tout ce qu’il nous faut combattre, force est de trouver ce Donald sympathique, même si ses formules sont un peu, disons, « brutes de décoffrage » ! L’animal – l’éléphant républicain – bouscule le paysage politique, décoiffe avec ses formules à chacun de ses meetings et rafle les mandats pour être désigné comme candidat lors de la Convention de son parti. Tous les obstacles mis sur sa route par les vieux caciques de Washington ont été, les uns après les autres, balayés par le rouleau compresseur du milliardaire New-Yorkais. Avec l’éventualité de cet homme aux manettes fédérales, l’hypothèse d’un clash avec la Russie s’éloignerait. Poutine comme Trump semblent s’apprécier mutuellement et même si, en diplomatie, les rapports de force comptent plus que les minauderies, le fait que deux leaders de deux pays d’une telle taille s’entendent, ne peut qu’être profitable pour avancer dans un monde apaisé. Le parti de l’âne – démocrate, forcément démocrate ! – sera-t-il coiffé au poteau en novembre prochain ? Ce n’est pas impossible car, attention, un éléphant, ça « Trump » énormément….
Voici en tout cas trois perspectives rafraichissantes pour passer un bon été, été que je vous souhaite ensoleillé et pacifique dans un pays qui a tant besoin de chaleur et d’unité.
Jean-Claude ROLINAT
UNE AUTRICHE REELLEMENT DEMOCRATIQUE
Imagine-t-on en France pouvoir revoter à l’échéance présidentielle dans le cas d’un si faible écart de voix ? Que nenni ! Les recours iraient à la poubelle, surtout s’ils émanaient d’un mouvement n’ ayant pas reçu l’imprimatur du politiquement correct. C’est ainsi que du Tyrol à Vienne, de la Styrie au Vorarlberg, les électeurs autrichiens retourneront aux urnes dès l’automne prochain. Norbert Hofer amplifiera-t-il son exploit, démontrant ainsi que le système avait triché pour lui voler sa victoire ou les vieux partis d’un monde usé auront-ils raison du jaillissement d’une force nouvelle, mais déjà solidement implantée ? Réponse dans quelques mois…. « Wait and see » comme diraient les heureux britanniques !
CLINTON/TRUMP : LE MATCH DES EGOS
Disons le tout de suite, Donald Trump n’est pas notre tasse de thé et, pour être plus en phase avec le pays concerné, ce n’est pas notre verre de Bourbon préféré. Mais face à la représentante caricaturale de toute nos détestations, véritable symbole de tout ce qu’il nous faut combattre, force est de trouver ce Donald sympathique, même si ses formules sont un peu, disons, « brutes de décoffrage » ! L’animal – l’éléphant républicain – bouscule le paysage politique, décoiffe avec ses formules à chacun de ses meetings et rafle les mandats pour être désigné comme candidat lors de la Convention de son parti. Tous les obstacles mis sur sa route par les vieux caciques de Washington ont été, les uns après les autres, balayés par le rouleau compresseur du milliardaire New-Yorkais. Avec l’éventualité de cet homme aux manettes fédérales, l’hypothèse d’un clash avec la Russie s’éloignerait. Poutine comme Trump semblent s’apprécier mutuellement et même si, en diplomatie, les rapports de force comptent plus que les minauderies, le fait que deux leaders de deux pays d’une telle taille s’entendent, ne peut qu’être profitable pour avancer dans un monde apaisé. Le parti de l’âne – démocrate, forcément démocrate ! – sera-t-il coiffé au poteau en novembre prochain ? Ce n’est pas impossible car, attention, un éléphant, ça « Trump » énormément….
Voici en tout cas trois perspectives rafraichissantes pour passer un bon été, été que je vous souhaite ensoleillé et pacifique dans un pays qui a tant besoin de chaleur et d’unité.
Jean-Claude ROLINAT