INFO RTL - Cette mesure, prise après l'attaque du 21 août 2015 dans un train Thalys, prévoit que des agents de sûreté puissent assurer la sécurité des passagers.
Ces hommes et ces femmes, appartenant exclusivement aux polices de la SNCF et de la RATP, la Surveillance générale (SUGE) et le Groupe de protection et de sécurisation des réseaux (GPSR), seront présents dans les voitures de manière discrète. Ces agents, en civil au milieu des usagers, auront pour mission de sécuriser les convois, notamment lors de l'embarquement des passagers. Ils pourront donc être capables d'intervenir très rapidement en cas de problème à bord d'un train.
Rassurer les usagers
La loi encadre strictement leur mission. Ces agents, qui patrouilleront deux par deux, pourront par exemple maintenir un individu qui refuse un contrôle d'identité, ou qui a une attitude menaçante. Ils devront cependant le remettre au plus vite à un officier de police judiciaire, policier ou gendarme. Quant à l'utilisation de leur arme de poing, elle est strictement réservée aux situations d'urgence ou d'attentat. D'une manière générale, leur présence sert avant tout à rassurer les usagers.
Le nombre exact de ces marshalls ferroviaires, formés spécifiquement à ces missions, restera secret. Idem pour leurs affectations, en priorité les trains régionaux et les TGV. Ils seront également présents sur les trains de banlieue.
Source : rtl