Le général Lizurey est le nouveau directeur général de la gendarmerie nationale, depuis le 1er septembre dernier. Invité de RTL ce jeudi, il a reconnu que la gendarmerie avait déjà récusé certains candidats lors de procédures de recrutement car, après vérifications, ceux-ci présentaient des profils de personnes radicalisées. "Il y a des précautions qui sont prises pour éloigner cette menace".
L’officier supérieur, qui a tenu à affirmer sa vigilance face au risque d’infiltration de l’armée dans un contexte de lutte contre le terrorisme, a aussi indiqué que des cas de radicalisation avaient été détectés au sein des effectifs de la gendarmerie.
Le précédent de Saint-Maximin
Si certains de ces individus radicalisés appartenaient au corps des réservistes, dont 3.000 travaillent chaque jour au sein de la gendarmerie nationale, d’autres faisaient partie du personnel d’active. Les personnels repérés sont alors bien entendu éloignés de leurs attributions. Le général Lizurey a voulu relativiser l’ampleur du phénomène, évoquant "une dizaine de cas de radicalisation sur un personnel de 125.000 personnes".
Récemment, le quotidien Nice Matin rappelait ainsi l’un de ces cas. En novembre 2013, une gendarme radicalisée avait été découverte en poste à Saint-Maximin, dans le Var, avait été découverte. La militaire consultait même illégalement des fiches administratives et judiciaires.