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mercredi, 28 novembre 2018

Ouistreham (14) : un ado lynché, des militaires agressés, gendarmerie prise d’assaut par 30 migrants… Le maire instaure un couvre-feu

Publié par Guy Jovelin le 28 novembre 2018

Par  le 27/11/2018

 


Romain Bail, maire (LR) de Ouistreham près de Caen (Calvados) annonce avoir pris un arrêté instaurant un couvre-feu pour les mineurs.

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Dans cette ville de Normandie, le port assure une liaison transmanche vers l’Angleterre. Depuis l’été 2017, 100 à 150 réfugiés d’Afrique, Soudanais en très grande majorité, stationnent à Ouistreham pour tenter de rallier le Royaume-Uni.

Tensions

Depuis quelques semaines et depuis quelques jours en particulier, la tension semble monter d’un cran dans la station balnéaire.

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Vendredi 23 novembre 2018, quai Charcot à Ouistreham, des militants de l’AG de lutte contre toutes les expulsions avaient essayé d’ouvrir un squat pour abriter ces jeunes Soudanais. Des échauffourées avaient éclaté avec les forces de l’ordre. Quatre gendarmes avaient été légèrement blessés.

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Le lendemain, samedi 24 novembre 2018, un jeune Ouistrehamais de 17 ans, a été blessé à la suite d’une rixe où des migrants seraient impliqués.

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Nouvel épisode lundi 26 novembre 2018. À 7 h 30 lors d’un contrôle à Ouistreham, un gendarme a été frappé par un migrant. Il a alors été emmené à la brigade de gendarmerie de Ouistreham et placé en garde à vue pour violence.
A la suite de l’arrestation, pour le maire, il y aurait eu « une prise d’assaut du poste de gendarmerie de Ouistreham Riva-Bella par une trentaine de personnes migrantes

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« Un escadron de gendarmerie est présent en permanence pour éviter les tensions. Malheureusement des migrants sont capables d’agressivité et il y a des procédures judiciaires pour cela. »

Actu.fr via fdesouche

jeudi, 02 novembre 2017

L'incendie des voitures de gendarmes de Meylan (Isère) revendiqué par des anarchistes féministes

Publié par Guy Jovelin le 02 novembre 2017

Par Véronique Saviuc et Gérard FourgeaudFrance Bleu Isère

 L'incendie des voitures a gagné la façade des logements de gendarmes de Meylan

L'incendie des voitures a gagné la façade des logements de gendarmes de Meylan © Radio France - Alexandre Berthaud

L'incendie des voitures de gendarmes à la caserne de Meylan dans la nuit du 25 au 26 octobre vient d'être revendiqué par un groupe féministe sur le site libertaire Indymedia, le même site où d'autres incendies ont été revendiqués ces derniers mois dans l'agglomération grenobloise.

L'incendie des voitures de gendarmes à la caserne de Meylan dans la nuit du 25 au 26 octobre vient d'etre revendiqué. Cette nuit-là, le grillage autour de la caserne avait été découpé et 4 voitures brûlées, sous les fenêtres des logements des gendarmes et de leur famille. Heureusement réveillés, ils avaient pu évacuer le bâtiment, lutter contre les flammes et personne n'avait été blessé. Mais pour le Procureur de la République de Grenoble, Jean-Yves Coquillat, "Nous aurions pu avoir des blessés, voire des morts".

 

L'incendie a été revendiqué sur Indymedia, le même site où d'autres groupuscules se sont attribués les actions contre la gendarmerie de Grenoble en septembre, contre des véhicules d'Enedis en mai et le saccage de 185 composteurs du réseau TAG en avril dans l'agglomération grenobloise.

L'article raconte comment un groupe de femmes auraient incendié les voitures pour exprimer leur "revanche contre la société". Dans ce communiqué, il est écrit : " Nous ne voulons pas rester dans la position de victimes dans laquelle la société voudrait nous placer comme meufs (femmes en verlan)". Elles disent plus loin qu'elles veulent lutter contre "le sexisme et contre le genre".

Les enquêteurs prennent cette revendication au sérieux

Elles expliquent qu'elles auraient commencé par cadenasser les grilles, puis elles auraient versé 10 litres d'essence sur les véhicules personnels des gendarmes. Pourquoi les voitures personnelles ? Parce qu'elles avaient "envie de s'attaquer aux individus" , partant du principe que si personne n'a envie de devenir gendarmes, il n'y aurait plus de gendarmes, ce qu'elles souhaitent.

Cela ne prouve pas que les signataires du communiqué soient les auteurs de l'incendie. Mais les enquèteurs prennent cette revendication très au sérieux. A cause aussi des autres incendies déjà revendiqués sur ce site anarchiste.

 

Source : francebleu.fr

mardi, 31 octobre 2017

Outre-mer : une poudrière, selon le patron de la gendarmerie

Publié par Guy Jovelin le 31 octobre 2017 

Par Michel Cabirol  
Dans les outre-mer, le niveau de violence est en augmentation, avec des situations extrêmement tendues, a expliqué aux députés de la commission de la défense le directeur général de la gendarmerie, le général Richard Lizurey
Dans les outre-mer, "le niveau de violence est en augmentation, avec des situations extrêmement tendues", a expliqué aux députés de la commission de la défense le directeur général de la gendarmerie, le général Richard Lizurey (Crédits : Reuters)
Vu du directeur général de la gendarmerie, la situation dans les outre-mer est extrêmement tendue, notamment à Mayotte et en Guyane. Le général Richard Lizurey se montrait pessimiste sur la violence dans ces territoires et a d'ores et déjà renforcé ses effectifs pour enrayer tout engrenage.

Bien avant la visite d'Emmanuel Macron en Guyane ce week-end, le patron de la gendarmerie, le général Richard Lizurey avait fait part aux députés de la commission de la défense, de ses "préoccupations" sur la violence dans les outre-mer. Il ne se montrait pas particulièrement optimiste sur la situation, notamment  à Mayotte, en Guyane et en Nouvelle-Calédonie... "Le niveau de violence y est en augmentation, avec des situations extrêmement tendues", avait-il précisé. Pour enrayer cette violence, la gendarmerie, qui dispose aujourd'hui de 83 véhicules blindés, en a déployé 38 en outre-mer.

Les prédictions du général Lizurey se sont malheureusement vérifiées avec les très durs affrontements entre forces de l'ordre et manifestants du collectif Pou Lagwiyann dékolé (Pour que la Guyane décolle) dans la nuit de jeudi à vendredi, le premier jour de la visite d'Emmanuel Macron en Guyane. Pendant plusieurs heures, les forces de l'ordre ont tiré des gaz lacrymogènes destinés au départ à disperser un rassemblement devant la préfecture de Guyane. En réponse, des jeunes souvent cagoulés ont lancé des cocktails Molotov et des projectiles, notamment aux abords du commissariat, près de la célèbre place des Palmistes.

La Guyane, "le deuxième territoire le plus préoccupant"

Selon le général Lizurey, la Guyane est "le deuxième territoire le plus préoccupant" des territoires d'outre-mer après celui de Mayotte. Le directeur général de la gendarmerie n'évoquait pas spécialement l'orpaillage mais "des zones très peuplées, comme Saint-Laurent-du-Maroni, Cayenne et Kourou""La situation est assez difficile à Kourou, avec le centre spatial et ses cadres qui ont un niveau de vie correct, et tout autour, des gens socialement très défavorisés qui ne cherchent qu'une chose : aller chercher l'argent là où il est", expliquait-il.

 

"Le niveau de violence augmente en Guyane, et je ne vois pas très bien comment les choses peuvent s'arranger, sauf à y envoyer des troupes", soulignait le patron de la gendarmerie, pessimiste sur la situation dans ce département français.

La gendarmerie dispose déjà aujourd'hui de sept escadrons de gendarmes mobiles en renfort en Guyane. "La Guyane est, de fait, l'endroit du territoire national où il y a le plus d'escadrons en renfort. Je précise que j'ai 109 escadrons au total, et que 25 sont déplacés en permanence en outre-mer", soulignait-il.

La situation à Mayotte constitue "une bombe sociale"

"Tous les jours, j'entends parler de caillassages de gendarmes et de véhicules, d'agressions, ou d'opérations de décasage (expulsion de clandestins par des bandes de Mahorais xénophobes et violents, ndlr) du fait de tensions intracommunautaires", soulignait le général Lizurey. Et selon lui, "la situation à Mayotte constitue une bombe sociale, qui explosera on ne sait pas quand. Mais cela arrivera. Cela a failli arriver en début d'année, pour un problème de manque d'eau".

Pendant quinze jours, il y a eu des coupures d'eau deux jours sur trois, alors qu'il faisait très chaud. La gendarmerie a même dû évacuer des gendarmes et des familles. Ce manque d'eau a canalisé les tensions. Elles "sont toujours là, et il est certain qu'à Mayotte, un jour ou l'autre, nous serons confrontés à des difficultés. Pour moi, c'est le territoire le plus préoccupant", insistait le patron de la gendarmerie.

Une tension en baisse aux Antilles

La situation aux Antilles est "toujours marquée par un niveau de violence assez élevé, mais on constate une relative amélioration", notait le général Lizurey. Il observe que la  "délinquance s'est un peu stabilisée, ce qui s'explique aussi par l'évolution sociologique de la population antillaise, marquée notamment par un certain vieillissement. Ainsi, les ingrédients historiques d'une violence endémique ont tendance à diminuer".

Nouvelle-Calédonie: 20 gendarmes blessés par balle depuis octobre 2016

Enfin en Nouvelle-Calédonie, le directeur général de la gendarmerie constatait que ce  territoire méritait "une vigilance particulière" en raison d'une hausse des agressions. "Depuis le mois d'octobre 2016, vingt gendarmes ont été blessés par balle - ce qui fait de cette île l'endroit du territoire national où l'on compte le plus de blessés par balle -, ayant fait l'objet de tirs directs, avec des projectiles transperçant les blindages des véhicules blindés à roues de la gendarmerie (VBRG), ce qui est très préoccupant", expliquait-il aux députés.

Selon lui, "on retrouve tous les ingrédients d'une situation que l'on a connue il y a quelques années, et il est certain que le référendum qui doit avoir lieu à la fin du deuxième semestre 2018 ne va faire qu'exacerber les tensions, ce qui doit nous conduire à faire preuve d'une vigilance accrue et à renforcer nos troupes sur place". La gendarmerie a actuellement cinq escadrons en Nouvelle-Calédonie. Elle a en outre projeté les moyens permettant d'équiper rapidement jusqu'à neuf escadrons en cas de nécessité. Ainsi, elle a envoyé des véhicules blindés supplémentaires, en l'occurrence une dizaine de véhicules de l'avant blindés (VAB) récupérés d'Afghanistan, en Nouvelle-Calédonie, où se trouve désormais stationnée la totalité de la composante blindée, ainsi qu'une capacité de mobilité, c'est-à-dire des véhicules de transport de troupes pouvant équiper jusqu'à neuf escadrons.

"De cette manière, nous serons prêts à l'action dès le 1er janvier prochain, et j'ai engagé le centre de planification et de gestion de crise de la direction générale (CPGC), qui a procédé à une évaluation initiale avant de planifier cette opération, ce qui nous a conduits à faire en sorte d'être en mesure d'intervenir rapidement, en ayant mobilisé sur place à l'avance les moyens nécessaires", a expliqué le général Lizurey.

 

Source : latribune

lundi, 16 octobre 2017

La gendarmerie du futur commence demain

Publié par Guy Jovelin le 16 octobre 2017

Les tablettes Néogend permettront à la gendarmerie de contrôler les papiers en quelques secondes au lieu de 15 minutes, auparavant.   Photo Gendarmerie Nationale

 Les tablettes Néogend permettront à la gendarmerie de contrôler les papiers en quelques secondes au lieu de 15 minutes, auparavant. Photo Gendarmerie Nationale

D’ici décembre, la gendarmerie va déployer près de 60 000 smartphones auprès de son personnel. Néogend, cet outil hyperconnecté, va révolutionner le quotidien des gendarmes. Pour contrôler une personne et interroger leurs fichiers, quelques clics suffiront.

L’ère de la gendarmerie digitale est arrivée. Aussi, préparez-vous à voir du changement lors d’un prochain contrôle. Après la tablette dédiée à chaque unité, le smartphone Néogend débarque sur le terrain.

Après deux expérimentations menées dans le Nord en 2015 puis à l’échelle de la région Bourgogne en 2016, chaque gendarme va être doté de cette nouvelle « arme » numérique, qui prendra place à côté de son Sig Sauer Pro 2022, son arme de service.

« Le smartphone Néogend va changer fondamentalement la vie du gendarme, sa façon de travailler. Il s’agit d’un véritable bureau mobile », annonce le général d’armée Richard Lizurey, directeur général de la gendarmerie nationale.

Déployé au cours de ce dernier trimestre, selon un plan formation, l’outil se veut simple et efficace, tout en renvoyant une image de modernité du gendarme.

Test à l’appui : « Lors d’un contrôle routier, le gendarme scanne avec son smartphone la bande MRZ (bande inférieure à lecture optique) de votre carte d’identité, de votre passeport, de votre titre de séjour. Quelques secondes suffisent pour interroger à distance les différents fichiers au lieu de 15 minutes hier», développe le lieutenant-colonel Mickaël Fumery de la mission numérique.

 

Source : ledauphine

jeudi, 21 septembre 2017

Les anars revendiquent l’incendie du garage de la gendarmerie de Grenoble

Publié par Guy Jovelin le 21 septembre 2017

Ecrit parPierre-Alain Depauw

 

Une plate-forme internet anarchiste a publié ce jeudi, vers 13h30, un texte revendiquant l’incendie du garage de la gendarmerie de Grenoble.

Sous le titre « Beau comme un garage entier de gendarmerie qui part en fumée », les anars jubilent de leur méfait :

« Ce jeudi, à trois heures du matin, deuxième jour du procès de la voiture brûlée, avons pénétré dans la caserne de gendarmerie Vigny-Musset. Avons incendié 6 fourgons d’intervention et deux camions de logistique. Le garage et l’entrepôt ont été ravagés sur plus de 1500 mètres carrés ».

Le procès auquel il est fait allusion est celui des huit incendiaires présumés d’une voiture de police en mai 2016 à Paris lors de manifestations contre la loi travail.

« Cet acte s’inscrit dans une vague d’attaques de solidarité avec les personnes qui passent en procès ces jours-ci. Forte accolade à Kara et Krem. Une pensée pour Damien, récemment tabassé par les flics. Quel que soit l’issue du procès, on continuera à s’en prendre à la police et à la justice. Notre hostilité est un feu qui se propage. »

Le communiqué établit donc également la responsabilité des anarchistes concernant les 5 véhicules du groupement de gendarmerie de Haute-Vienne détruits dans la nuit de lundi à mardi.

Ce même site internet avait déjà publié les revendications de plusieurs actes de sabotage perpétrés ces derniers mois, dont l’incendie de onze véhicules utilitaires d’ENEDIS le 29 mai 2017 sur le parking de l’entreprise (ex ERDF) rue du Vercors à Grenoble.

 

Source : medias-presse.info