In the fade : exemple de la saloperie idéologique du Festival de Cannes (samedi, 03 juin 2017)

Publié par Guy Jovelin le 03 juin 2017

Publié le 27 mai 2017 - par  
 

Cannes, la capitale mondiale de la bien-pensance durant la deuxième quinzaine de mai a visionné le film du réalisateur allemand Fatih Akin.

L’homme analyse son peu de succès par le fait que ses réalisations seraient trop dérangeantes.

Et il est vrai qu’In the Fade sélectionné par le politiquement correct cinématographique dérange.

Dans le rôle principal, on retrouve l’égérie de Chanel, Diane Kruger. Elle interprète le rôle de Katja, une mère de famille qui a perdu son mari et son fils dans un attentat terroriste à la bombe.

Le film débute par une scène de mariage en prison. Katja y épouse dans une joie et une bonne humeur typiquement orientales, Nuri, un trafiquant de drogue. La blondeur allemande au bras du Kurde viril : ça fantasme dur dans les chaumières mentales du cinéma bobo.

Sept ans plus tard, les époux du vivre-ensemble, le couple Katja/Nuri, modèle de l’amour intercommunautaire harmonieux à la Hidalgo, sont heureux comme dans une fiction d’Arte. Nuri dirige une agence immobilière, Katja s’occupe de Rocco (c’est vrai dit ?), leur petit garçon.

Et boum. Un attentat. Nuri et Rocco trépassent.

Pas d’islam dans l’histoire.

Un attentat comme toute la gauche le souhaite depuis des années, un attentat de très méchants néo-nazis allemands.

Les deux activistes d’extrême-droite responsables de cet abominable crime raciste sont scandaleusement acquittés. Les juges soutiennent ces gens-là, on le voit tous les jours.

Alors Diane se met en mode chasseresse. Elle retrouve en Grèce les deux compères qui sont sous la protection d’un affreux sympathisant d’Aube dorée. Elle fabrique une bombe pour détruire à son tour les deux très méchants et décide de se faire sauter… avec eux.

 In the Fade mâchouille tous les poncifs de la gauche culturellement dominante et montre en même temps son épuisement intellectuel.

Antifascisme bon teint, droits-de-l’hommisme pleurnichards, émotions paroxystiques, engagement glamour de la blonde pour l’Autre, trop c’est trop. Qui peut aujourd’hui adhérer à ce qu’Olivier Delcroix, du Figaro, qualifie de «revenge movie banal, bien pensant et attendu. Du cinéma de série B où Diane Kruger joue une Charles Bronson en jupons».

Pas nous.

Mais aucun problème pour Cannes.

La vertueuse Diane pourrait avoir le prix d’interprétation féminine.

Une autre façon de faire barrage à l’extrême droite avec un tapis rouge sang, se féliciteront les jurés.

«C’est un super beau rôle mais je suis émue par le contexte, comment le film est dans l’air du temps, c’est horrible quelque part», a expliqué Diane Kruger. «Ce film a failli me tuer… il m’a laissé dans le vide», dit-elle encore sous le choc du tournage.

Il faut la comprendre, les néo-nazis européens sont tellement cruels, ils commettent tant d’attentats à Paris, Bruxelles, Munich, Berlin, Londres, Manchester…

Pauvre conne !

Le jour où tu abandonneras tes poses Chanel pour montrer une femme qui se venge de terroristes musulmans qui déciment les familles, massacrent des enfants, abattent les policiers, égorgent les curés, nous en reparlerons.

Evitez In the fade.

C’est un film dégueulasse.

Marcus Graven

 

Source : ripostelaique

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