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vendredi, 18 mai 2018

Le passeur Cédric Herrou, condamné pour aide à l’immigration clandestine, monte les marches du Festival de Cannes avec des migrants

Publié par Guy Jovelin le 18 mai 2018

Par  le 17/05/2018
 

Venus du Soudan, du Mali, une poignée de réfugiés ont monté jeudi les marches du Festival de Cannes avec l’agriculteur défenseur des migrants Cédric Herrou, dont le combat est retracé dans le documentaire « Libre » projeté en soirée.

(…) Il a été condamné l’été dernier à quatre mois de prison avec sursis pour aide à l’immigration clandestine, mais il continue à accueillir des migrants.

Le documentaire « Libre », réalisé par Michel Toesca, suit le trentenaire barbu à lunettes au fil des mois. Il raconte la façon dont il s’est organisé pour accueillir des migrants de plus en plus nombreux. Les actions auxquelles il a participé pour aller chercher des réfugiés en Italie ou squatter un bâtiment désaffecté pour les abriter. Ses nombreux passages devant le juge, dont il fait à chaque fois une tribune médiatique.

Cédric Herrou, en les accueillant, « se substitue à l’État », estime pour sa part Michel Toesca.

 

TV5 Monde via fdesouche

samedi, 03 juin 2017

In the fade : exemple de la saloperie idéologique du Festival de Cannes

Publié par Guy Jovelin le 03 juin 2017

Publié le 27 mai 2017 - par  
 

Cannes, la capitale mondiale de la bien-pensance durant la deuxième quinzaine de mai a visionné le film du réalisateur allemand Fatih Akin.

L’homme analyse son peu de succès par le fait que ses réalisations seraient trop dérangeantes.

Et il est vrai qu’In the Fade sélectionné par le politiquement correct cinématographique dérange.

Dans le rôle principal, on retrouve l’égérie de Chanel, Diane Kruger. Elle interprète le rôle de Katja, une mère de famille qui a perdu son mari et son fils dans un attentat terroriste à la bombe.

Le film débute par une scène de mariage en prison. Katja y épouse dans une joie et une bonne humeur typiquement orientales, Nuri, un trafiquant de drogue. La blondeur allemande au bras du Kurde viril : ça fantasme dur dans les chaumières mentales du cinéma bobo.

Sept ans plus tard, les époux du vivre-ensemble, le couple Katja/Nuri, modèle de l’amour intercommunautaire harmonieux à la Hidalgo, sont heureux comme dans une fiction d’Arte. Nuri dirige une agence immobilière, Katja s’occupe de Rocco (c’est vrai dit ?), leur petit garçon.

Et boum. Un attentat. Nuri et Rocco trépassent.

Pas d’islam dans l’histoire.

Un attentat comme toute la gauche le souhaite depuis des années, un attentat de très méchants néo-nazis allemands.

Les deux activistes d’extrême-droite responsables de cet abominable crime raciste sont scandaleusement acquittés. Les juges soutiennent ces gens-là, on le voit tous les jours.

Alors Diane se met en mode chasseresse. Elle retrouve en Grèce les deux compères qui sont sous la protection d’un affreux sympathisant d’Aube dorée. Elle fabrique une bombe pour détruire à son tour les deux très méchants et décide de se faire sauter… avec eux.

 In the Fade mâchouille tous les poncifs de la gauche culturellement dominante et montre en même temps son épuisement intellectuel.

Antifascisme bon teint, droits-de-l’hommisme pleurnichards, émotions paroxystiques, engagement glamour de la blonde pour l’Autre, trop c’est trop. Qui peut aujourd’hui adhérer à ce qu’Olivier Delcroix, du Figaro, qualifie de «revenge movie banal, bien pensant et attendu. Du cinéma de série B où Diane Kruger joue une Charles Bronson en jupons».

Pas nous.

Mais aucun problème pour Cannes.

La vertueuse Diane pourrait avoir le prix d’interprétation féminine.

Une autre façon de faire barrage à l’extrême droite avec un tapis rouge sang, se féliciteront les jurés.

«C’est un super beau rôle mais je suis émue par le contexte, comment le film est dans l’air du temps, c’est horrible quelque part», a expliqué Diane Kruger. «Ce film a failli me tuer… il m’a laissé dans le vide», dit-elle encore sous le choc du tournage.

Il faut la comprendre, les néo-nazis européens sont tellement cruels, ils commettent tant d’attentats à Paris, Bruxelles, Munich, Berlin, Londres, Manchester…

Pauvre conne !

Le jour où tu abandonneras tes poses Chanel pour montrer une femme qui se venge de terroristes musulmans qui déciment les familles, massacrent des enfants, abattent les policiers, égorgent les curés, nous en reparlerons.

Evitez In the fade.

C’est un film dégueulasse.

Marcus Graven

 

Source : ripostelaique

mercredi, 28 mai 2014

Cannes, un palmarès dans la tradition : bons sentiments et auto-célébration

Publié par Guy Jovelin

La bulle cannoise a remis son palmarès 2014. Un événement, plutôt un non événement. Aussitôt célébrés, aussitôt oubliés, la plupart des films primés ne rencontrera pas le vrai public. Mais le festival s’en moque. Il a, pour le public, le même intérêt que les eurocrates européens pour les électeurs et le peuple. Cannes est une démonstration parfaite d’ailleurs de la vanité des fausses élites.

En fait, tout ce petit monde se prend, pendant quelques heures, pour le centre de la culture internationale et pour des maîtres à penser. Ils se connaissent tous, et seuls leurs amis, bien sûr, ont du talent. C’est presque toujours de la cooptation pour élargir un peu, mais pas trop, le cercle des « happy few ». Tout cela est rendu possible par une collaboration  médiatique qui fait de ce rassemblement une vitrine mondiale.

Cannes intéresse de moins en moins. Les audiences télés le prouvent, mais Cannes, c’est comme Libération… ce n’est pas fait pour les « gens », c’est fait pour des cercles d’influence. Cette année le festival a trouvé sa « bonne cause ». Une récompense partagée entre un jeune et un vieux, la lutte contre ceux qui n’aiment pas les jeunes ou se détournent des vieux, au nom du talent qui réfute toutes les exclusions et tous les racismes seraient-ils d’âge. Tout le monde savait donc depuis trois jours que ces deux là seraient récompensés, forcément récompensés, mais Brassens sur les conflits d’âge a depuis longtemps réglé les problèmes, « le temps ne fait rien à l’affaire quand on est con, on est con. »

Quant à la palme d’or, elle récompense un  film à vider les salles au bout de 20 minutes de projection. Pour avoir une récompense à Cannes, il faut, parfois, savoir être emmerdant et le faire passer pour de la philosophie cinématographique. Un  film « chiant » si l’on en croit les internautes qui sont allés le voir et qui ne sont pas restés jusqu’au bout.  Un hiver interminable de plus de 3 heures, bon courage.

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