Deux surveillants d’une trentaine d’années de la maison d’arrêt de Seysses (Haute-Garonne) et de l’établissement pour mineurs, à Lavaur (Tarn), font l’objet d’un suivi administratif de la part des services spécialisés depuis au moins 3 ans. Les enquêteurs de la sous-direction antiterroriste connaissent bien le profil de ces deux hommes dont l’un se trouve actuellement en repos pour accident de travail. Ils ont fait l’objet, après novembre 2015 et les attentats terroristes, à Paris et au Bataclan, d’une perquisition administrative. Ces deux hommes figurent également sur le fichier de traitement des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT). Un fichier évolutif qui regroupe essentiellement les profils radicalisés. Selon nos informations, lors des attaques terroristes de Carcassonne et Trèbes, en mars 2018, les services antiterroristes ont vérifié l’emploi du temps de ces deux surveillants. Au moins l’un d’eux était domicilié dans l’Aude. Ils ont été mis hors de cause. Mais à la suite de ces événements, la direction de la maison d’arrêt de Seysses, où ils travaillaient en équipe, a préféré les changer de service, par simple précaution. Ils ont été éloignés de la maison d’arrêt hommes et du mirador. Depuis le 1er juillet 2018, l’un d’eux a été affecté à Lavaur, dans l’établissement pour mineurs.
08/01/19
Deux surveillants de la maison d’Arrêt de Seysses, près de Toulouse, et de l’établissement pénitentiaire pour mineurs de Lavaur (Tarn) embarrassent l’administration pénitentiaire.
L’affaire fait plus qu’embarrasser l’administration pénitentiaire. Selon les informations de Mediacités, deux gardiens de prison, l’un travaillant à la maison d’Arrêt de Seysses (Haute-Garonne), l’autre à l’établissement pénitentiaire pour mineurs de Lavaur (Tarn), sont suspectés de radicalisation islamiste. Les deux surveillants font l’objet d’un suivi étroit par la Sous-Direction Anti-Terroriste de la Direction Nationale de la Police Judiciaire, en lien avec la section anti-terroriste du Tribunal de Grande Instance de Paris, qui a une compétence nationale.
Ces deux gardiens de prison sont non seulement fichés « S » mais inscrits au Fichier de traitement des Signalements pour la Prévention de la Radicalisation à caractère Terroriste (FSPRT), bien plus sélectif