Exclusif : Bouteflika hospitalisé à nos frais, état de siège à Grenoble (dimanche, 06 décembre 2015)

Publié par Guy Jovelin le 06 décembre 2015

AV BOU P
Hier après-midi, l’entrée de la clinique d’Alembert de Grenoble : ne pas entrer et ne pas déranger Bouteflika et ses gardes du corps….
 
Difficile pour les Français malades d’accéder hier à la clinique d’Alembert de Grenoble où le « président-dictateur » algérien Abdelaziz Bouteflika, 78 ans, est hospitalisé depuis l’après-midi du 3 décembre. Des forces de sécurité françaises, mais aussi des gardes du corps Algériens contrôlaient tous les accès. Abdelaziz Bouteflika a tellement peur des islamistes intégristes en Algérie et des médecins algériens qu’il préfère se faire hospitaliser en France, mais pas à Paris, ville devenue peu sûre à son goût depuis les attentats du 13 novembre dernier.
 

Selon une infirmière de la clinique d’Alembert de Grenoble, jointe hier soir par téléphone, mais qui préfère conserver l’anonymat, « Abdelaziz Bouteflika restera hospitalisé à Grenoble jusqu’à vendredi soir, voire samedi matin, car il doit subir une série d’examens dans le service de cardiologie du docteur Jacques Monségu, qui le suit depuis une dizaine d’années : au Val-de-Grâce tout d’abord, et depuis 2014 au Groupe hospitalier mutualiste de notre hôpital…. »

Contactée par téléphone, l’ambassade d’Algérie à Paris nous a fait parvenir la copie d’un court communiqué de la présidence de la République algérienne qui annonce que « le président Bouteflika a quitté le pays, ce jour, pour une courte visite privée en France, durant laquelle il effectuera des contrôles médicaux périodiques, sous la direction de ses médecins traitants ».

AV BOUTEFLICôté rue : la crainte qu’un terroriste islamique passe par les fenêtres….

 

Visiblement, la santé du « président-dictateur » d’Algérie s’aggrave, car Bouteflika était déjà hospitalisé à Grenoble le 14 novembre 2014. A cette époque, le président algérien était déjà venu en urgence dans le service de cardiologie dont le responsable travaillait auparavant au Val-de-Grâce, à Paris, et qui aurait sauvé Abdelaziz Bouteflika en 2013 suite à un AVC, qui aurait pu être mortel.

AV BOUT PR2Côté bloc opératoire : cette photo devrait réjouir de nombreux démocrates Algériens….

 

La nouvelle de l’hospitalisation s’est répandue à Grenoble vers 16 h, en raison de l’état de siège mis en place autour la clinique d’Alembert, qui appartient au Groupe hospitalier mutualiste de Grenoble.

Une polémique était née, voici quelques mois, suite à l’absence de paiement, par l’Etat algérien des honoraires médicaux et d’hospitalisation du « président-dictateur » algérien Abdelaziz Bouteflika. Des sommes assez vertigineuses ! Ont-elles été reglées à ce jour ? Ou le contribuable Français doit-il encore mettre la main à la poche pour sauver Bouteflika ?

 

Une enquête de Francis GRUZELLE

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