Hier après-midi, l’entrée de la clinique d’Alembert de Grenoble : ne pas entrer et ne pas déranger Bouteflika et ses gardes du corps….
Selon une infirmière de la clinique d’Alembert de Grenoble, jointe hier soir par téléphone, mais qui préfère conserver l’anonymat, « Abdelaziz Bouteflika restera hospitalisé à Grenoble jusqu’à vendredi soir, voire samedi matin, car il doit subir une série d’examens dans le service de cardiologie du docteur Jacques Monségu, qui le suit depuis une dizaine d’années : au Val-de-Grâce tout d’abord, et depuis 2014 au Groupe hospitalier mutualiste de notre hôpital…. »
Contactée par téléphone, l’ambassade d’Algérie à Paris nous a fait parvenir la copie d’un court communiqué de la présidence de la République algérienne qui annonce que « le président Bouteflika a quitté le pays, ce jour, pour une courte visite privée en France, durant laquelle il effectuera des contrôles médicaux périodiques, sous la direction de ses médecins traitants ».
Côté rue : la crainte qu’un terroriste islamique passe par les fenêtres….
Visiblement, la santé du « président-dictateur » d’Algérie s’aggrave, car Bouteflika était déjà hospitalisé à Grenoble le 14 novembre 2014. A cette époque, le président algérien était déjà venu en urgence dans le service de cardiologie dont le responsable travaillait auparavant au Val-de-Grâce, à Paris, et qui aurait sauvé Abdelaziz Bouteflika en 2013 suite à un AVC, qui aurait pu être mortel.
Côté bloc opératoire : cette photo devrait réjouir de nombreux démocrates Algériens….
La nouvelle de l’hospitalisation s’est répandue à Grenoble vers 16 h, en raison de l’état de siège mis en place autour la clinique d’Alembert, qui appartient au Groupe hospitalier mutualiste de Grenoble.
Une polémique était née, voici quelques mois, suite à l’absence de paiement, par l’Etat algérien des honoraires médicaux et d’hospitalisation du « président-dictateur » algérien Abdelaziz Bouteflika. Des sommes assez vertigineuses ! Ont-elles été reglées à ce jour ? Ou le contribuable Français doit-il encore mettre la main à la poche pour sauver Bouteflika ?
Une enquête de Francis GRUZELLE