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lundi, 10 décembre 2018

Bouteflika signe un protocole autorisant les Algériens à se soigner en France

Publié par Guy Jovelin le 10 décembre 2018

Algérie – Le Président de la République a ratifié, par Décret présidentiel du 17 novembre 2018, le protocole annexé à la convention générale entre le Gouvernement de la République algérienne et celui de la République française, relatif aux soins de santé programmés, dispensés en France aux ressortissants algériens.

« Est ratifié et sera publié au Journal officiel de la République algérienne démocratique et populaire, le protocole annexe à la convention générale entre le Gouvernement de la République algérienne démocratique et populaire et le Gouvernement de la République française sur la sécurité sociale du 1er octobre 1980 relatif aux soins de santé programmés, dispensés en France aux ressortissants algériens assurés sociaux et démunis non assurés sociaux résidant en Algérie, signé à Alger, le 10 avril 2016 », indique le Décret présidentiel paru au Journal officiel n°70.

Ce protocole, auquel le Président de la République vient de donner son accord, a été établi le 10 avril 2016 à Alger et signé par Mohamed El-Ghazi, alors ministre algérien du travail, et Marisol Touraine, ministre française des affaires sociales. La partie française l’a, pour sa part, validée le 2 mars dernier par le biais d’une Loisignée par le Président Emmanuel Macron.

Le protocole annexe à la convention générale vise à « permettre l’octroi en France de soins de santé ne pouvant être dispensés en Algérie aux ressortissants algériens assurés sociaux affiliés à la sécurité sociale algérienne ou démunis non assurés sociaux reconnus comme tels par la législation algérienne, tout en œuvrant pour la promotion de la coopération technique et le transfert de technologies entre les établissements de santé algériens et français ».

Selon l’Article 1er, ce protocole s’applique aux ressortissants algériens résidant en Algérie ayant la qualité « d’assurés sociaux affiliés à un régime algérien de sécurité sociale ou d’ayants droits de ces assurés sociaux ». Il s’applique également aux Algériens « démunis non assurés sociaux » ou ayants droits de ces démunis.

Il est stipulé à l’article 8 de ce protocole que « l’institution compétente algérienne rembourse intégralement les montants des prestations en nature mentionnées dans le présent article, à partir des relevés individuels des dépenses que l’organisme de liaison français lui fait parvenir, accompagnés d’un bordereau récapitulatif semestriel et des comptes rendus médicaux détaillés ».

S’il permet aux Algériens de se soigner en France dans un cadre « plus solide », ce protocole vise surtout à éviter que ne s’accumulent des créances sur les hôpitaux français, comme cela a été le cas dans le passé.

Néanmoins, pour son entrée en vigueur, « chacune des parties notifie à l’autre, par la voie diplomatique, l’accomplissement des procédures constitutionnelles requises, en ce qui la concerne ». Le protocole prend effet le premier jour du deuxième mois suivant la date de réception de la dernière de ces notifications.

 

Source : alg24

vendredi, 07 juillet 2017

POLITIQUE Bouteflika exige des excuses de la France pour la colonisation de l'Algérie

Publié par Guy Jovelin le 07 juillet 2017

A l'occasion des 55 ans de l'indépendance de son pays, le président algérien a demandé que Paris reconnaisse les crimes commis lors de la colonisation.Abdelaziz Bouteflika estime que le partenariat entre son pays et la France "gagnera en sérénité" si Paris reconnaît les "vérités de l'Histoire". Photo archives AFP

Abdelaziz Bouteflika estime que le partenariat entre son pays et la France "gagnera en sérénité" si Paris reconnaît les "vérités de l'Histoire". Photo archives AFP

"Notre peuple exige toujours une reconnaissance de ses souffrances de la part du colonisateur d'hier, la France", a affirmé le chef de l'état.

La reconnaissance des "vérités de l'histoire"'

"Le partenariat d'exception" dont l'Algérie et la France ont engagé la construction depuis la visite à Alger fin 2012 du président français François Hollande, "gagnera en sérénité et en élan dans une reconnaissance des vérités de l'Histoire", a poursuivi le chef de l'Etat algérien.

L'Algérie a par le passé réclamé que la France reconnaisse officiellement ses "crimes" en Algérie et s'en excuse, après 132 ans de colonisation française et une guerre d'indépendance sanglante.

Pas d'excuses ou de repentance jusqu'à présent

Cette question avait très rarement été soulevée ces dernières années, notamment depuis que le président Hollande avait le 20 décembre 2012, solennellement reconnu devant le Parlement algérien "les souffrances" infligées par "la colonisation française", sans toutefois formuler d'excuses ou de repentance.

Lors d'une visite à Alger en février, Emmanuel Macron, alors candidat à la présidentielle française, avait qualifié la colonisation française en Algérie (1830-1962) de "crime contre l'humanité".

Une visite du nouveau président français en Algérie a été officiellement annoncée mais aucune date fixée.

 

Source : leprogres

dimanche, 06 décembre 2015

Exclusif : Bouteflika hospitalisé à nos frais, état de siège à Grenoble

Publié par Guy Jovelin le 06 décembre 2015

AV BOU P
Hier après-midi, l’entrée de la clinique d’Alembert de Grenoble : ne pas entrer et ne pas déranger Bouteflika et ses gardes du corps….
 
Difficile pour les Français malades d’accéder hier à la clinique d’Alembert de Grenoble où le « président-dictateur » algérien Abdelaziz Bouteflika, 78 ans, est hospitalisé depuis l’après-midi du 3 décembre. Des forces de sécurité françaises, mais aussi des gardes du corps Algériens contrôlaient tous les accès. Abdelaziz Bouteflika a tellement peur des islamistes intégristes en Algérie et des médecins algériens qu’il préfère se faire hospitaliser en France, mais pas à Paris, ville devenue peu sûre à son goût depuis les attentats du 13 novembre dernier.
 

Selon une infirmière de la clinique d’Alembert de Grenoble, jointe hier soir par téléphone, mais qui préfère conserver l’anonymat, « Abdelaziz Bouteflika restera hospitalisé à Grenoble jusqu’à vendredi soir, voire samedi matin, car il doit subir une série d’examens dans le service de cardiologie du docteur Jacques Monségu, qui le suit depuis une dizaine d’années : au Val-de-Grâce tout d’abord, et depuis 2014 au Groupe hospitalier mutualiste de notre hôpital…. »

Contactée par téléphone, l’ambassade d’Algérie à Paris nous a fait parvenir la copie d’un court communiqué de la présidence de la République algérienne qui annonce que « le président Bouteflika a quitté le pays, ce jour, pour une courte visite privée en France, durant laquelle il effectuera des contrôles médicaux périodiques, sous la direction de ses médecins traitants ».

AV BOUTEFLICôté rue : la crainte qu’un terroriste islamique passe par les fenêtres….

 

Visiblement, la santé du « président-dictateur » d’Algérie s’aggrave, car Bouteflika était déjà hospitalisé à Grenoble le 14 novembre 2014. A cette époque, le président algérien était déjà venu en urgence dans le service de cardiologie dont le responsable travaillait auparavant au Val-de-Grâce, à Paris, et qui aurait sauvé Abdelaziz Bouteflika en 2013 suite à un AVC, qui aurait pu être mortel.

AV BOUT PR2Côté bloc opératoire : cette photo devrait réjouir de nombreux démocrates Algériens….

 

La nouvelle de l’hospitalisation s’est répandue à Grenoble vers 16 h, en raison de l’état de siège mis en place autour la clinique d’Alembert, qui appartient au Groupe hospitalier mutualiste de Grenoble.

Une polémique était née, voici quelques mois, suite à l’absence de paiement, par l’Etat algérien des honoraires médicaux et d’hospitalisation du « président-dictateur » algérien Abdelaziz Bouteflika. Des sommes assez vertigineuses ! Ont-elles été reglées à ce jour ? Ou le contribuable Français doit-il encore mettre la main à la poche pour sauver Bouteflika ?

 

Une enquête de Francis GRUZELLE

lundi, 21 avril 2014

François Hollande félicite le terroriste FLN grabataire Bouteflika

 Publié par Guy Jovelin

« Au lendemain de la réélection d’Abdelaziz Bouteflika, le président de la République lui souhaite un plein succès dans l’accomplissement de sa haute mission. Dans l’esprit d’amitié et de respect qui existe entre les deux pays, compte tenu des liens humains exceptionnels qui les unissent, la France forme des vœux chaleureux pour la prospérité de l’Algérie » a annoncé l’Élysée.

François Hollande, qui ose imaginer qu’il sera candidat en 2017 malgré 22 mois de désastre, donne son aval à un vote où Abdelaziz Bouteflika, gravement malade, qui n’a pas tenu la moindre réunion publique ni fait la moindre apparition dans les médias, aurait été réélu avec 81,53 %.

Le scrutin a été marqué par une très forte abstention, près de 50 %, et par d’importantes violences : 70 personnes ont été blessées le jour du scrutin, alors que des Arabes tentaient d’empêcher des Kabyles de voter. Le principal opposant à Bouteflika, l’ancien premier ministre Ali Benfils a rejeté les résultats du vote et dénoncé des « fraudes à grande échelle » et de « graves irrégularités ».

Dans le nord-est du pays, trois journalistes, un photographe français et deux Algériens, qui enquêtaient sur d’éventuelles fraudes, ont été attaqués et menacés de mort.

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