The President must get Congressional approval before attacking Syria-big mistake if he does not!
Les revirements politiques de Donald Trump (dimanche, 09 avril 2017)
Publié par Guy Jovelin le 09 avril 2017
VIDÉO. Comme le montre l'intervention de Donald Trump en Syrie, le président des États-Unis est un homme qui change souvent d'avis.
Souvent politique varie. On le sait : entre les paroles d'un candidat et ses actes présidentiels, il y a un écart parfois important. Donald Trump en est l'exemple parfait. Dernière preuve en date : l'intervention américaine en Syrie décidée après les révélations d'une potentielle attaque chimique par le régime de Bachar el-Assad.
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Alors qu'il avait dénoncé dans des tweets particulièrement violents l'intervention de Barack Obama en Syrie en 2013, l'ancien homme d'affaires a envoyé plus d'une cinquantaine de missiles Tomahawk sur un aérodrome syrien ce jeudi 6 avril. Et ce, sans l'accord du Congrès, une des raisons pour lesquelles il avait vertement tancé Obama dans le tweet ci-dessous : « Le Président doit avoir l'accord du Congrès avant d'attaquer la Syrie - Grosse erreur s'il ne l'a pas. »
Outre ce retournement de veste militaire, Donald Trump a également fait volte-face dans ses relations internationales. Alors qu'il avait accepté un appel de Taïwan le 3 décembre 2016, il a finalement renoué avec le concept de la « Chine unique », niant toute existence autonome de l'île.
En matière de politique intérieure, il avait proclamé à plusieurs reprises durant ses discours de campagne « l'abrogation et le remplacement immédiat de l'Obamacare ». Or, il n'en est rien et Donald Trump a dû retirer son projet pour ne pas subir un camouflet à la Chambre des représentants. La réalité du pouvoir est souvent bien différente des illusions des campagnes.
Source : lepoint
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