Désolés, Saint-Père, nous ne sommes pas d'accord (mercredi, 23 août 2017)

Publié par Guy Jovelin le 23 août 2017

  
 

Dans un message pour la journée mondiale du migrant et du réfugié, - que le Vatican a publié le 21 août, pour une célébration devant avoir lieu en janvier 2018 -  le pape François vient de déclarer que « la sécurité des migrants passe toujours avant celle des nations ». Parce que, dit-il, les personnes passent avant les communautés auxquelles elles appartiennent.

Désolés, Saint Père, nous n'adhérons pas à cet enseignement ; fussions-nous de fervents catholiques, nous n'y obéirons pas ; nous le contesterons dans son fond et dans ses effets que tout nous désigne comme détestables. 

Le « principe de la centralité de la personne humaine » qu’invoque le pape François s’applique justement comme condition de la réalisation du Bien Commun. Non comme prévalence ou opposition à ce dernier. Il n'existe pas, en effet, de personnes humaines sans appartenance à une communauté, notamment nationale, soit par simple naissance, ce qui est le cas très général, soit, dans des cas particuliers, par choix ultérieur d'une autre communauté que celle de naissance, mais de toute façon antérieure à cette dernière.

Les victimes du terrorisme, dont on a aujourd'hui la certitude qu'il est largement induit par les flux migratoires, sont aussi des personnes. Personnes appartenant à des nations, dont le pape voudrait que les dirigeants fassent passer leur sécurité après celle des migrants. Mais eux au moins savent appartenir à des communautés dépassant leur personne. L'Ouma, par exemple, pour les Musulmans.

L'affirmation du pape d'un droit des personnes migrantes supérieur à celui des nations qu'elles traversent ou qu’elles rejoignent, et de leurs ressortissants, nous paraît être de pure démagogie, fausse en son principe, pernicieuse en ses effets. En tout cas non opposable au Politique et à ses droits et devoirs.

Car la démagogie pontificale favorise, encourage et justifie la vague de migrants qui, aujourd'hui, submerge l'Europe. Et qui la frappe en de nombreuses personnes, victimes de la fureur.

Le Pontife Romain prêche ici contre sa paroisse. Il n'est pas sûr que lui-même ou l'un de ses successeurs ne doive pas un jour s'en repentir amèrement.

 

Source : lafautearousseau

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