« Un flot de haine et de mépris ». Pour une fois Christophe Castaner a raison. Le président de la République est allé trop loin en affirmant ce samedi à un jeune chômeur qu’il n’avait qu’à « traverser la rue » pour trouver du travail. Des paroles indignes venant du chef de l’Etat qui illustrent une nouvelle fois son mépris et son absence totale d’empathie vis-à-vis des Français. Ah mais, non, le « flot de haine et de mépris » vaut pour les réactions scandalisées qui ont fleuri après cette intervention présidentielle inique. La Macronie se sert les coudes, mais la fin n’est pas si éloignée que ça.
Ce week-end, les Français se sont précipités aux Journées du patrimoine. Et comme d’habitude, de nombreux curieux se sont pressés au palais de l’Elysée, non pas pour acheter des goodies aussi laids que dispendieux, mais pour voir de près sous quels ors se prélassent Macron et ses amis. Comme d’habitude aussi, le président est passé en fin de journée pour se montrer et prendre des selfies avec les quelques gogos qui n’en demandaient pas tant. Et vu que le chef de l’Etat passait par là, un jeune horticulteur au chômage a cru bon lui exprimer son malaise face à ses difficultés pour trouver un emploi. Le malheureux n’avait pas compris qu’il s’adressait à un homme qui n’aime que lui et qui méprise tous ceux qu’il juge en dessous de sa personne.
Horticulteur ? Va me servir un café !
La faute de ce sans-emploi a rapidement sauté aux yeux et surtout aux oreilles. Le court échange s’est passé sur un ton courtois, posé, pas agressif, mais il y avait pourtant de l’agressivité et surtout du mépris dans ce qu’a osé raconter le chef de l’Etat. Un horticulteur qui ne trouve pas de travail ? La solution est simple : devenir serveur ! « Si vous êtes prêt et motivé, dans l’hôtellerie, la restauration ou le bâtiment, il n’y a pas un endroit où je vais où ils ne me disent pas qu’ils cherchent des gens. Pas un ! Il y a des métiers qui nécessitent des compétences particulières, quand les gens ne les ont pas, on les forme, c’est pour ça qu’on investit. Mais après il y a des tas de métiers, il faut y aller. Honnêtement, hôtels, cafés, restaurants… je traverse la rue, je vous en trouve ».
Nul besoin de dire qu’après cette leçon hallucinante, Macron n’a pas traversé la rue et n’a donc pas trouvé d’emploi à ce jeune homme. Si d’aventure il l’avait fait, il se serait retrouvé au ministère de l’Intérieur. Ce n’est pas l’endroit rêvé pour le métier de serveur et même de barbouze puisque même un Benalla dépendait directement de l’Elysée… Bref, notre chômeur en question n’a peut-être pas suivi une formation horticole pour se retrouver à servir des Coca Cola à des touristes américains de passage à Paris. Les propos de Macron illustrent son mépris pour le travail et les gens. Tout ce vaut. Horticulteur, serveur, femme de ménage ou loueur de voiture, c’est la même chose ! L’individu n’a plus son mot à dire sur ce qu’il aime, ce à quoi il a été formé, le lieu où il peut travailler. Une sale mentalité qui débouche sur des emplois de baby-sitter pour des BAC +5.
Il est temps de mette Macron à l’épreuve et de le chasser d’une fonction dont il est indigne. Il n’aura qu’à traverser la rue pour retomber dans une grande banque et amasser de nouveaux millions. Là aussi, pas besoin d’une formation spécifique, il faut juste avoir le don de raconter des sornettes sans discontinuer pour se faire une place de choix. Macron n’est bon qu’à communiquer entre quatre mur et face caméra. Dès qu’il sort à la rencontre du bon peuple, il ne peut s’empêcher d’afficher son mépris. Fainéants, analphabètes, cyniques, Gaulois réfractaires au changement, incapables de se payer un costard… Il faut désormais ajouter incapable de traverser la rue pour trouver un boulot. Macron a parié sur un peuple français décidément en dessous de tout. Pour ne pas que le mariage se transforme en fiasco, il serait bon de signer les papiers du divorce. Le plus vite sera le mieux !
Source : 24heuresactu