Murs et frontières (vendredi, 29 septembre 2017)

Publié par Guy Jovelin le 29 septembre 2017

envahisseur,frontières,mursIl est de bon ton de critiquer l’idée de fermer le territoire français (et européen) aux masses d’allochtones qui s’invitent chez nous. Je reconnais pour commencer qu’il est vain de comparer strictement le fonctionnement d’un pays et celui d’un particulier mais tout de même osons une projection.

Vous vivez dans une ville, possédez une maison pour l’achat de laquelle vous avez usé de l’héritage légué par vos parents. Votre vie familiale est harmonieuse, votre maison vivante par la grâce de quelques voisins et amis invités le week end ou à l’occasion des vacances à partager un bon repas sur la terrasse qui bien sûr ne saurait se terminer sans le « pousse café » et le cigare. Bref un petit paradis qui vous appartient, et qui justifie les efforts déployés le reste du temps pour en assumer les charges et en jouir pleinement. 

Avez-vous suffisamment confiance dans le comportement de tous ceux d’alentours pour ne pas fermer la porte lorsque vous partez ? Dit autrement, ne craignez-vous pas que le premier malandrin venu, constatant que la porte n’est pas verrouillée, en profite pour s’installer, dormir dans votre lit, se nourrir de vos victuailles conservées dans votre frigo ? Imaginons dans un premier cas qu’après ses frasques il se retire : c’est un vandale ou un malappris. Dans un deuxième cas, imaginons qu’il vous contraigne à partager : c’est un envahisseur.

L’envahisseur n’est pas différent du « migrant ». A ceci près que généralement les citoyens se liguent contre l’envahisseur. Ici le « migrant » a toutes les excuses. Qu’attendre de lui ? Rien. Il est une victime et vous un pauvre con.

C’est à cause de ce genre de parallèle qu’on nous dit que la comparaison entre un pays et un particulier n’est pas valable. Il y aurait une légitime protection du foyer mais un espace extérieur non privatif, qui n’appartiendrait donc pas au peuple qui l’a aménagé, dans le cas de la France, à quelques exceptions prêt on pourra même dire magnifié.

Soit, mais alors que penser de l’usage patrimonial de notre état qui est restreint à la jouissance de particuliers dont le seul mérite est d’avoir été élu ? Pourquoi ne pas partager plus constamment qu’avec les seules journées du patrimoine ? Ne sont-ce pas les biens nationaux décrétés sous la Révolution ? Ces gens là ne se sont ils pas faits les parangons du partage ?

Un autre sujet où le parallèle particulier-état n’est pas admis est celui de la dette. Aucun particulier ne peut s’endetter (licitement) au-delà d’un tiers de ses revenus. Comment expliquer que la dette du seul état français se chiffre à 2 200 milliards d’euros (100 % du PIB) alors même que ses « revenus » ne sont que les recettes fiscales acquises sur ce PIB ? Je comprends certes qu’il puisse être nécessaire de se surinvestir à un instant T pour financer une infrastructure très coûteuse, le fonctionnement général de l’état pendant une disette, ou la guerre face à un risque d’occupation étrangère. Mais comment justifie-t-on un endettement de cette proportion ?

La réponse est simple : ce n’est pas moi, c’est l’autre ! A chaque élection on continue l’irresponsabilité passée mais on s’acquitte de la dette en en rejetant l’origine au prédécesseur.

Je voudrais alors proposer quelques pistes pour chercher une solution. D’abord utiliser au maximum les ressorts du financement « participatif ». Si chacun épargne et en fait profiter le voisin, il est possible de sortir de la spirale du prêt à usure, tout en renforçant les liens entre nous. Le Peuple dixit Jean-Yves Le GALLOU citant Ernest RENAN : « c’est avoir fait de grandes choses ensemble et vouloir en faire encore voilà les conditions essentielles pour être un peuple ». Faisons déjà les petites choses du quotidien. Deuxièmement la restauration de l’autorité ne pourra se faire que si nous, les autochtones, témoignons d’une parfaite exemplarité en matière de vie sociale, de respect des voisins, de moralité. Exit les faillis qui abaissent la représentation française par leurs frasques répétées. Enfin le village gaulois. Les celtes considéraient qu’un chef ne régnait que sur le territoire sur lequel se posait son regard. Que des communautés de franco-français, francophiles et franco-féconds se peuplent de leurs semblables comme le furent les villages jusqu’à ce que le désastreux exode rural fasse mourir la France profonde.

Rédigé par Marc-Antoine Hennet

Le parti de la France du Gers

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