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vendredi, 27 juillet 2018

Le retour des cités forteresses

Publié par Guy Jovelin le 27 juillet 2018

 De Joël Hautebert dans L'Homme Nouveau à propos des frontières et des murs :

Unknown-18"[...] Les autorités qui ordonnèrent l’édification de ces murs poursuivaient un objectif similaire : assurer ainsi la paix à l’intérieur de la cité en la protégeant contre de potentiels envahisseurs. On peut le dire sans honte, les murs sont effectivement un symbole, celui de la volonté de poursuivre l’Histoire commune de la cité et d’assurer sa prospérité. Ces murs démontrent un grand réalisme politique de la part des gouvernants. Les murs extérieurs rendaient inutiles les murs intérieurs. Si l’analogie entre le biologique et le politique a ses limites, elle n’est pas nécessairement dénuée de fondement. Existe-t-il un corps sain sans moyen immunitaire de défense ? Une cité peut-elle durer sans la protection de solides défenses naturelles ou bâties par l’homme, soutenues par des troupes aguerries ? Dans une société ordonnée, on jette des ponts sur les cours d’eau quand la solidité des frontières le permet. Quand l’ennemi franchit ces dernières, les autorités civiles et militaires font sauter les ponts pour limiter la progression de l’envahisseur. Pas de murs, pas de ponts. [...]

Mais est-il exact que l’on ne construit pas de murs en France aujourd’hui ? Rien n’est moins sûr. Ou plutôt, tout indique le contraire. Ainsi, un mur de verre vient d’être mis en place autour de la Tour Eiffel pour limiter les risques d’attentat. De même, plan vigipirate oblige, les services de sécurité recommandent l’érection d’enceintes fermées autour de certains bâtiments. Par exemple, les directeurs d’école doivent veiller à clôturer totalement leurs établissements, à augmenter la hauteur des murs, à poser des barrières et à doter les bâtiments de fenêtres plus solides. À quand des fenêtres blindées dans les écoles ? Il y a aussi les gros blocs de bétons, autant de petits murs, mis en place devant les lieux publics les plus fréquentés, à l’entrée des rues piétonnes, des quartiers commerciaux, tous les lieux de prédilection de l’homo festivuset du touriste occidental, sans oublier les grands axes de circulation sur lesquels il faut veiller. Peut-être qu’un jour il conviendra de mettre de tels murs devant les ponts, à défaut de recréer des ponts-levis. Quoi qu’en dise le discours officiel, aujourd’hui nous construisons des murs, plein de murs, et partout.

Unknown-17Comme nous n’avons plus le souci de protéger la cité, parce que nous avons perdu le sens du commun, l’obligation qui pèse sur l’État d’assurer la conservation des citoyens consommateurs bardés de droits rend inéluctable la multiplication des murs dans nos villes. À force de ne plus reconnaître d’ennemis et d’ouvrir nos portes à tout le monde, la communauté progressivement dissoute subit les feux de plus en plus réguliers d’une guerre civile en devenir. Les attentats islamiques se multiplient en Europe et ne font plus la une des journaux.

À force de prétendre jeter des ponts vers les plus lointains, nous voici obliger de supporter l’édification de murs au plus près des citoyens. Tout un symbole de l’échec cuisant d’une politique menée depuis cinquante ans. Il est encore temps de dresser des murs solides à l’extérieur et de jeter des ponts à l’intérieur pour restaurer ce qui unit au sein de la cité. Sans quoi, il faudra peut-être revenir au temps des châteaux forts."

Michel Janva

 

Source : lesalonbeige

vendredi, 29 septembre 2017

Murs et frontières

Publié par Guy Jovelin le 29 septembre 2017

envahisseur,frontières,mursIl est de bon ton de critiquer l’idée de fermer le territoire français (et européen) aux masses d’allochtones qui s’invitent chez nous. Je reconnais pour commencer qu’il est vain de comparer strictement le fonctionnement d’un pays et celui d’un particulier mais tout de même osons une projection.

Vous vivez dans une ville, possédez une maison pour l’achat de laquelle vous avez usé de l’héritage légué par vos parents. Votre vie familiale est harmonieuse, votre maison vivante par la grâce de quelques voisins et amis invités le week end ou à l’occasion des vacances à partager un bon repas sur la terrasse qui bien sûr ne saurait se terminer sans le « pousse café » et le cigare. Bref un petit paradis qui vous appartient, et qui justifie les efforts déployés le reste du temps pour en assumer les charges et en jouir pleinement. 

Avez-vous suffisamment confiance dans le comportement de tous ceux d’alentours pour ne pas fermer la porte lorsque vous partez ? Dit autrement, ne craignez-vous pas que le premier malandrin venu, constatant que la porte n’est pas verrouillée, en profite pour s’installer, dormir dans votre lit, se nourrir de vos victuailles conservées dans votre frigo ? Imaginons dans un premier cas qu’après ses frasques il se retire : c’est un vandale ou un malappris. Dans un deuxième cas, imaginons qu’il vous contraigne à partager : c’est un envahisseur.

L’envahisseur n’est pas différent du « migrant ». A ceci près que généralement les citoyens se liguent contre l’envahisseur. Ici le « migrant » a toutes les excuses. Qu’attendre de lui ? Rien. Il est une victime et vous un pauvre con.

C’est à cause de ce genre de parallèle qu’on nous dit que la comparaison entre un pays et un particulier n’est pas valable. Il y aurait une légitime protection du foyer mais un espace extérieur non privatif, qui n’appartiendrait donc pas au peuple qui l’a aménagé, dans le cas de la France, à quelques exceptions prêt on pourra même dire magnifié.

Soit, mais alors que penser de l’usage patrimonial de notre état qui est restreint à la jouissance de particuliers dont le seul mérite est d’avoir été élu ? Pourquoi ne pas partager plus constamment qu’avec les seules journées du patrimoine ? Ne sont-ce pas les biens nationaux décrétés sous la Révolution ? Ces gens là ne se sont ils pas faits les parangons du partage ?

Un autre sujet où le parallèle particulier-état n’est pas admis est celui de la dette. Aucun particulier ne peut s’endetter (licitement) au-delà d’un tiers de ses revenus. Comment expliquer que la dette du seul état français se chiffre à 2 200 milliards d’euros (100 % du PIB) alors même que ses « revenus » ne sont que les recettes fiscales acquises sur ce PIB ? Je comprends certes qu’il puisse être nécessaire de se surinvestir à un instant T pour financer une infrastructure très coûteuse, le fonctionnement général de l’état pendant une disette, ou la guerre face à un risque d’occupation étrangère. Mais comment justifie-t-on un endettement de cette proportion ?

La réponse est simple : ce n’est pas moi, c’est l’autre ! A chaque élection on continue l’irresponsabilité passée mais on s’acquitte de la dette en en rejetant l’origine au prédécesseur.

Je voudrais alors proposer quelques pistes pour chercher une solution. D’abord utiliser au maximum les ressorts du financement « participatif ». Si chacun épargne et en fait profiter le voisin, il est possible de sortir de la spirale du prêt à usure, tout en renforçant les liens entre nous. Le Peuple dixit Jean-Yves Le GALLOU citant Ernest RENAN : « c’est avoir fait de grandes choses ensemble et vouloir en faire encore voilà les conditions essentielles pour être un peuple ». Faisons déjà les petites choses du quotidien. Deuxièmement la restauration de l’autorité ne pourra se faire que si nous, les autochtones, témoignons d’une parfaite exemplarité en matière de vie sociale, de respect des voisins, de moralité. Exit les faillis qui abaissent la représentation française par leurs frasques répétées. Enfin le village gaulois. Les celtes considéraient qu’un chef ne régnait que sur le territoire sur lequel se posait son regard. Que des communautés de franco-français, francophiles et franco-féconds se peuplent de leurs semblables comme le furent les villages jusqu’à ce que le désastreux exode rural fasse mourir la France profonde.

Rédigé par Marc-Antoine Hennet

Le parti de la France du Gers