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lundi, 08 septembre 2014

La maladie de la société française

Publié par Guy Jovelin

En ces temps où l’épidémie d’ébola sévit en Afrique, il est frappant de constater l’étonnante passivité du citoyen français face à ce danger. Oui bien sûr une petite larme est versée lors du rituel du soir, entendre le journal de 20 h sur les chaînes nationales, à condition bien sûr qu’un journaleux épris d’un élan réellement humaniste rappelle cette information entre les aventures présidentielles et les derniers résultats sportifs. La choucroute passe un peu moins bien mais ni le mâle occidental ni bobonne ne sont touchés par la misère et la mort et l’Afrique est si loin !

Il faut dire que la société française est déjà bien malade. Nos épidémies mortifères ne sont plus virales ni bactériennes, grâce en soit rendue au génie occidental, mais à bien plus nauséabond. Vous l’avez deviné, je vais parler d’idées politiques. Mais pas la peste brune qui aura au moins eu l’heur de purifier un peu le paysage local dont on connaît les traitements et dont on pourrait souhaiter un prompt retour tant elle est moins agressive.

Tout d’abord, cette terrible fièvre hémorragique révolutionnaire qui dès l’année 1789, mais particulièrement en 1793, a massacré la population autochtone au profit d’idées néfastes et criminelles. C’est par ses nombreuses fautes que nous subissons aujourd’hui encore la présence d’indésirables déconnectés aux plus hauts sommets. L’anémie post hémorragique est-elle l’origine de la tare intellectuelle qui s’empare de presque tous les hommes et femmes politiques ? La souffrance cérébrale une fois solidement constituée est malheureusement hors de portée d’un quelconque traitement. L’asile ou la maison de retraite restent les meilleurs options pour écarter ces incapables.

S’en est suivi, avec l’essor moderne appelé progrès la constitution d’un corps particulièrement attrayant de nouveaux esclaves surgis pour servir les nouveaux maîtres. Ces ouvriers, lassés d’une existence miteuse ont permis de faire émerger une réflexion profonde sur le bien être.

Vous croyez que l’idéal rêvé leur profiterait ? Les maîtres bienveillants s’empressèrent de mener ces armées misérables vers le gauchisme. Le résultat fut toujours sanguinolent, mais aujourd’hui plus rose qu’écarlate. La roséole putréfiante, nouvelle maladie déclinée en tableaux cliniques variés (roséole commune, radiculite boboïste, écolique ultradiarrhéïque, frontopopulisme écoeurant, orianisme grandiloquent de cimentie) a fait ses 100 000 000 de morts pendant le XX siècle. Nous reconnaissons particulièrement l’aride implication du meilleur valet de la mort qu’est la roséole commune. Les autres déclinaisons tuant plutot à retardement. Elles ont fait le lit des nouvelles maladies très opportunistes que le citoyen lambda voit se développer aujourd’hui. L’apathie oisive née des idéaux laxistes et libertaires promus est à son apogée. Maintenant l’homme nouveau, enfin (ou presqu’enfin) libérée des entraves qui jusqu’alors le retenaient dans le règne animal n’est donc plus redevable d’un sauveur pour prétendre prendre place parmi les créatures spirituelles (voir le très bon article « orianisme grandiloquent de cimentie » sur wikipedia). La tradition émérite ecclésiastique est remplacée par le libertarisme commun (dont le premier germe fut sans doute le virus sessantaotchique), supposé facilité l’accès au bonheur. L’âme humaine dans sa complexité a toujours promu la stabilité l’amour  et l’engagement notamment par la formation de noyaux de la cité appelés autrefois familles ou foyers. Désormais la famille n’existe que chez de rares réfractaires aux cellules non permissives aux viri da la famille des gauchiviridae. Le reste de la population est agonisante.

La faute aux hormones féminisantes avalées par les mâles oestriens et aux androstéroides ingérés en masse par les lobbyistes féminonégationnistes.

Une autre maladie finit son entrée sur le territoire national. Seule la pudeur des porteurs sains de cette maladie a pu empêcher jusqu’à ce jour la propagation de l’épidémie à l’ensemble du corps social et seuls quelques périphériques sont pleinement emportés par la colonisation de moins en moins saprophytique. Je parle bien sûr de la lèpre verte. Maladie contagieuse, sans espoir de guérison pour qui est touché, et dont l’influence anesthésiante permet l’annexion par morceaux des territoires de moins en moins républicains. L’avancée jusqu’alors inexorable de la maladie nous conduit à proposer une solution radicale, d’aucuns auraient parlé de solution finale. Refuser l’amputation au risque de quelques douleurs mais greffer des cellules saines et combatives au coeur des bases perdues. Puis par une habile stratégie d’élimination systématique et une progression pied à pied, chercher l’assainissement du corps du malade. La lèpre verte compte sur des alliés opportunistes eux-aussi comme la négritudophobie, la racialosystémofascisnie et autres infections semblables que nous traiterons par le même remède.

Le métier d’avenir est celui du médecin. La chirurgie sociétale fera aussi ses preuves dans cette guerre contre l’infestation. En attendant, oui il nous faut penser aux pandémies du futur et oui il convient d’agir sans tarder.

Marc-Antoine HENNET

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