Malgré les pillages massifs et illégaux des comités d’entreprise durant des décennies, malgré les révélations sur le fonctionnement mafieux du syndicat, malgré l’incapacité à s’opposer à l'ultra-libéralisme et à la désindustrialisation de la France, malgré ses grèves à répétition ne pénalisant jamais que les Français, la côte de popularité de la Confédération générale du travail (CGT) était toujours demeurée élevée.
Il aura suffi de quelques révélations sur le comportement d'aparatchik de Thierry Lepaon – 130.000 euros de travaux dans sa maison de fonction qui venait juste d’être refaite dans les beaux quartiers de Paris et plusieurs dizaines d’autres pour son bureau, une prime de départ injustifiée versée par… la CGT – pour mettre fin à cette réalité.
Selon une enquête IFOP, la cote de popularité de la CGT a perdu 14 points par rapport à mars 2013, chutant à 31 % de bonnes opinions, contre 63 % d’opinions défavorables. Les derniers à justifier le comportement du syndicat antifrançais se trouvent chez les salariés du secteur public (41 % d’opinions favorables) et au Front de Gauche (68 %).
Les commentaires sont fermés.