Alors que l'assaut était donné contre des terroristes retranchés dans un appartement du centre de Saint-Denis, Claude Bartolone était invité sur Europe 1. Et le président de l'Assemblée nationale, candidat aux élections régiolanes en Île-de-France, a souhaité avant tout défendre l'image de la Seine-Saint-Denis, département qu'il a dirigé de 2008 à 2012. «Il ne faut pas qu'on établisse de lien entre les classes populaires, les banlieues populaires et ces terroristes qui n'ont rien à voir avec ces populations qui n'aspirent qu'à vivre normalement», a-t-il assuré. Pour lui, les habitants de banlieues sont «victimes» des récents événement. «Regardez tous ceux qui aujourd'hui ne peuvent pas aller travailler, ne peuvent pas se déplacer», pointe-t-il.
Il n'y aurait donc pas de lien entre banlieue et terrorisme, bien que les planques des assaillants aient été découvertes à Bobigny, en Seine-Saint-Denis, et à Alfortville, dans le Val-de-Marne. «Je ne pense pas que ce soit lié. Vous savez, à l'époque, la bande à Bonnot, déjà, avait trouvé son refuge en dehors des fortifications de l'époque», explique Claude Bartolone. «Dans leur folie, les terroristes essayent d'avoir un minimum d'organisation. C'est beaucoup plus facile de se cacher dans un lieu où il y a beaucoup de monde, où il y a une urbanisme qui permet la fuite», juge-t-il. Avant d'ajouter: «Il faut qu'on soit très attentif. Je ne veux pas qu'il y ait un lien entre banlieue populaire et banlieue dangereuse».
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