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lundi, 25 janvier 2016

Davos d’hier et d’aujourd’hui

Publié par Guy Jovelin le 25 janvier 2016

Rédigé par Louis Blase le 25 janvier 2016.

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Après les prédations sexuelles improvisées en bandes organisées de Cologne, viennent les prédations organisées en économie improvisée de Davos (Suisse). A Davos, les «gens importants» se réunissent pour débattre des perspectives «du marché». Tiens, c’est Manuel Valls qui s’y colle. Comme à son habitude, le mini a prédit de grandes catastrophes. C’est, il est vrai, sa spécialité.

Pour le premier mini, l’Union européenne fait face à un danger de «dislocation dans les mois qui viennent». Ce serait plutôt une bonne nouvelle, à condition qu’il ne soit pas embauché pour régler les crises : crise des réfugiés que nous devons en partie à Schengen, crise du terrorisme que nous devons en partie à Schengen, crise des populismes que nous devons en partie à Schengen, crise du Brexit que nous devons en partie à Maastricht. L’Union Européenne a généré toutes ces crises, il est donc normal qu’elle soit en crise. Les producteurs de crises en discutent à Davos.

A Davos, tous attendent l’entrée en scène du Premier ministre conservateur britannique, David Cameron, qui pourrait annoncer le divorce des Britanniques avec l’Union, un paradoxe qui n’est qu’apparent. Manuel Valls a déjà donné son point de vue, peu importe. Les grands Bretons d’outre-Manche demandent des réformes de l’Union Européenne, les petits Bretons de France étranglés par la PAC robinet aussi. Seule la classe politique française sous influence mondialiste est sourde aux appels de détresse du peuple. De cela, on ne discute pas à Davos.

Dans les revendications de David Cameron, la gestion, voire la digestion, des populations exogènes concentre l’essentiel des sujets épineux. C’est assez cohérent avec l’insécurité quotidienne des Européens, situation devenue insupportable, sans compter les soutiens exorbitants aux économies fragiles comme celle de la Grèce. Le clown de la gauche grecque, Alexis Tsipras a rencontré mercredi le clown de la gauche française, Pierre Moscovici, devenu commissaire européen aux Affaires économiques par l’opération du sein des pourris, tout va mal.

 

Source : http://24heuresactu.com/

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