L’Institut Montaigne, un cercle de réflexion (think tank au budget de 3 millions d’euros provenant de contributions de 90 entreprises) vient de publier sous la direction de Hakim el Karaoui, Un islam français est possible[1].
El Karaoui, originaire d’une grande famille tunisienne vivant en France (père, professeur d’anthropologie juridique sur l’islam à la Sorbonne, mère professeur de mathématiques financières à Polytechnique, oncle Premier ministre de Tunisie de 1989 à 1999), marié à Delphine Pagès, chercheuse à l’Institut national des langues et civilisations orientales, ancien élève de l’Ecole normale supérieure de Saint-Cloud, titulaire d’un DEA de géopolitique sur la Palestine, a été conseiller de Jean-Pierre Raffarin quand il était Premier ministre, puis celui de Thierry Breton, ministre des Finances.
Directeur chez Rothschild & Cie, il est aujourd’hui associé (partner, dit-on dans ce milieu) du cabinet de conseil en stratégie Roland Berger Strategy Consultants, chargé notamment du développement du cabinet en Afrique.
Il est membre du conseil scientifique de la Cité nationale de l’histoire de l’immigration qu’il a contribué à créer lors de son passage à Matignon auprès de Jean-Pierre Raffarin.
Proche d’Emmanuel Todd, il a soutenu Ségolène Royal au deuxième tour de l’élection présidentielle de 2007 via une tribune publiée par Le Monde: «Chiraquien mais pas sarkozyste!».
Ceci n’est qu’un aperçu du C.V. du personnage. Un hors sol typique avec un nom très marqué en cette fin de France sur «fond de terrorisme islamique, d’immigration massive, d’interrogation identitaire» comme l’écrit Richard Millet à propos de Madame el Kohmry. J’ajoute avec lui: «Ne pas le voir, et surtout ne pas le dire, relève de l’aveuglement volontaire comme de la servitude, trop aisément supposée volontaire dans ce qu’il reste de peuple français.»
Les médias se sont gargarisés du travail d’el Karaoui.
Ils l’ont instrumentalisé, pas dans un sens islamophobe comme il veut nous le faire croire, mais dans celui de la plus parfaite islamo-collaboration.
La plupart n’ont saisi qu’un chiffre : 5,6. Ce serait le pourcentage de musulmans en France, loin des 10 à 12 % donnés par les « islamophobes ». Mais ce prétendu faible pourcentage fait tout de même près de quatre millions d’agents d’Allah à l’intérieur de nos frontières.
On apprend dans ce rapport que la moyenne d’âge des musulmans sur notre territoire est de 35,8 ans contre 53 ans pour les chrétiens et 43,5 ans pour ceux sans religion, Le Monde s’est dépêché de titré: «Les musulmans de France, une population jeune et diverse».
Parlons-en de la diversité.
92 % mange halal, 65 % sont pour le port du voile partout (surtout à l’école où les collégiennes musulmanes ne comprennent pas qu’il soit interdit par une loi).
On fait mieux côté diversité.
Mais là n’est pas le plus alarmant.
El Karaoui partage les musulmans en trois groupes.
Le premier baptisé «majorité silencieuse», représenterait 46 % des prosternés vers La Mecque. Ils auraient un système de valeurs «en adéquation avec la société française, qu’ils contribuent d’ailleurs à faire évoluer par leurs spécificités religieuses». Ces spécificités se sont les prières de rues, les mosquées qui poussent plus vite que les champignons dans nos sous-bois, les tabassages de mécréants et de jeunes femmes en short?
Le deuxième groupe est celui des «conservateurs». 25 % du total. «Fiers d’être musulmans, ils revendiquent la possibilité d’exprimer leur appartenance religieuse dans l’espace public. Très pieux (la charia a une grande importance pour eux, sans passer devant la loi de la République), ils sont souvent favorables à l’expression de la religion au travail, et ont très largement adopté la norme halal comme définition de « l’être musulman ». Ils rejettent très clairement le niqab et la polygamie et acceptent la laïcité». Où? Dans les zones où ils sont encore minoritaires?
Enfin, voici les «autoritaires», 28 % du cheptel. Majoritairement jeunes, peu qualifiés et peu insérés dans l’emploi, ils vivent dans les quartiers populaires périphériques des grandes agglomérations. Ils sont favorables au port du niqab, à la polygamie, contestent la laïcité, considèrent que la loi religieuse passe avant la loi de la République. Ils ont une vision “dure” des pratiques religieuses.
Si l’on ne retient que 28% de musulmans finalement proches de l’Etat islamique (ce que l’Institut Montaigne appelle «les autoritaires»), cela fait un million de personnes qui vivent en France, souvent grâce à la solidarité que le gouvernement nous impose, qui haïssent le pays, sont fans de la charia à tous les étages. Si l’on ajoute les 22% de «conservateurs», nous voilà face à deux millions de musulmans qui n’attendent que l’appel de l’imam pour hurler leur «Allahou Akbar» et passer à l’action.
Ce n’est plus à l’opération “Ronces” que l’armée doit se préparer pour déloger 15 000 fichés S mais à l’opération “déstockage massif”. Et elle ne réussira peut-être pas seule à la mener à bien.
Marcus Graven
Source : ripostelaique
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