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mercredi, 01 mars 2017

Barthez ? "Un blanc, pas très intelligent"

Publié par Guy Jovelin le 01 mars 2017

Par Alban Lagoutte

Bernard Lama
Bernard Lama (Reuters)

Bernard Lama rue dans les brancards. L'ancien gardien de but du Paris Saint-Germain et de l'équipe de France se lâche sans retenue, et assomme certains de ses contemporains sans modération. Fabien Barthez, mais aussi Luis Fernandez ou Marco Simone, en prennent pour leur grade.

Dans une équipe, les joueurs doivent apprendre à cohabiter et ne sont pas nécessairement amis. Avant le temps de la surmédiatisation, les footballeurs parvenaient à faire illusion face au grand public, ce n'est plus le cas aujourd'hui. Certains n'ont par ailleurs plus forcément envie de "mentir" à ce sujet. Plutôt discret sur la scène médiatique depuis qu'il a raccroché les crampons en 2001, Bernard Lama a dit tout ce qu'il avait sur le cœur au cours d'un entretien accordé à So Foot.

Celui qui avait été doublé par Fabien Barthez au poste de numéro 1 chez les Bleus ne cache pas son sentiment au sujet de son cadet. "On s'entendait bien sans être potes, assure-t-il de prime abord. Barthez a été un symbole de la lutte anti-Lama: des joueurs voulaient me sortir et des médias ont joué le jeu. C’est un bon soldat ! Il est blanc, pas très intelligent, il ne fait pas trop d’histoires, il a été le chouchou à une époque, mais aujourd’hui, on ne l’appelle pas pour parler de football". Le tacle est rude et ne prend pas forcément en compte l'hypothèse que le vainqueur de la Ligue des champions avec l'OM n'ait pas envie de rester dans le milieu du ballon rond, et encore moins de répondre aux sollicitations de la presse.

Luis Fernandez est lui aussi attaqué. Celui qui fut son coach au Paris Saint-Germain était "un entraîneur de coupes, pas un entraîneur de stabilité. Toutes les semaines, fallait qu’il change l’équipe. C’est quelqu’un qui n’a pas compris où il était. C’était trop haut pour lui. Intellectuellement, il y avait un décalage", assure un Lama qui décrit par ailleurs l'ancien attaquant transalpin Marco Simone comme "un gros con qui se la racontait". Les réactions ne devraient pas manquer...

 

Source : sports

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