Pour la plupart des Français, la remigration paraît impossible : « Mais il est IMPOSSIBLE de les renvoyer chez eux ! »
Cet argument ne tient pas et s’inscrit dans le fatalisme qui est le contraire de la politique.
Rappelons que les Algériens ont expulsé 1 200 000 Français qui pourtant vivaient sur place depuis plusieurs générations et faisaient prospérer le pays, ce qu’il n’est plus en capacité de faire à présent. Les Algériens proposaient alors aux Pieds-Noirs de choisir entre « la valise ou le cercueil ».
Aujourd’hui c’est l’Arabie Saoudite qui envisage d’expulser 5 millions de ressortissants étrangers : « Tous les citoyens qui aiment leur pays en seront ravis : on va discuter d’un projet d’expulsion de 5 millions d’étrangers. » 5 millions ! Ce projet gouvernemental précise encore : « Aucun peuple n’accepterait qu’il y ait des générations de personnes insaisissables qui changent la démographie, qui constituent de graves dangers et qui nous embêtent sur le plan sécuritaire et sur le plan de notre vie sociale. » Bien sûr ce projet officiel, initié par le gouvernement saoudien, ami et allié de la France, n’a rencontré aucun écho dans nos médias, mise à part la revue relativement confidentielle, le Courrier international du 9 mars 2017.
D’autres exemples de reflux migratoires d’envergure jalonnent l’Histoire de façon plus ou moins violente. L’Arabie Saoudite évoque un projet négocié. Nous ne sommes plus dans l’alternative proposée par le FLN aux Pieds-Noirs. En France aussi la mise en œuvre d’un tel projet se ferait de façon concertée avec les pays d’origine.
Le chantage à l’envoi d’émigrés, comme le fait la Turquie ou pire de ses propres ressortissants comme le fait le Maroc, est honteux et odieux. À la suite d’un désaccord sur la reconnaissance du Sahara occidental par l’Union européenne, le Maroc a MENACÉ celle-ci d’un « véritable risque de reprise des flux migratoires. » Ces pays sont incapables de gérer leur population qui devrait être une source de richesses. L’envoi massif de leurs ressortissants en surnombre est devenu une arme pour les pays du tiers-monde. Si ces pays agissent ainsi, c’est bien parce que cette population est pour l’Europe une menace et non pas une opportunité. Les Français ne croient absolument plus que l’immigration de masse soit « une chance pour la France » (notre illustration à la une : immigrés clandestins à Calais). Ce slogan lancé par les associations sponsorisées par le milliardaire Soros a fait long feu. Dans la réalité de leur vie quotidienne qui se dégrade chaque jour davantage, les Français ont bien compris que l’immigration est une malchance pour la France.
Les Britanniques ont voulu sortir de l’Europe pour sortir des quotas migratoires imposés par Bruxelles. Pour nos voisins, le Brexit est avant tout le rétablissement des frontières. Tous les peuples européens veulent sortir de l’Europe de Bruxelles à cause de cette immigration imposée. Jusqu’où ira-t-elle ? s’inquiètent les Européens. Ce qui se passe aux États-Unis reflète également le sentiment d’une overdose d’immigration. En Arabie Saoudite également, même si la presse n’en parle pas contrairement aux mesures du président américain Donald Trump. Ce que font le Royaume Uni, les États-Unis, l’Arabie Saoudite ou la Hongrie, la France doit pouvoir le faire, à travers la négociation bien sûr tout en s’efforçant de respecter la dignité humaine. Les rancœurs encore béantes doivent s’effacer face au destin de notre grand pays.
Non seulement la remigration, c’est possible. Mais c’est la seule solution qui évitera les conflits violents qui se trament sur notre sol. Elle est donc également souhaitable.
Georges Gourdin
Source : nice-provence.info
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