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mardi, 11 avril 2017

Soros : de la spéculation à la révélation

Publié par Guy Jovelin le 11 avril 2017

Rédigé par notre équipe le 10 avril 2017.

George Soros. Un nom bien connu de tous pourtant jamais cité dans les médias de la bien-pensance. Il aura fallu une (contre)attaque en règle du président hongrois, Viktor Orbán, pour que les vecteurs de communication aux ordres du milliardaire et de ses frères idéologiques daignent enfin évoquer les activités du financier américain. Une sortie en force qui illustre une fois encore la soumission des journalistes en France et à l’étranger.  

À 86 ans, George Soros est encore le cauchemar de millions de citoyens à travers le monde et particulièrement en Europe. Celui qui a fait fortune en spéculant sur les devises a mis son argent, depuis plus de trois décennies, au service d’une idéologie mondialiste triomphante. Les services rendus au camp occidental lors de la Guerre froide lui ont certainement épargné des ennuis après avoir raflé plus de 1,1 milliard de dollars en 1992 pour avoir joué un immense jeu spéculatif contre la livre sterling. Le coup fut dur pour le Royaume-Uni, fatal pour certains épargnants, mais la manœuvre fut réitérée des dizaines de fois avec plus ou moins de succès et toujours avec la rapacité morbide comme moteur.

Les hommes ont leur ego et Soros ne souhaite pas rester dans l’Histoire comme un spéculateur grossier (par ailleurs condamné) qui brasse les milliards et détruit des vies. Il faut mettre un vernis philanthropique. Créer une légende blanche pour cacher la réalité noire. George Soros sera donc un philanthrope qui se bat contre tous les régimes brutaux. Une fois sa contribution versée contre le communisme, il continue sans relâche ses activités de promotion de la démocratie et des droits de l’Homme. De quoi se réjouir ! Sauf que comme sous les régimes communistes, plus les intitulés sont porteurs d’espoirs, plus ils cachent des desseins malfaisants.

Open Society Foundations : le ver est dans le fruit

L’Open Society Foundations transformé en Open Society Institute en 2010 commence ses activités dans des dizaines de pays à compter de 1979. De nouvelles générations grandissent dans l’ombre de ce réseau qui déverse des millions de dollars pour faire avancer ses causes. Un jeune étudiant hongrois est soutenu, avec un intérêt certain, contre le régime communiste qu’il ne cesse de dénoncer. L’étudiant devenu premier ministre de la Hongrie est aujourd’hui le principal critique de George Soros. Les promesses de l’Open Society n’ont pas été tenues. Car lorsque les opposants comprenaient que la démocratie était une fin en soi, le financier Soros avait une autre idée en tête : effacer les frontières, nier l’existence des peuples et asseoir le règne de l’argent-roi.

Deux conceptions bien différentes qui ne peuvent pas cohabiter. Encore empli de ses idéaux de jeunesse, Viktor Orbán a engagé depuis plusieurs années un bras de fer avec une Union européenne droguée à l’idéologie Soros. Faire du pognon sur le dos des gens et les noyer sous une pluie de bien-pensance qui n’admet aucune contradiction. Alors quand le premier ministre hongrois refuse de se prêter au jeu suicidaire de laisser de migrants économiques venir en Europe, il est accusé de reprendre le flambeau du Troisième Reich. Le raccourci est aussi simpliste que fallacieux, mais il marche encore dans la vieille caboche de George Soros.

Seul dirigeant européen à ne pas se soumettre et à se compromettre avec des politiques européennes insensées, Viktor Orbán est décrit comme un proto-dictateur en quête de pouvoir absolu. Le possible vote d’un texte visant à renforcer le contrôle financier des ONG est alors dénoncé dans tous les journaux de France et d’Europe comme un coup de force antidémocratique. Si une telle loi venait à être adoptée par un Parlement – rappelons-le, élu démocratiquement et plus en phase avec le peuple hongrois que les parlementaires français avec leurs électeurs (Constitution européenne passée malgré la volonté du peuple, etc.) – l’université CEU devra certainement fermer ses portes. Tête de gondole idéologique, non cachée, de Soros en Hongrie et en Europe orientale, cette université ne pourrait plus être financée à hauteur de ses besoins.

Autrement dit, le pouvoir hongrois empêche des éléments extérieurs venir saper sa politique. Du bon sens qui prend des accents antisémites. Forcément ! Critiquer les agissements de George Soros, c’est forcément avoir des sympathies pour l’Allemagne nazie dont a pu réchapper Soros lorsqu’il était enfant. A son âge, le spéculateur entame peut-être sa dernière lutte, mais son idéologie ne sera pas mise en terre. Les jeunes Soros sont légion comme en atteste l’exécrable Macron en France.

 

Source : 24heuresactu

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