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mardi, 27 juin 2017

27 juin 1962 : deux navires de guerre espagnols sauvent plus d’un millier d’Oranais

Publié par Guy Jovelin le 27 juin 2017

 

Ils attendaient là, assis sur des caisses, entourés de vieilles valises, de ballots, de couffins, quelquefois de petits cadres de bois faits à la main, étouffant dans la chaleur de l’été, espérant un signe, un ordre de dernière minute, quelqu’un qui leur dirait : « embarquez».
De Gaulle avait donné l’ordre au gouvernement français de ne pas utiliser les navires de guerre pour abréger leur attente et sur son ordre le gouvernement avait refusé l’offre de compagnies de navigation étrangères qui souhaitaient apporter leur aide.
Il était allé bien plus loin en demandant aux compagnies de navigation, la Transat, la Compagnie de Navigation Mixte et la Société Générale des Transports Maritimes, de réduire le nombre de rotations hebdomadaires (Il y en eu 16 en février, 7 en mars et seulement 3 en avril) afin de ralentir le rapatriement et d’empêcher une arrivée massive de Français d’Algérie.
Les vols d’Air France et Air Algérie étaient également réduits de moitié. Cette politique d’abandon, totalement programmée par le chef de l’État, a coûté des centaines de vies humaines.
Peu lui importait qu’ils soient massacrés sur place, sur les quais.
Fort heureusement et très courageusement, contre les ordres reçus, les commandants de quelques bateaux acceptèrent beaucoup plus de passagers que la limite maximale autorisée. Ainsi le «Jean Laborde» des Messageries Maritimes, quittait les quais d’Oran en direction de Marseille avec 1430 passagers au lieu des 420 autorisés.
Ce fut le cas dans tous les ports d’Algérie avec les «Ville de Bordeaux», «Ville de Tunis», «El Djezair» et surtout le «Kairouan» qui battait tous les records avec plus de 1900 passagers sur une capacité de 1172 places.
Le « Cambodge » avait lui une capacité de 440 passagers. Alors qu’une fusillade éclatait sur les quais, faisant plusieurs victimes, le capitaine permettait à 1233 personnes d’embarquer.
**Le mardi 17 juillet 1962, 3400 personnes, qui attendaient sur les quais depuis dix jours, avaient pu enfin embarquer et échapper ainsi à un massacre certain.
Le «Lafayette» en avait pris 1200 et le «Kairouan» 2200.
Les commandants et les équipages de ces bateaux ont eu une conduite exemplaire et patriote, contre les ordres du gouvernement et du chef de l’État, et ils ont sauvé des centaines de vies humaines.
Alors que la France abandonnait à la furie sanguinaire du FLN et de l’ALN des milliers de citoyens français, l’Espagne envoyait plusieurs navires civils et deux navires de guerre pour aider le départ des Oranais. (Il est vrai qu’en 1962 les Martinez, Gomez, Fernandez, Lopez et autres Segura n’étaient que des Français… d’origine espagnole. Ce qui n’était pas le cas lorsqu’ils versaient leur sang pour libérer la France lors de la première et la seconde guerre mondiale).
Le 27 juin, deux navires de guerre espagnols se présentaient à l’entrée du port d’Oran dans le but de transporter le maximum de Français d’origine espagnole vers la péninsule ainsi que les derniers partisans de l’OAS.
Le général Katz, responsable militaire, sur ordre du gouvernement français, leur interdisait de pénétrer dans le port sous le prétexte absurde «que l’on n’avait pas besoin d’eux».
Ces deux navires de guerre ont récupéré plus d’un millier de personnes qui avaient réussi à se rendre « par leurs propres moyens » à la limite des eaux territoriales.
Des CRS ont voulu monter à bord afin de contrôler les identités mais les capitaines de ces deux navires de guerre leur en ont interdit l’accès : «Vous êtes ici en territoire espagnol.»
Plusieurs centaines d’Oranais n’ont pas eu la chance de quitter leur ville entre ce 27 juin et le 5 juillet 1962 et ils ont été massacrés dans des circonstances abominables.
L’Algérie française c’était fini, De Gaulle l’avait finalement liquidée mais dans quelles conditions ?
Voici l’appréciation que l’ancien ministre résidant de l’Algérie, Robert Lacoste, gouverneur général jusqu’au 13 mai 1958 et député socialiste, donc pas très favorable à la colonisation, a porté sur de Gaulle : « De Gaulle a fini la guerre d’Algérie comme un charcutier ».
Il estimait donc, à juste titre d’ailleurs, que de Gaulle avait du sang sur les mains.
C’est en tous les cas l’interprétation que je me fais de sa déclaration.
Il est vrai qu’il aurait pu tout aussi bien dire : « comme un boucher ».
Cela aurait été plus approprié !

Manuel Gomez

 

Source : ripostelaique

Ambiance de fin du monde : un jeune « drag queen » de 8 ans devient la coqueluche des médias « LGBT »

Publié par Guy Jovelin le 27 juin 2017

26 juin 2017 par admin4

A Montréal, le malheureux Nemis Golden « a commencé à jouer les drag queen (travesti exubérant – NDCI) à l’âge de sept ans ».

Lire la suite : contre-info

Le « street pooling », un inquiétant gaspillage d’eau

Publié par Guy Jovelin le 24 juin 2017

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Arnaud Raffard de Brienne

Alors que, faute de précipitations suffisantes l’hiver dernier, s’allonge de semaine en semaine la liste des départements et régions en alerte sécheresse, les citoyens sont priés d’oublier leur piscine et d’éviter de laver leur voiture ou d’arroser leur jardin. Les habitants de certaines communes et banlieues semblent à mille lieues de ces considérations écologiques et pratiquent allègrement le « street pooling », ce jeu de rue né à New-York, consistant à ouvrir les bouches et poteaux à incendie pour admirer les geysers qui en jaillissent et prendre de coûteuses douches aux frais des contribuables.

Loin d’être anecdotique, cette pratique, émanant le plus souvent de quartiers et banlieues enrichis par la « diversité » atteint des records de gaspillage d’eau potable, au point que Veolia, producteur et distributeur pour le compte du Syndicats des eaux d’Ile-de-France, constatait, dans un communiqué paru le 21 juin dernier, une augmentation du volume d’eau distribué de près de 50%. Ainsi, en une seule journée de canicule, la consommation francilienne d’eau passait de 300 000 à 450 000 m3, soit l’équivalent du contenu de 60 piscines olympiques dilapidé en un jour et pour une région, par jeu stupide.

Dans les Hauts-de-France (Nord, Pas-de-Calais), les services spécialisés déplorent 600 ouvertures sauvages de bouches à incendie et la perte de 100 000 m3 d’eau potable, principalement dans les communes de Lille, Roubaix, Tourcoing. Placidement, Veolia en appelle au civisme mais sera-t-il entendu par les accrocs du « street pooling » ?

On remarquera au passage le notable silence des écologistes, toujours si prompts à dénoncer le quidam astiquant sa berline le dimanche et le mutisme de Nicolas Hulot, notre fringant ministre de la Transition écologique et solidaire, visiblement davantage accaparé et motivé en ce moment par les ors de la république.

 

Source : synthesenationale