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lundi, 10 juillet 2017

Colère après l’agression de deux hommes aux Puces de Saint-Ouen

Publié par Guy Jovelin le 10 juillet 2017

Gwenael Bourdon|09 juillet 2017, 21h18|

Saint-Ouen, dimanche 9 juillet. Un commerçant et un habitué des Puces ont été blessés à l’arme blanche, rue Lecuyer. L’agression a eu lieu devant la boutique (fermée) ornée d’un gros graffiti. LP/Gwenael BOURDON
 
Deux hommes ont été blessés à l’arme blanche ce dimanche dans le quartier des Puces. Ces agressions soulèvent l’émoi chez les commerçants.

Des linges tachés de sang sont roulés en boule sur le trottoir. «Regardez, c’est là que ça s’est passé !», lance Antonio, un vieux commerçant de la rue Lecuyer. Ce dimanche, vers 12 h 30, c’est dans cette rue du quartier des Puces, à Saint-Ouen, que deux hommes ont été agressés à l’arme blanche, une machette ou un sabre selon les témoins. Il s’agit d’un jeune homme âgé de 23 ans, habitué des lieux, qui a été blessé d’un coup de lame à la nuque, et d’un commerçant âgé, qui souffre d’une profonde entaille au bras. Les victimes sont désormais hors de danger. Deux agresseurs étaient recherchés par la police.

 

L’enquête, confiée au commissariat local, débute à peine. Les deux victimes n’avaient pas encore déposé plainte ce dimanche soir. Mais sur place, témoins directs et indirects, commerçants et proches des victimes accusent tous les pickpockets sévissant dans ce secteur, bordant le périphérique parisien. «Ils sont parfaitement identifiés, on sait même où ils se postent pour observer les passants, et où ils se partagent leur butin», assure un commerçant, qui refuse de donner son nom, par peur des représailles.

 

La municipalité accusée

Une première altercation aurait eu lieu la veille entre le jeune homme, fils d’un vendeur de vêtements du quartier, et le groupe de voleurs à l’arrachée. Ces derniers seraient revenus à la charge dimanche, d’abord sans arme, puis munis d’une machette. «J’ai entendu les cris, je suis sorti et j’ai vu le jeune homme se débattre de loin», décrit un restaurateur. La seconde victime, le gérant d’une petite boutique de la rue Lecuyer, a été blessée en tentant de s’interposer. Les agresseurs ont ensuite pris la fuite.

Cette agression soulève l’émoi et la colère dans ce secteur des Puces, plus populaire que celui des antiquaires, où les biffins disputent l’espace aux étals autorisés. «Les vendeurs à la sauvette, ça a toujours existé ici, explique une ancienne du quartier. Mais ce qui est nouveau, c’est cette violence.» Fin mai, déjà, un homme est mort dans une bagarre, rue des Entrepôts, non loin d’ici.Parmi les commerçants, la colère gronde : «On est complètement livrés à nous-mêmes ici, estime un restaurateur. Quand la police vient, elle interpelle quelques vendeurs à la sauvette, mais elle ne fait rien contre les pickpockets.» L’une de ses voisines renchérit : «On n’ose rien dire, parce qu’on est insultés et menacés en permanence.» Certains accusent la municipalité : «On ne voit jamais la police municipale.» Antonio, lui, se dit prêt «à venir travailler armé».

Bientôt des opérations de police conjointes entre Paris et 93

Les Puces, 4 millions de visiteurs par an, à la lisière entre Paris et Saint-Ouen. Comment assurer la sécurité de ce quartier touristique et en proie à la délinquance ? Mis en cause par les commerçants, le maire (UDI) de Saint-Ouen, William Delannoy, estime qu’il ne peut faire davantage : «Nous avons déjà recours à des vigiles privés, qui coûtent 20 000 € à la ville. Mais je ne peux pas mobiliser la police municipale, qui a déjà d’autres missions.» L’édile en appelle donc à l’Etat : «Pourquoi ne voit-on pas sur ce site touristique la police et l’armée comme dans d’autres lieux à Paris ?»

Du côté de la préfecture, on rappelle qu’une brigade spécialisée, rattachée au commissariat de Saint-Ouen, existe bel et bien. Mais on annonce surtout que le préfet de Seine-Saint-Denis et le préfet de police de Paris s’apprêtent à lancer des opérations conjointes sur ce secteur, «peut-être dès le mois de juillet», après un travail préparatoire de plusieurs mois. Des réunions de concertation doivent permettre d’associer tous les acteurs concernés, parmi lesquels les représentants des commerçants des Puces.

 

Source : leparisien

Députés tabassés – Cela se passe comme cela au Venezuela…

Publié par Guy Jovelin le 10 juillet 2017

Venezuela – Le parlement envahi par des hommes armés de bâtons et de barres de fer qui rossent les députés de l’opposition.

Les images montrent une véritable prise d’assaut du parlement. Les assaillants semblent être des partisans du président Maduro, mais celui-ci nie toute implication dans ces tentatives de lynchage de parlementaires.

 
 

La Patrie, aux grands hommes reconnaissante

Publié par Guy Jovelin le 10 juillet 2017

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Bernard Plouvier

Certes, la grandissime Simone ne sera nullement la première femme à être panthéonisée, mais elle sera la première à y entrer avec la dépouille de son mari, pour complaire aux exigences familiales et personnelles (on est modeste ou on ne l’est pas). 

Une panthéonisation n’est toutefois pas un gage de reconnaissance durable de la Nation. Le premier quidam défunt à avoir été admis, le 4 avril 1791, en l’église Sainte-Geneviève, non encore achevée à l’époque, le sieur Honoré Riquetti, ci-devant comte de Mirabeau (et superbe canaille incestueuse, en plus d’avoir été escroc, plagiaire, flambeur, écrivain pornographique, coureur de dot et pilier de bourdeaux – comme l’on disait à l’époque), en fut chassé ignominieusement le 21 septembre 1794… le jour même où l’on y amenait, en grande pompe patriotique, la dépouille de Jean-Paul Marat, que l’on chassera le 26 février 1796.

Sur les sept premières panthéonisations de la période révolutionnaire, soit de 1791 à 1799, seule la dépouille de René Descartes (N°4) ne fut pas sortie, à la différence, outre les sieurs Mirabeau et Marat déjà envisagés, de messieurs Arouet-« Voltaire », Le Peletier de Saint-Fargeau, Jean-Jacques Rousseau et du général comte de Dampierre tué à l’ennemi… et les quatre autres admissions votées par les pitres sanguinaires de la Convention Nationale (variante, au choix : les héros des années 1792-95) ne furent jamais réalisées (il s’agissait de deux adolescents et deux hommes tués à l’ennemi : Nicolas Beaurepaire, Joseph Viala et Joseph Bara, enfin le député Claude Fabre, représentant de l’Hérault).

Très intelligemment, en effet, après les bacchanales et les turlupinades de l’An II, les conventionnels de bon sens avaient fait voter, le 8 février 1795, un décret exigeant un délai de dix années après la mort d’un citoyen réputé « grand homme » avant d’admettre sa dépouille à l’honneur patriotique par excellence.

Nul ne peut en effet prévoir l’évolution, si changeante, des us et coutumes politiques, ni celle des critères d’admission et d’exclusion. Napoléon Ier, toujours pressé, annula l’un des rares décrets sensés des conventionnels et fit entrer 43 hommes (dont 18 militaires) durant son règne.

Notre nouveau Président, fortement sollicité par une communauté parfois réputée avide de distinctions, n’a pas eu la sagesse d’attendre avant de panthéoniser le couple Veil. Qui sait si, dans dix ou quinze ans, un gouvernement populiste ne chassera pas la dépouille de « Simone du déclin nataliste », la grande pourvoyeuse des morts fœtales par convenance maternelle ?

 

Source : synthesenationale