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mardi, 03 octobre 2017

Terrorisme : la faute à pas de chance !

Publié par Guy Jovelin le 03 octobre 2017

Rédigé par notre équipe le 02 octobre 2017

Les jours se suivent et se ressemblent terriblement. La France est un vaste champ dans lequel les terroristes s’en donnent à cœur joie tandis que les autorités détournent le regard. Le nouvel attentat perpétré hier à la gare Saint-Charles de Marseille rappelle cette triste réalité. Les « Allah akbar » sont scandés dans nos rues, mais il est de bon temps de parler d’ « internationale terroriste ». La classe politique est plus prompte à partager son émoi qu’à régler un problème sécuritaire pourtant en grande partie maîtrisable.

« La France va devoir vivre avec le terrorisme ». Manuel Valls, Premier ministre, expliquait au lendemain de la tuerie de Nice que le terrorisme était devenu consubstantielle à la France et qu’au fond, il fallait subir et être assez chanceux pour ne pas trouver la mort en allant acheter son pain ou en ayant l’idée saugrenue d’assister à un spectacle. Cette chance, deux jeunes femmes ne l’ont pas eu hier alors qu’elles se trouvaient devant la gare SNCF de Marseille. Une égorgée, l’autre éventrée par un individu qui crie « Allah Akbar ».

Le carnage aurait pu être plus grand encore si les militaires de la force Sentinelle n’étaient pas intervenus rapidement et n’avaient pas éliminé ce terroriste décidé à leur planter sa lame dans le corps. Les militaires français ont fait preuve de leur courage et de leur utilité, mais le redéploiement voulu (il faut comprendre par « redéploiement » l’arrêt de leur mission de surveillance et de protection) suivra son cours. En attendant, deux innocents sont à ajouter au tableau macabre du terrorisme en France. Des victimes qui se succèdent et des terroristes qui ont toujours un profil qui illustre le laxisme de l’Etat et de la Justice.

Un laxisme coupable

Cette fois-ci, il ne s’agit pas d’un fiché S, mais d’un délinquant multi-récidiviste en situation irrégulière sur le territoire français. De nationalité tunisienne, le terroriste du jour n’a peut être pas réussi à s’intégrer à une nation française décidément trop raciste et islamophobe… Encore une « chance pour la France » qui n’a pas trouvé sa voie ou celle du moins qu’avait en tête la gôche morale. Cette même gôche qui a refusé de parler d’un attentat islamiste après les faits. Gérard Collomb, ministre de l’Intérieur à la vision déficiente, tweete instantanément qu’il se rend à Marseille. Pour y faire quoi ? Pour expliquer qu’il faut continuer dans la pas d’amalgame et qu’il est difficile de mettre cet attentat sur le dos de l’islamisme radical ? Il est vrai que des meurtres au cri d’Allah Akbar peuvent faire penser à la piste basque…

Le gouvernement préfère entrer dans la ritournelle de l’émotion et attend sagement que l’Etat islamique revendique l’attentat. C’est désormais chose faite, mais rien, encore une fois, ne sera entrepris pour que de tels massacres n’aient plus lieu. Est-il possible de prévenir toutes les attaques sur notre sol ? Malheureusement, les politiques ont raison en affirmant que non. Toutefois, bien des vies auraient pu être épargnées si l’exécutif et la Justice remplissaient leur mission. Des centaines, si tous les fichés S, multirécidivistes, djihadistes de retour de Syrie et sympathisants islamistes déclarés étaient neutralisés et non libres de préparer des attaques et vivant des allocations.

Les bien-pensants répondent qu’un état de droit ne peut pas mettre en prison des individus qui n’ont pas encore tué. La France ne doit pas devenir une expression réelle de Minority Report. L’argument est faux est sert les actions terroristes. Un individu qui a déclaré sa joie de voir des innocents mourir sous les coups du terrorisme a sa place en prison jusqu’à la fin de ses jours. Ceux qui sont déjà passés à l’action, plus encore. L’Etat de droit devient synonyme de déliquescence morale et de trahison du peuple. Un peuple qu’on égorge et qui n’a droit qu’à une émotion feinte. Les cadavres pourront s’accumuler sous les fenêtres des ministres, la réponse des autorités ne changera pas tant qu’un grand coup de balai ne sera pas donné.

 

Source : 24heuresactu

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