19% des personnes présentes dans les programmes étudiées étaient perçues comme « non-blanches », selon le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA), en grande partie grâce aux fictions américaines. Contre 16% en 2015.
« On a franchi un palier« , a souligné Mémona Hintermann, conseillère du CSA en charge des questions de diversité. La proportion de personnes perçues comme « non-blanches » a augmenté dans tous les genres télévisuels, mais cette tendance est particulièrement visible dans la fiction (23% contre 17% en 2015).
Mais ce n’est pas les fictions françaises qui sont les plus diverses : la part des personnes « non blanches » y est de 20% contre 29% dans les fictions américaines.
« Il y a un bond en termes de volume. Mais des problèmes persistent en termes de représentation« , nuance Mémona Hintermann. Les personnes perçues comme « non-blanches » occupent plus souvent des rôles à connotation négative – elle occupent 31% de ceux-ci. Leur proportion est notamment très fortement supérieure dans les activités marginales ou illégales (45%). […]
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