Le grand vainqueur des élections hongroises du 8 avril dernier est chrétien. C’est lui qui, le premier en 2015, a refusé la politique des quotas de migrants imposée par l’Union européenne et entraîné à sa suite les pays du groupe de Visegrád : Pologne, République tchèque et Slovaquie. La résistance a fait tache d’huile ; les derniers résultats électoraux en Autriche et en Italie tendent à prouver que ces démocraties d’Europe de l’Est ne sont pas les seules à ne pas accepter le Grand Remplacement des peuples.
Malgré les pressions de toutes sortes (accusations de corruption, dénonciations d’un régime dictatorial, bâillonnement de la presse), le peuple hongrois a tenu bon et assuré une majorité au pouvoir en place pour poursuivre sa politique jusqu’en 2022.
La plupart des observateurs n’ont rien compris ; ils estiment avoir affaire à une population simplement « xénophobe », mue par la peur de l’étranger. Alors que l’histoire de la Hongrie à elle seule justifie cette volonté de protéger à tout prix sa souveraineté. Catholique depuis l’an mille, ce pays n’a cessé de payer le prix de la soumission à d’autres : absorbé par l’Empire ottoman en 1541, mis sous tutelle par l’Empire austro-hongrois, dépecé par le traité de Trianon en 1920, c’est la deuxième nation après l’URSS à tomber sous le joug communiste en 1947. Après la chute du communisme, la Hongrie retrouve sa souveraineté ; elle n’entend plus se laisser dicter sa conduite par d’autres !
Pour faire face à la longue du plan Soros qui souhaite faire de l’Europe un grand ensemble mondialisé, Viktor Orbán oppose son « illibéralisme », doctrine qui repose sur des principes chrétiens, seuls valables pour faire contrepoids à l’idéologie mondialiste. Un peu à la manière de Vladimir Poutine, qui s’appuie sur le retour de l’Église orthodoxe en Russie pour réaliser l’unité et le bien commun. La nouvelle Constitution hongroise de 2011 établit le christianisme comme principe fondateur du pays. Symbole fort, la Sainte Couronne de saint Étienne datant de l’an mille prend sa place au sein du Parlement. Les valeurs chrétiennes comme le mariage défini comme l’union d’un homme et d’une femme et la protection de la vie humaine depuis sa conception sont inscrites dans le marbre de la Constitution. Le gouvernement prend des mesures pour limiter le nombre des avortements (aides retirées à certaines cliniques, soutien des familles hongroises, encouragement de la maternité et mise en place de centres d’information). De 206.000 avortements par an en 1973, la Hongrie est passée à seulement 31.000 en 2015.
Viktor Orbán assume parfaitement ses choix ; selon lui, seul le modèle chrétien protège l’individu, la famille, la nation. Il justifie son refus d’accueillir les quotas de migrants à la lumière de sa foi : « Notre politique est morale et juste, notre attitude est celle des hommes bons car nous disons que l’aide doit être exportée là où se trouve le problème » (Discours au congrès de l’Alliance des intellectuels chrétiens, septembre 2017). Pour vivre en paix, la Hongrie doit sauvegarder son homogénéité culturelle et ses racines chrétiennes. Tout le contraire de ce qu’enseignent les élites européennes !
La déclaration de Viktor Orbán au soir des élections d’avril : « J’aimerais aussi remercier ceux qui ont prié pour nous… pour moi. Soli deo gratia ! » est symbolique de la victoire d’une autre Europe pétrie de valeurs chrétiennes, ciment de l’unité de la nation hongroise !
Source : bvoltaire
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