C’est un fait, le terrorisme ne vise plus uniquement les sites connus et très fréquentés. Tout est désormais sur la liste des terroristes et quiconque n’est pas en burka est susceptible de tomber sous les balles et les coups de couteau. Les habitants de La-Seyne-sur-Mer ont quant à eux dû éviter les coups de cutter lancés par une fanatique islamiste. Et comme à Trèbes, c’est un supermarché qui a été la cible d’une femme dont le nom n’a pas été donné dans les médias. Pas de nom, c’est qu’il ne sonne certainement pas assez français. Il faut continuer à balancer des « pas d’amalgame » à tout va donc le plus simple est de ne présenter qu’une partie des faits.
Circulez, y a rien à voir !
Et les faits sont encore une fois peu reluisants. L’islamiste née en 1994 est connue pour des faits de droit commun. On n’en saura pas plus sinon qu’elle a été mêlée à des affaires de violence. Autant gagner du temps et poser la question qui fâche tant les gauchistes : pourquoi un tel profil est encore libre de ses mouvements ? Pour ne pas être radicalisée en prison diront les défenseurs des libertés (des coupables)…
Il faut croire qu’ils n’ont pas retenu leur leçon à Charlie Hebdo ni les trop nombreuses autres qui ont suivi. Le pire est que l’Etat est lui-même démissionnaire. Après les « tous unis » non dénués d’arrières pensés politiques lancés par Hollande, Macron compose le « je m’en fous ». Si Trèbes a marqué les esprits en raison de la bravoure d’Arnaud Beltrame, les attentats qui ont suivi sont passés dans l’actualité comme passe un fait divers pas assez sanguinolent pour que la machine se mette en route et en boucle.
Un attentat au couteau en plein cœur de Paris ? Ce n’est pas assez pour que Macron sorte du fort de Brégançon. Tout se gère depuis son lieu de villégiature nous a-t-on dit. Si tout se gère à distance, pourquoi multiplier les voyages ? La réponse à l’attentat d’hier est encore pire puisque maintenant on ose s’interroger sur le caractère terroriste de cette double tentative de meurtre. L’homme qui a été poignardé à deux reprises, la caissière qui s’est interposée en risquant sa vie ont été les victimes d’une femme « malheureuse dans la vie ». Si tous les malheureux et les déprimés commentaient des attentats, la France serait bien dépeuplée en quelques jours…
Une expertise médico-légale plus tard, la jeune femme est déclarée responsable de ses actes au grand soulagement de la raison. Responsable mais coupable ? Peut-être pas à la vitesse où vont les choses. Poignarder des êtres humains qualifiés de « mécréants » en criant « Allah Akbar » n’est pas forcément un signe d’acte terroriste… Pas assez de sang, pas assez de victimes, pas assez d’armes donc pas besoin de tirer les conclusions d’une nouvelle attaque contre notre pays. Ce nouveau degré atteint dans l’échelle du déni est des plus préoccupants. Pauvre France !
Les commentaires sont fermés.