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vendredi, 27 novembre 2015

LE "GRAIN DE SEL" HEBDOMADAIRE DE JEAN-CLAUDE ROLINAT

Publié par Guy Jovelin le 27 novembre 2015

LE GOUVERNEMENT EST-IL COUPABLE DE NON ASSISTANCE A PEUPLE EN DANGER ? L’assassinat de militaires et d’enfants par le « Toulousain » Mohamed Merah, le meurtre d’une jeune femme à Villejuif, l’agression de passagers dans le Thalys par un autre Mahométan tout comme la tuerie au siège de « Charlie Hebdo » et celle de l’épicerie casher de la Porte de Vincennes, tous ces actes criminels n’auraient-ils pas dû interpeller les autorités plus tôt et les amener à prendre, déjà, des mesures draconiennes de protection des populations civiles ?


LE "GRAIN DE SEL" HEBDOMADAIRE DE JEAN-CLAUDE ROLINAT
A croire que tous ces « avertissements » n’auront servi à rien. Il aura fallu attendre le massacre de masse du funeste vendredi 13 novembre 2015 pour qu’enfin,  le Président de la République réagisse et que, sans doute, les belles âmes socialistes et autres « bobos » prennent conscience non pas du danger, mais du péril. Car si le recueillement est nécessaire, les fleurs et les bougies ne viendront pas à bout de la barbarie.
QUELLES MESURES AVAIENT-ELLES ETE PRISES APRES L’ATTAQUE DE « CHARLIE » ?
Le renvoi immédiat dans leur pays de tous les étrangers ayant fait l’objet d’une fiche « S » avait-il été décidé ? Non.
L’internement administratif ou, à tout le moins, la surveillance sous bracelet électronique des Français faisant aussi l’objet d’un tel fichage, avait-il été arrêté ?  Non.
L’autorisation du port d’armes par les policiers et les gendarmes en dehors de leurs heures de service avait-elle été donnée? Non.
L’arrestation, puis l’expulsion des imams aux prêches extrémistes prononcés en arabe avaient-elles été envisagée puis exécutées ? Non.
La fermeture des quelques 80 mosquées  salafistes comme celle de Lunel, grosses pourvoyeuses de  djihadistes, avait-elle été faite ? Non.
Et la dénonciation des accords de Schengen et le rétablissement des contrôles aux frontières ? Non 
Le nettoyage définitif des quartiers et autres cités « sensibles » où perdurent trafics de drogue et d’armes de guerre avec, comme le réclame une sénatrice socialiste des Bouches du Rhône, le recours de l’armée,  avait-il été ordonné ? Non !
On pourrait continuer comme ça cette triste litanie qui souligne avec cruauté l’impéritie des responsables gouvernementaux. Le Président  Hollande à la triste mine, avec un air grave, sans doute profondément marqué par la tuerie du Bataclan,  s’est transformé en  quelques jours,  en quelques heures, en chef de guerre. Si l’Etat islamique était  déjà  l’ennemi public numéro un, que n’a-t-il été copieusement et quotidiennement bombardé en Syrie ! Fallait-il attendre un tragique bilan de 130 morts et de plusieurs centaines de blessés dont certains garderont à vie de grave séquelle d’une soirée ponctuée par des larmes ? La cécité de nos actuels dirigeants  comme celle d’ailleurs, dans une moindre mesure, de leurs prédécesseurs, était – est ? -   incommensurable. Ajoutons à cela l’angélisme du ministère de la justice libérant par anticipation des fripouilles patentées  et nous avons un cocktail….explosif !  Et pour toutes ces excellences, ce n’est pourtant pas faute d’avoir été informées et d’avoir reçu des signaux alarmants. La preuve a été administrée que parmi des centaines de milliers de vrais et faux réfugiés originaires des théâtres d’opérations du Proche-Orient, se sont glissés des terroristes islamistes. Mais ceux qui, comme nous, annonçaient ces potentialités, étaient traités de sans-cœur et accusés de xénophobie. Les faits nous ont donné raison.
DESIGNER L’ENNEMI
Par peur de stigmatiser une catégorie de la population – le fameux « pas d’amalgame ! »- les pouvoirs publics ont rechigné à désigner clairement l’origine ou l’inclination philosophique et religieuse de ces barbares venus semer la mort parmi des populations civiles. Pourtant ces criminels ne viennent pas de la planète Mars, ils ne sont ni Esquimaux, ni Papous, encore moins Patagons ! Le Président lui-même devant les parlementaires réunis en Congrès à Versailles,  contrairement à son Premier ministre, reconnaissons  à ce dernier cette franchise quand il parle de « terroristes islamistes »,  n’a pas franchi  cette mystérieuse frontière sémantique qui consiste à nier l’évidence. Nos anciens de 14-18 ou de 40-45 n’hésitaient pas, eux, et n’avaient pas cette pudeur de midinette : l’ennemi c’était le « boche » ! Aujourd’hui l’ennemi c’est le terroriste islamiste et si, d’évidence, tous les musulmans,   Dieu merci, ne sont pas des terroristes, tous les terroristes islamistes sont des Mahométans ou se réclament du Coran, voir le communiqué  de Dae’ch revendiquant la paternité des attentats. Les gouvernements arabes de pays amis comme l’Egypte, la Jordanie, la Tunisie – cruellement frappée elle aussi – ou le Maroc,  l’ont compris. Et ça n’empêche nullement leurs populations de pratiquer librement et traditionnellement leur culte et leurs dirigeants de surveiller les agitateurs radicalisés. L’Algérie post française du FLN n’a pas hésité dans les années 1990 , à mener une guerre farouche  contre le Front Islamique du Salut (FIS). Pour revenir à notre pays, tous ces évènements signifient que, malgré l’attaque contre l’équipe rédactionnelle de « Charlie » et l’hyper casher, les imams radicaux avaient toujours pignon sur rue et que leurs mosquées restaient opérationnelles. Et ce n’est pas l’arrestation – provisoire à ce jour – de « l’Emir blanc » de l’Ariège et son inculpation pour la détention illégale d’un fusil de chasse qui nous rassurera ! Tout le monde, à la campagne, légalement ou non, a un fusil de chasse ! La détermination du gouvernement de combattre le « radicalisme » religieux devrait conduire, en toute logique, au démantèlement de tous les réseaux salafistes, wahhabites et autres « Frères musulmans ». « Wait and see » comme disent les anglo-saxons, nous demandons à voir….En attendant, les familles des victimes du drame du 13 novembre ne seraient-elles pas habilitées à se constituer en un collectif qui porterait plainte contre « X » pour non-assistance à personnes en danger ? Ce n’est pas la cérémonie – nécessaire -  organisée aux Invalides en mémoire des 130 victimes, qui règlera le problème du terrorisme, pas plus que le pavoisement de notre pays en bleu-blanc-rouge,  conseillé et  exceptionnel ce seul jour-là. Pour ma part, mon drapeau restera en berne. Pour un bon moment…
 
Jean-Claude ROLINAT

vendredi, 20 novembre 2015

LE "GRAIN DE SEL" HEBDOMADAIRE DE JEAN-CLAUDE ROLINAT

Publié par Guy Jovelin le 20 novembre 2015

DJIHADISTES : L’INTERNEMENT PREVENTIF C’EST POSSIBLE, L’AMERIQUE L’AVAIT FAIT AVEC LES JAPONAIS EN 1942 ! Les massacres du vendredi 13 novembre n’autorisent plus une seule seconde d’hésitation, il y a péril dans la demeure. Après les terrasses de cafés et une salle de concert où sont morts des français sous les balles de tout un réseau de terroristes islamistes, d’autres lieux drainant un nombreux public – cinémas, grands magasins, bateaux de croisières, stations de sports d’hiver, marchés de noël , rames de trains et du métro, gares, aéroports, avions - pourraient être des cibles faciles pour les assassins pratiquant « la guerre sainte » contre les « mécréants », comme l’atteste un communiqué de l’Etat islamique.


LE "GRAIN DE SEL" HEBDOMADAIRE DE JEAN-CLAUDE ROLINAT
Le rapport du « faible au fort », c’est-à-dire une tentative par  des groupes minoritaires dans une société donnée de faire plier un Etat ou un organisme beaucoup plus fort, ce qui existe dans la dissuasion nucléaire par exemple, a  tragiquement été illustré ce vendredi 13 novembre au soir avec le massacre de 129 innocents. Investissement criminel minimum pour un « profit » maximum. La nation est sidérée, les Français pleurent leurs morts et l’Etat ne prend pas les mesures radicales qu’il devrait  mettre en œuvre. Face à cette horreur, nous avons un discours lénifiant et quelques mesures arrêtées pour rassurer, dans un premier temps, un public justement angoissé. Sarkozy propose le bracelet électronique pour les suspects potentiels, Hollande dit qu’il va saisir le Conseil d’Etat….On croit rêver…Des milliers d’assassins potentiels grouillent  dans nos banlieues mais ces messieurs, comme jadis les Byzantins dissertant sur le sexe des anges alors que le Turc campait aux portes de Constantinople, divergent sur la constitutionnalité de telle ou telle décision. Les terroristes binationaux se verront retirer leur nationalité française, ils s’en moquent comme de leur première paire de babouches !
A SITUATION EXCEPTIONNELLE, COUP DE POING EXCEPTIONNEL
Tandis que le Président de la République hésite à désigner clairement l’ennemi contrairement à son Premier ministre qui parle, lui, de « terroristes islamistes », et que les Français découvrent avec stupéfaction que les criminels sont des individus de nationalité française grâce à l’inique droit du sol, la police et les services de renseignements viennent de démontrer, malgré quelques failles, l’excellence de leurs compétences. Bombarder les postions de Dae ‘ch en Syrie, c’est bien. Renouer avec Bachar Al Assad, ce serait mieux. Frapper l’Etat islamique alors que dans le même temps Paris  flirte dangereusement avec le Qatar et l’Arabie Saoudite, monarchies musulmanes particulièrement rétrogrades en dépit de leur modernité de façade, et arme des bandes de « Syriens libres » qui refilent leurs armements aux rebelles,  tout cela est complètement schizophrénique.
Le 7 décembre 1941, « Tora, Tora ! », la flotte américaine du Pacifique ancrée à Pearl Harbour dans les îles Hawaï, était attaquée par  de volumineuses escadrilles japonaises. Bilan,  des milliers de morts et des navires de haute ligne au fond de la mer. Dans un premier temps le gouverneur local,  transmettant ses pouvoirs aux autorités militaires, faisait incarcérer un millier de résidants japonais ou d’origine japonaise. Dès le 19 février 1942, cette mesure était étendue  sur tout le territoire  des Etats-Unis   à tous les Japonais ou naturalisés nippo-américains par le Président Roosevelt.  C’était, en gros, 120 000 personnes qui prenaient le chemin des déserts de Californie ou du Nevada où elles y resteront assignées à résidence dans des camps de fortune pendant toute la durée de la guerre. Beaucoup, la majorité, étaient innocentes de toute complicité avec l’Empire du soleil levant mais, principe de précaution, elles avaient été regroupée en des lieux faciles à contrôler.  25 000 d’entre elles souhaitant échapper à ces mesures restrictives, s’engageront dans l’armée des Etats-Unis. Ce qu’une « grande démocratie » comme l’Amérique a fait en des moments exceptionnels – la guerre, et nous sommes en guerre, dixit François Hollande ! – un pays comme le nôtre peut le faire. Il y a seulement quelques milliers de fiches de police classées « S », c’est-à-dire des documents  qui recensent des gens suspectés de militantisme islamiste ou des voyous déjà condamnés pour des faits de délinquance classique ou carrément des actes « djihadistes ». Des prédicateurs salafistes et des mosquées du même métal sont dans le collimateur des autorités policières. Les moyens manquent pour surveiller tout ce petit monde. Il faut donc se résigner à modifier notre droit, rapidement, pour permettre la mise en résidence surveillée ou l’incarcération de ces malfaisants potentiels. «  On ne fait pas d’omelette sans casser d’œufs « , dit un vieux  dicton. Au pire, mieux vaut commettre quelques erreurs judiciaires  que d’avoir à pleurer des centaines de morts. La bataille d’Alger a été gagnée en quelques mois par les paras de Massu et de Bigeard. Mais le gouvernement socialiste de l’époque – déjà ! – leur avait donné les pleins pouvoirs. La fin dramatique de l’Algérie française n’a pas été la conséquence de cette période, bien au contraire. Les gens pouvaient à nouveau fréquenter les cafés et reprendre en toute sécurité les transports en commun.  « Là où il y a une volonté, il y a un chemin «. Et surtout, ne vous demandez pas comment faire, matériellement. Le Sheriff Joe Arpaio, constamment réélu dans le comté de Phoenix, Etat  d’ Arizona, a la solution ! Nous ne pouvons pas accepter d’être à la merci d’hommes et de femmes qui n’ont aucun respect pour la vie, la leur comme celle des autres. Allons-nous nous faire tirer comme des lapins, aller aux spectacles la peur au ventre, refuser de vivre normalement, tout cela parce que quelque fêlés interprètent littéralement des textes vieux de 14 siècles ? Tuer, nous venons de le voir et ça fait froid dans le dos,  c’est simple : un homme, une volonté, une arme. Et bien,
 
La République française doit prévenir avant de guérir, anticiper sur un futur macabre qu’elle refuse. La mise hors d’état de nuire, préventivement, s’impose. Les autorités ont des noms, les moyens humains et matériels à leur disposition, armée, police, gendarmerie : il leur faut agir, vite et massivement. La patrie est en danger, quand il s’agit de choisir entre la vie et la mort les arguties juridiques ne tiennent pas.
Jean-Claude R O L I N A T

vendredi, 13 novembre 2015

LE "GRAIN DE SEL" HEBDOMADAIRE DE JEAN-CLAUDE ROLINAT

Publié par Guy Jovelin le 13 novembre 2015

COLLEGES : MIXITE SOCIALE OU MIXITE RACIALE ?
Le gouvernement veut brasser de force des populations hétérogènes, mixer les élèves de collèges réputés calmes où l’on travaille et s’instruit, avec ceux d’établissements en grandes difficultés. En quelque sorte, exporter le cancer et ses métastases. Et cela dans la plus pure hypocrisie : aucun des enfants de nos hiérarques, ou prétendus tels, n’iront dans des collèges de « quartiers difficiles » et autres « zones de non droit » , les cache-nez sémantiques pour désigner les quartiers ethniques.


LE "GRAIN DE SEL" HEBDOMADAIRE DE JEAN-CLAUDE ROLINAT
 
« Raciale », mixité « raciale » ? Cachez ce vilain mot qui désignerait, au demeurant, une « chose » qui n’existe plus, «  couvrez ce mot que je ne saurais voir » pour paraphraser Molière dans son célèbre Tartuffe, et substituons lui le vocable plus aimable de « social ».  Après  l’aggravation des sanctions prévues à l’article 55 de l’inique loi SRU –« solidarité et renouvellement urbain »  – pour les communes de plus de 3500  habitants qui ne rempliraient pas l’obligation d’avoir au moins 20% de logements sociaux (1), le gouvernement de la République socialiste française  vient de lancer le 10 novembre un nouveau plan expérimental pour en finir, parait-il, avec les « collèges-ghettos ».
LE REEL REPRENDRA LE DESSUS : « CHASSEZ LE NATUREL, IL REVIENT AU GALOP…. »
En fait, de quoi s’agit-il ? En apparence l’idée vendue semble généreuse et partir d’un bon principe dans l’offre égalitaire d’un enseignement de qualité.  L’idée de Najat Vallaud Belkacem, ministre de l’éducation dite « nationale », est d’impliquer les collectivités territoriales concernées  dans le brassage des élèves des collèges issus de différents quartiers, en partant du principe que certains de ces derniers  répondraient  bien à une typologie sociale spécifique. Or, il n’est pas toujours évident que les quartiers réputés « défavorisés » n’hébergent que des enfants en grandes difficultés, ni que ces derniers soient obligatoirement tous issus de milieux pauvres. Et jadis,  nombre de « pauvres » se sont  extraits de leur milieu d’origine   grâce notamment aux bourses et à leurs qualités personnelles. De même qu’un humoriste voulait mettre les villes à la campagne, Dame Belkacem veut mettre les effectifs d’enfants difficiles dans des collèges réputés calmes. Déplacer les problèmes en quelque sorte au lieu de tenter de les résoudre à la base, in situ. En fait, la carte scolaire sera redessinée en faisant déplacer quotidiennement des enfants sur de longs parcours      avec toutes les nouvelles contraintes horaires entrainées pour les parents. Il était quelque peu croustillant à cet égard de visionner un reportage télévisé , je ne sais plus sur quelle chaine, dans lequel on pouvait voir et entendre des mamans  visiblement d’origine maghrébine par leur tenue, souhaiter que leur progéniture soit mélangée  « à des Français » ce qui, en passant,  révèle deux choses : une, si elles ont la nationalité française, elles ne se considèrent pas comme telles, deux, elles se rendent compte que dans des classes où cohabitent des enfants issus des « quatre coins du monde », les élèves peuvent difficilement s’intégrer, à plus  forte raison s’assimiler à la société d’accueil. La ministre s’imagine-t-elle que des parents ayant la chance d’avoir une situation sociale disons « normale » ou aisée vont, de gaité de cœur, accepter que leurs marmots soient scolarisés dans d’improbables collèges, loin de chez eux, où l’anarchie, la violence et la drogue s’imposent en  toute impunité ? Combien de  structures scolaires où les enseignants vont au boulot la peur au ventre en rasant les murs ?  Dans un récent article de France TV info on pouvait relever avec intérêt cette déclaration : « - Céline (le prénom a été changé), mère d’une jeune lycéenne scolarisée dans le 12 ème arrondissement de Paris, a toujours respecté la carte scolaire .Lorsque sa  fille est entrée au collège, l’établissement accueillait des classes d’enfants plutôt favorisés. En quatre ans, son quartier est devenu plus populaire et le collège est désormais  en zone d’éducation prioritaire. Avec 37 élèves par classe, le personnel encadrant est complètement dépassé, raconte la mère. Les élèves perturbateurs ont fait craquer certains professeurs qui ne pouvaient pas tenir leurs  classes. Ma fille n’a pas eu de cours d’anglais pendant trois ans faute d’enseignant avec les nerfs suffisamment solides ». Edifiant…La démonstration est faite que ce n’est pas forcément le lieu géographique qui détermine la mauvaise ambiance scolaire,  mais le manque de moyens rationnels mis à la disposition d’une véritable Education réellement NATIONALE. Les recettes ? une discipline appliquée avec intransigeance par des maîtres bien formés – pas des jeunes que l’on envoie au casse-pipe sans préparation, rappelez-vous l’excellent film « La jupe » avec Isabelle Adjani - l’implication physique et financière des parents d’élèves difficiles avec , s’il le fallait, l’internement  des trublions   dans  ce que l’on appelait jadis des « Maisons de correction », Sans oublier  une rénovation des bâtiments et de leurs équipements qui donnent envie d’apprendre, l’enseignement des valeurs de base indispensables à la vie en société, le port d’un uniforme identifiant l’élève à son école selon le modèle britannique, et arrêter de surcharger les classes en ouvrant toujours et toujours plus les vannes de l’immigration, voici quelques pistes pour freiner l’un des maux français. Car, même si les dérogations à la carte scolaire seront plus encadrées, rien ne pourra empêcher papa et maman de faire preuve d’imagination pour que leur jeune progéniture échappe aux collèges-ghettos des cités du même tabac. On n’arrête pas l’eau des rivières qui débordent, l’eau s’infiltrera toujours par tous les interstices.
 
LA VOIE ROYALE PAR LE PRIVE ?
Najat et ses sbires du ministère ont même imaginé une répartition des effectifs dans des collèges situés sur un même axe, une ligne de tramway par exemple, qui chargerait des élèves, pas tous, du collège A pour les emmener au collège B ! Outre la fatigue  supplémentaire entrainée par ces heures passées dans les transports, les élèves devraient sans doute  s’acquitter du coût de cette prestation. Une sorte de busing en vogue aux Etats-Unis il y a déjà quelques lustres et qui, par cars entiers, faisait se déverser des élèves noirs dans des écoles blanches….Les Américains en sont revenus, car l’ethnie d’origine ne recoupe pas toujours le niveau social des familles. Qui connait les Etats du Sud, sait qu’il y a de nombreux « petits blancs » comme une  émergente et dynamique bourgeoisie noire ! Ce n’est pas Obama qui dirait le contraire…Si d’immenses casernes sans âme où s’entassent des populations diverses encerclent nos villes, nous le devons à des dirigeants qui n’ont pas mesuré les conséquences de leurs actes, le regroupement familial étant l’un des plus maléfiques, n’est-ce pas messieurs Chirac et Giscard d’Estaing ?  Le fameux « bien vivre ensemble »  à la mode française ou « l’accommodement raisonnable » à la sauce québécoise  sont conditionnés avant tout par une question de seuil, de « dosage » et, surtout, de volonté de la part de toutes les parties.  Nous en sommes loin. Aujourd’hui le vin est tiré, il faut le boire. Mais pas aux dépends des enfants, de tous les enfants, à commencer par les petits Français. Le privé a de beaux jours devant lui !

Jean-Claude ROLINAT
 

vendredi, 06 novembre 2015

LE "GRAIN DE SEL" HEBDOMADAIRE DE JEAN-CLAUDE ROLINAT

Publié par Guy Jovelin le 06 novembre 2015

Rédigé le Vendredi 6 Novembre 2015 à 07:00 | 0 commentaire(s)

 

LA VICTOIRE A ELLE SEULE, de RECEP TAYIP ERDOGAN : UNE BONNE RAISON DE DIRE « NON »A LA TURQUIE ! Les élections se suivent, mais ne se ressemblent pas. Après les succès nationalistes, identitaires et conservateurs en Suisse et en Pologne, la Turquie nous a offert ce dimanche premier novembre, un tout autre panorama politique.


LE "GRAIN DE SEL" HEBDOMADAIRE DE JEAN-CLAUDE ROLINAT
L’homme, âgé  de 61 ans, avait quitté la primature de son pays qu’il occupait depuis, en gros, une dizaine d’années, pour  prendre  les fonctions de Président de la République, laissant à son lieutenant Ahmet Datuvoglu le poste de Premier ministre. Avec l’arrière-pensée de modifier la constitution de 1980 pour présidentialiser le régime à son seul bénéfice. Le 7 juin dernier, cette espérance se fracassait sur les  mauvais résultats des précédentes élections législatives : 40,8 % tout de même pour son parti islamo-conservateur l’AKP et 250 députés sur 550 sièges à pourvoir, loin donc de la majorité absolue et des deux tiers pour amender la constitution. Qu’à cela ne tienne,  adoptant les bonnes vieilles méthodes pratiquées au sein de l’Union Européenne consistant à faire revoter les peuples jusqu’à  ce que ces derniers donnent satisfaction, l’autocrate décidait que les Turcs revoteraient à l’automne ! C’est que pour lui, il y avait urgence : les Kurdes du HDP (Parti démocratique du peuple), venaient de faire leur entrée à l’Assemblée nationale avec  un gros bataillon de 80 parlementaires, escortant le CHP, formation héritière du « Kémalisme laïc » avec 132 élus. D’autant que le climat politique , affairisme, corruption, népotisme, devenait franchement mauvais, en dépit d’un indéniable bond  en avant économique, surtout visible dans la Turquie occidentale, aucun observateur objectif ne pourrait le nier.
LA FUITE EN AVANT
Avec une chambre ingouvernable, sans majorité possible, les partis représentés ayant des ambitions contradictoires et les nationalistes ultras du MHP (80 sièges) refusant de servir de  rustine au groupe d’Erdog            an, il ne restait plus à ce dernier qu’à provoquer d’autres élections, anticipées celles-ci.
La situation générale au Proche Orient allait le servir. En représailles à la rupture du dialogue avec  les Kurdes – les « cocus » de l’histoire dans la région, une nation sans Etat – les rebelles nationalistes/marxistes du PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan) passaient à l’action, réactivant leurs «  efficaces «   méthodes terroristes. Tout en mettant à la disposition de ses alliés de l’OTAN la base aérienne d’Incirlik pour des raids contre l’Etat islamique, le gouvernement Turc  frappait prioritairement les bases arrières du PKK aux confins de son pays et de l’Irak. D’ailleurs Erdogan mène une politique ambiguë à l’égard de l’E-I, laissant tantôt transiter armes, hommes et marchandises, tantôt bouclant sa frontière. Le quotidien kémaliste « Cumhuriyet » publiait à ce sujet des photos et une vidéo accablante tendant à prouver des livraisons d’armes aux rebelles extrémistes dès janvier 2014. Les services secrets turcs étant mis en cause, cette affaire aboutissait à l’arrestation d’une cinquantaine de personnes, tous gendarmes, soldats ou magistrats ! Le Président Erdogan était-il au courant, fermant les yeux sur ces manœuvres menées en coulisse, sa main droite ignorant ce que faisait sa main gauche ? Un peu comme les Soviétiques laissèrent en 1944 les nazis écraser les insurgés nationalistes polonais à Varsovie,  il laissa se dérouler la tragédie de Kobané, ville kurde syrienne juste à sa frontière méridionale. 206 civils furent exécutés, femmes comme enfants, par les terroristes de l’E-I, les Kurdes accusant la Turquie d’avoir laissé passer les tueurs….Mais constatant l’inéluctable débordement de la guerre civile syrienne sur leur  territoire – deux millions de réfugiés, vrais ou faux ! -  Ankara s’est alarmé des attentats commis sur son sol le 20 juillet à Suruk (32 morts), et  le10 octobre dans la capitale (97 morts et 250 blessés). Les arrestations se sont multipliées, autant dans les milieux séparatistes kurdes que chez les djihadistes européens avec leur renvoi pour complicité avec l’E-I : plus de 1500 depuis mai et 1100 ont été interceptés à leur arrivée. Dans le même temps le pouvoir a déployé ses muscles à l’intérieur du pays, menaçant la presse d’opposition et rétablissant l’institution des « muhtars », ces sortes de maires quadrillant la Turquie à travers ses dizaines de milliers de villages,  pour en faire des « mouchards » à la botte du régime.
PARI GAGNE
Quitte ou double pour le nouveau « Calife » d’Istanbul, « moi ou le chaos » en quelque sorte, un slogan avec un gout de déjà vu dans notre pays….Accusant l’Europe et  l’occident  en général d’être responsables du problème des réfugiés et autres migrants, ce qui n’est pas totalement faux - le maître d’Ankara n’a pas hésité à esquisser un certain chantage envers  les oligarques de Bruxelles : « vous me payez ou je lâche mes  deux millions de Syriens et d’Irakiens qui vivent dans des camps misérables » ! Ajoutant au passage qu’il considérait que ce même occident était coupable d’avoir transformé la Méditerranée en « un cimetière ». Galvanisés par ses meetings – retenons celui du Zénith  de Strasbourg qui s’est tenu le 4 octobre au mépris de toute neutralité politique ! – le peuple Turc s’est déplacé en masse, apportant une nouvelle victoire au leader du Parti de la Justice et du Développement. Lequel ne se promène jamais lors de ses réunions électorales sans sa femme, la tête couverte, comme toutes les paysannes d’Anatolie, petit clin d’œil envers les musulmans intransigeants.  Dimanche  dernier, contre tous les pronostics, l’AKP en totalisant 49,4 % des suffrages raflait 317 des 550 sièges de députés, majorité absolue pour gouverner seul, insuffisante toutefois pour réformer la constitution dans le sens voulu par Erdogan. Qu’à cela ne tienne, ce dernier, dans la foulée  de cette victoire, a évoqué la tenue d’un référendum. Et exigé la reprise des discussions, chapitre par chapitre,  pour l’adhésion  de son pays à l’Union Européenne, vieux serpent de mer qui  divise les eurocrates et autres europhiles.
N’AYONS PAS LA MEMOIRE COURTE
La Turquie n’est  pas un pays européen, ni  par sa géographie, ni par son histoire, ni par sa culture, ni par sa religion. Si la Turquie entrait dans l’Europe, nous assisterions d’une façon concomitante à une délocalisation accélérée de nos entreprises et à l’explosion  d’une immigration supplémentaire sur l’ensemble des pays européens développés, conduisant à une aggravation incalculable du chômage. Sans parler du processus d’islamisation qui caractérise la société française. ! D’autres sujets peuvent aussi nous interpeller :
-Chypre, membre de l’U-E ,  a un gros tiers de son territoire occupé par l’armée turque et 200 000 Chypriotes grecs ont été chassés de la zone où s’est constituée une prétendue « République turque de Chypre Nord,  la « RTCN » ;
-La Turquie, c’est la négation du génocide arménien, 2 à 300 000 victimes en 1894, 1,5 million de morts entre 1915 et 1916 et 100 000 en 1919 ;
-La Turquie en Europe, c’est le conflit du Nagorny-Karabakh entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan s’invitant chez les 28, la Turquie développant une agressive politique  pantouranienne ;
-La Turquie en Europe, c’est  une violation permanente des  fameux « droits de l’homme » ;
-La Turquie en Europe, c’est la porte ouverte aux grandes migrations asiatiques, la Turquie offrant sa nationalité aux peuples pantouraniens ;
-La Turquie en Europe, c’est accepter la négation du droit des minorités à parler leur langue et à vivre librement leur culture : qu’en pensent les Grecs, et les Arméniens qui rasent les murs en Turquie,  ainsi que les Kurdes dont on nie, justement, ces mêmes droits ?
-La Turquie en Europe, c’est aussi un groupe de 90 députés aux parlements de Strasbourg et de Bruxelles, le plus fort contingent d’euro parlementaires….
Bref, si les mots ont un sens, l’Union Européenne est….européenne et n’a pas vocation à devenir une Tour de Babel. Elle regroupe des peuples issus d’une même civilisation à l’ouest du continent eurasiatique , lesquels forment  des projets communs et  ont  vocation à s’ouvrir à la Russie dans un partenariat intelligent, disons « gagnant/gagnant ». La Turquie, puissance musulmane  incontournable  du Proche Orient, éminemment respectable, tout à la fois moderne et archaïque, ne devrait pas avoir pour objectif d’adhérer à un club qui n’est pas de même nature  que sa société. En ce sens, Erdogan est une menace pour nous. Nous n’avons à offrir à ce grand pays que la coopération, toute la coopération, mais rien que la coopération. Il serait plus honnête de l’afficher clairement.
 
Jean-Claude ROLINAT

vendredi, 30 octobre 2015

CONFIRMATION : LE SOLEIL SE LEVE BIEN A L’EST ET SE COUCHE A L’OUEST…

Publié par Guy Jovelin le 30 octobre 2015

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Le Bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Deux résultats, l'un en Suisse, l'autre en Pologne retiennent cette semaine notre attention.

Après la victoire le 18 octobre de l’UDC, l’Union Démocratique du Centre, qui devient le premier parti en  Suisse ( 29,5 % contre 28,9 % en 2007),  avec 62 élus au Conseil National, la chambre basse du Parlement de Berne, les électeurs polonais viennent de renforcer en Europe ce dimanche 25 octobre, le camp des formations « populistes », comme « ils » disent. Déjà, l’élection d’un Président de la République issu des rangs conservateurs du PIS, le Parti du Droit et de la Justice présidé par Jaroslaw Kaczynski, frère jumeau d’un Président disparu dans le crash de son avion à Smolensk, avait sonné le glas des prétentions des libéraux centristes de la Plateforme civique (PO), dont Donald Tusk est l’échantillon le plus représentatif. Ce dernier sévit désormais à Bruxelles à la tête du conseil de  l’Union Européenne. (UE).

Cette victoire est nette et sans appel. Avec 38 % des voix et 238 sièges à la Diète de Varsovie, la députée Beata Szidio pressentie pour la primature, disposera d’une confortable majorité face à l’opposition libérale du Premier ministre sortant, Madame Ewa Kopacz dont le mouvement n’obtient  avec 23,4 % des suffrages que 135 élus.  Le PIS qui a déjà dirigé la Pologne, assez proche de l’église, se caractérise par un programme social-conservateur, hostile à toutes les attaques contre la famille traditionnelle. Proche des orientations de son voisin Hongrois Victor Orban, le PIS  ne voit pas du tout d’un œil favorable la mise en place de quotas pour les « réfugiés ». Seule ombre au tableau, ce parti, s’il est eurosceptique, se distingue par un Atlantisme affiché allant, par exemple, jusqu’à regretter la signature d’un contrat avec Airbus pour l’achat de 50 hélicoptères « Caracal ». Il est vrai que l’on peut admettre cette attitude sans pour autant l’approuver, compte tenu de nos propres intérêts : la firme américaine Sikorski n’a-t-elle pas des usines en Pologne et le PIS ne se réclame-t-il pas de la doctrine de la  « préférence nationale » ?

AU CANADA, VICTOIRE  DE LA PARTITOCRATIE HEREDITAIRE

A l’Ouest, au Soleil couchant, rien ne va plus, à supposer que tout allait bien auparavant. Après deux mois de campagne électorale à travers tout le Canada, Trudeau junior a été nommé le 19 octobre dernier  Premier ministre de la fédération, le 23e  élu à occuper ce poste. Avec 184 sièges à la Chambre des communes obtenus grâce à une majorité absolue de 54,4 % des voix, son parti  le Parti libéral,  bat le  conservateur sortant Stephen Harper, 29,3% et 99 députés. Le très écologiste et progressiste NPD, Nouveau Parti Démocrate, se classant quant à lui à la troisième place avec 13% des suffrages et 44 représentants. Le Bloc Québécois, souverainiste, est bon dernier avec seulement 10 parlementaires et 3 % des électeurs, mais il est vrai qu’il ne concourrait que dans la seule « Belle province » encore majoritairement francophone. Qui est  Justin Trudeau ? Son CV  est assez vide. Sa stupéfiante ascension n’est due qu’au nom qu’il porte : Trudeau. Son père, le défunt Eliott, bellâtre qui courait les jupons, progressiste invétéré dépénalisant l’avortement et l’homosexualité, favorable au multiculturalisme, adversaire déterminé des souverainistes québécois – il n’hésita pas à lâcher ses chiens de guerre contre les indépendantistes – menant dans les années soixante-dix une diplomaties indulgente aux pays communistes, était une sorte d’Olof Palme canadien. Son rejeton a multiplié les professions de foi favorables aux immigrés et a courtisé effrontément la communauté musulmane dans un pays en décadence complète où la Cour d’appel fédérale n’a pas hésité à désavouer le précédent gouvernement conservateur en autorisant, de facto, le niquab ! Il faut dire qu’avec un Premier ministre « de droite » comme Stephen Harper, les conservateurs canadiens étaient servis : sous son mandat, 265 000 nouveaux immigrants sont entrés l’an dernier au pays des caribous et des feuilles d’érable ! Trudeau junior, une chance pour le  Canada ? Le Premier ministre qui ne sera officiellement intronisé que  le 4 novembre, a déjà annoncé qu’il ferait cesser les frappes de la RCAF – la Royal Canadian  Air Force - contre l’Etat Islamique. Tiendra-t-il ses promesses concernant la légalisation de la marijuana, la création d’une taxe carbone et l’accueil de 25 000 réfugiés syriens ? A suivre, avec consternation !

ALCAZAR REMPLACE TAPIOCA

 

Terminons ce petit tour d’horizon électoral par une note plus aimable avec la victoire au Guatemala – l’un des plus beaux pays d’Amérique centrale, - de l’humoriste Jimmy Morales qui vient d’être élu  le dimanche 25 octobre, Président de la République. Lors de ce second tour de la consultation électorale présidentielle, cet animateur comique à la télévision vient d’obtenir 68 % des suffrages de ses compatriotes, battant une ancienne Première dame, Sandra Torres. Il faut dire que les Guatémaltèques sont lassés de la corruption qui touche le personnel politique : l’ancien Président Otto Perez et sa Vice-Présidente Roxana Baldetti ne sont-ils pas sous les verrous ? En envoyant un clone de Mister Bean ou de Benny Hill à la Casa Crema, l’Elysée guatémaltèque, les électeurs ont-ils voulu tourner les pages sombres de la guerre civile qui endeuilla le pays pendant presque trente ans ? En tout cas voici un pays du tiers-monde qui n’hésite plus à incarcérer ses brebis galeuses. Un exemple à suivre ? Dans une démocratie « comme la nôtre », la chose est encore difficilement admissible par la classe politique.

Source : http://synthesenationale.hautetfort.com/