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dimanche, 19 août 2018

Colonies de vacances : les familles ne veulent plus de mixité sociale

Publié par Guy Jovelin le 19 août 2018

Par  le 19/08/2018

 
L’idéal du brassage social des jeunes, à travers des expériences communes et joyeuses, a été longtemps porté par les mouvements d’éducation populaire, les syndicats ouvriers et les Eglises. Leur affaiblissement appelle de nouvelles options pour « faire France ensemble », estime le sociologue Jean Viard, spécialiste des temps sociaux, mais aussi de l’aménagement du territoire, de l’agriculture et des comportements politiques.

En tout cas, le déclin, depuis plusieurs générations, est spectaculaire. Quelles en sont les raisons ? Elles sont nombreuses et ne sont pas toutes mauvaises, même si la principale explication – sur laquelle je reviendrai – tient à une réticence croissante envers l’idéal du « vivre-ensemble ».

 

Le Monde via fdesouche

jeudi, 25 janvier 2018

Haute-Garonne: Les collèges, mauvais élèves en matière de mixité sociale, vont perdre de l'argent

Publié par Guy Jovelin le 25 janvier 2018

Beatrice Colin

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EDUCATION Le conseil départemental de Haute-Garonne va mettre en place à la rentrée 2019 un système d’incitations et sanctions financières pour favoriser la mixité dans les collèges. Une première en France…

 

Dans un collège de l'agglomération toulousaine. (Illustration archives)

Dans un collège de l'agglomération toulousaine. (Illustration archives) — A. GELEBART / 20 MINUTES

  • Le conseil départemental de Haute-Garonne a lancé il y a deux ans un programme pour améliorer la mixité sociale dans les 117 collèges, notamment par le déménagement de deux collèges « ghettos ».
  • Les collèges dont le taux d’élèves défavorisés est au-dessus de 25 % bénéficieront d’une bonification de leur financement, qui diminuera si ce taux est inférieur à 10 %.

Le concept de mixité sociale dans les établissements scolaires relève plus souvent de l’utopie que de la réalité. A Toulouse, dans trois collèges publics, le nombre d’élèves issus de milieux défavorisés oscille entre 70 et 80 %, quand il est de moins de 10 % dans sept autres établissements, tous privés.

Taux d'élèves d'origine défavorisée dans les collèges toulousains.
Taux d'élèves d'origine défavorisée dans les collèges toulousains. - Conseil départemental 31

Pour enrayer cette spirale de ghettoïsation, le conseil départemental de la Haute-Garonne a dans un premier temps décidé de déménager deux collèges implantés au cœur du Mirail vers des quartiers plus mixtes. Entre-temps, une partie des élèves sont ou seront scolarisés dans des établissements plus favorisés de l’agglomération toulousaine, créant ainsi aussi de la mixité dans ces derniers.

>> A lire aussi : Toulouse: Pour améliorer la mixité sociale, deux «collèges ghettos» vont déménager

Mais le département a décidé d’aller encore plus loin. Ce mercredi, ses élus ont voté une nouvelle mesure.

Trois catégories d’établissement

Cette fois incitative. Un peu comme un système de bonus-malus dans les assurances, les collèges qui feront un effort pour augmenter leur population d’élèves défavorisés verront leur dotation de fonctionnement versée par le conseil départemental augmenter, ou baisser s’ils n’y mettent pas du leur.

Cela ne concernera que les financements qui servent aujourd’hui à réaliser des sorties culturelles ou des voyages scolaires et dont le montant forfaitaire annuel est de 54 euros par élève.

La collectivité a donc défini trois catégories de collèges, en fonction du taux moyen de familles défavorisés dans les 117 collèges du département qui est de 24 %, toujours pondéré en fonction de sa zone de sectorisation. Si dans l’établissement, ce taux est supérieur à 25 %, celui recevra des dotations supplémentaires. S’il est entre 10 et 25 %, rien ne changera, mais s’il est en dessous il sera pénalisé et se verra retirer une part de ses financements.

Pénalités de 6 à 10 euros par élève chaque année

« Nous nous sommes demandé comment faire pour que les collèges acceptent de jouer le jeu. Aujourd’hui, s’ils ne font rien, entre 15 et 18 collèges pourraient voir leur dotation baisser de 6 à 10 euros par an par élève, une quarantaine verrait la leur augmenter de 5 à 11 euros et une pour cinquantaine ce serait neutre. Cela sera effectif à la rentrée 2019 et des modulations sont prévues sur trois ans », avance Marie-Claude Leclerc, vice-présidente chargée de l’éducation et de l’enseignement au conseil départemental de la Haute-Garonne.

Les collèges ont donc un an pour infléchir leur politique en matière de mixité sociale. Sinon pour les mauvais élèves, sur trois ans, la baisse des dotations pourrait avoisiner les 30.000 euros. Dans les établissements publics, cette hausse de la mixité peut se faire par l'accueil d'élèves des deux collèges du Mirail qui vont déménager. Comme c'est aujourd'hui le cas par exemple à Pierre-de-Fermat.

Réduire la stratégie d’évitement de certaines familles

Une mesure bien accueillie par la principale fédération de parents d’élèves. « Pour réussir la mixité sociale, il faut actionner différents leviers. Ce qui nous pose problème, c’est la stratégie de fuite de certaines familles qui inscrivent leurs enfants dans le privé pour éviter certains établissements », relève Muriel Paletou, la présidente de la FCPE de Haute-Garonne.

Entre la mise en place des quotas comme dans les pays anglo-saxons ou des mesures financières incitatives, cette dernière préfère la seconde solution. « Elle est plus dans la mentalité française et permet de rééquilibrer entre le privé et le public, de mobiliser des équipes sur des projets d’excellence. Si on mixe cette mesure avec une nouvelle sectorisation, ça peut être efficace », espère cette représentante de parents d’élèves.

Des mesures dans les établissements catholiques

Dans les établissements publics, cette hausse de la mixité peut se faire par l'accueil d'élèves des deux collèges du Mirail qui vont déménager. Comme c'est aujourd'hui le cas par exemple à Pierre-de-Fermat.

Concerté sur cette nouvelle mesure, l’enseignement privé a lui aussi décidé prendre des mesures pour améliorer ses taux de mixité sociale dans ses établissements. « Nous avons toujours indiqué que nous ne nous affranchirions pas de ce souhait d’avoir plus de mixité et nous apporterons notre pierre à l’édifice », assure Charles Hervier, directeur diocésain de l’enseignement catholique de Haute-Garonne.

Pour améliorer les taux de familles défavorisées dans ses collèges, ce dernier indique que d’ici la rentrée 2019, tous proposeront une tarification différenciée en fonction des revenus. Une mesure qui fera l’objet d’une campagne de communication auprès du grand public « pour dire que l’enseignement catholique est ouvert à tous », insiste Charles Hervier.

Et pour les familles très défavorisées, les cinq collèges les moins mixtes de l’enseignement catholique vont mettre en place une tarification « symbolique » de 10 euros par mois. « On ne peut pas obliger les gens à venir chez nous, après nous faisons en sorte que la tarification soit abordable, il y a un consensus sur le fait que l’aspect financier ne doit pas être un obstacle », assure le responsable.

 

Source : 20minutes

mercredi, 29 mars 2017

Paris : « La mixité sociale oui… mais pas dans le collège de mes enfants ! »

Publié par Guy Jovelin le 29 mars 2017

Par le 28/03/2017

La décision de la mairie de Paris de rassembler les secteurs de deux collèges, à quelques centaines de mètres l’un de l’autre, n’est pas comprise par certains parents.

(Rediff) : Extrait d’un reportage datant de mai 2011, consacré au contournement de la carte scolaire par certains parents:

(Merci à C’)

 

Source : fdesouche

mardi, 20 décembre 2016

Éducation à Toulouse : De la communautarisation à la mixité sociale

Publié par Guy Jovelin le 20 décembre 2016

© Luc Truffert / France 3 Midi-Pyrénées

Mixité sociale et faux-semblants

Le Conseil départemental ne cesse plus de la promouvoir : La mixité sociale s’imposera quitte à ignorer les tendances communautaires qui transcendent les Hommes.

Issue d’une expérimentation lancée par le ministère de l’éducation nationale en faveur de cette sacro-sainte mixité, le département s’apprête à transférer les enfants des quartiers sensibles (notamment Bellefontaine) pour les rues pavées du rutilant collège Pierre de Fermat.

Le dispositif sera mis en œuvre dès la rentrée 2017 et devrait permettre de supprimer certains établissements établis dans ces quartiers, notamment le collège Raymond Badiou.

Le projet ne fait évidemment pas l’unanimité. D’abord l’intersyndicale (CGT Educ’Action, FNEC-FP FO et SUD éducation) s’y oppose arguant le fait que c’est une destruction d’un service de proximité dont les quartiers ont besoin ; en outre, les parents d’élèves du Collège de Fermat émettent leurs plus vives réserves – pour ne pas dire inquiétudes !

Quel ingénieur, parent ou juriste un minimum censé voudrait voir venir un petit de Badiou dans l’établissement de leurs respectables enfants aux poches pleines d’i-phones ?

Cette ré-affectation pose évidemment des problèmes. D’une part parce qu’on éloigne un établissement scolaire du lieu de résidence de ces enfants. D’autre part parce qu’on confronte deux mondes sociaux dont les besoins éducatifs divergent. Les études sociologiques convergent pourtant à dire que ces procédés sont inefficaces. Et pour cause, le retard scolaire des élèves de ces quartiers ne pourrait être traité que par un accompagnement quasi-personnalisé, ce que ne peut évidemment pas fournir un professeur dont la tâche est de s’occuper d’une classe entière aux disparités de niveau effarantes.

Les élèves actuellement au collège Pierre de Fermat, issus de milieux favorisés, devraient-ils voir leur niveau nivelé par le bas pour correspondre aux desseins du ministère ? Être à gauche ne suffira pas à ces parents pour accepter cet état de fait. Avec le temps, ils en viendront à faire ce qu’ils font toujours, c’est à dire fuir vers le privé pour conserver leur hégémonie scolaire et intellectuelle sur la société.

Faux-semblants et communautarisme

Dans le même temps, un appel au financement pour fonder une école « alternative » est en train d’éclore. Se voulant clairement écologique, le projet, réunissant les marginaux boboïsés des environs de la ville compte réunir près de 10.000 euros pour se lancer.

Au programme : L’anarchie « démocratique ». Les enfants auront autant de poids que les adultes dans le choix de leurs activités et pourront se consacrer à des jeux collectifs, du bricolage ou encore de la musique ; tout ceci « au contact de l’environnement ». Ils décideront eux-mêmes de l’emploi de leur temps. Nous ne savons pas encore si l’option tag et caillassage est proposée.

C’est une belle initiative de reproduction sociale qui n’est pas sans rappeler les nombreuses tentatives catastrophiques qui avaient été lancées il y a quelques années. Gageons que ces enfants, qui mangeront des pissenlits par la racine, sauront devenir aussi respectables et responsables que leurs parents.

 

Source : infos-toulouse

vendredi, 13 novembre 2015

LE "GRAIN DE SEL" HEBDOMADAIRE DE JEAN-CLAUDE ROLINAT

Publié par Guy Jovelin le 13 novembre 2015

COLLEGES : MIXITE SOCIALE OU MIXITE RACIALE ?
Le gouvernement veut brasser de force des populations hétérogènes, mixer les élèves de collèges réputés calmes où l’on travaille et s’instruit, avec ceux d’établissements en grandes difficultés. En quelque sorte, exporter le cancer et ses métastases. Et cela dans la plus pure hypocrisie : aucun des enfants de nos hiérarques, ou prétendus tels, n’iront dans des collèges de « quartiers difficiles » et autres « zones de non droit » , les cache-nez sémantiques pour désigner les quartiers ethniques.


LE "GRAIN DE SEL" HEBDOMADAIRE DE JEAN-CLAUDE ROLINAT
 
« Raciale », mixité « raciale » ? Cachez ce vilain mot qui désignerait, au demeurant, une « chose » qui n’existe plus, «  couvrez ce mot que je ne saurais voir » pour paraphraser Molière dans son célèbre Tartuffe, et substituons lui le vocable plus aimable de « social ».  Après  l’aggravation des sanctions prévues à l’article 55 de l’inique loi SRU –« solidarité et renouvellement urbain »  – pour les communes de plus de 3500  habitants qui ne rempliraient pas l’obligation d’avoir au moins 20% de logements sociaux (1), le gouvernement de la République socialiste française  vient de lancer le 10 novembre un nouveau plan expérimental pour en finir, parait-il, avec les « collèges-ghettos ».
LE REEL REPRENDRA LE DESSUS : « CHASSEZ LE NATUREL, IL REVIENT AU GALOP…. »
En fait, de quoi s’agit-il ? En apparence l’idée vendue semble généreuse et partir d’un bon principe dans l’offre égalitaire d’un enseignement de qualité.  L’idée de Najat Vallaud Belkacem, ministre de l’éducation dite « nationale », est d’impliquer les collectivités territoriales concernées  dans le brassage des élèves des collèges issus de différents quartiers, en partant du principe que certains de ces derniers  répondraient  bien à une typologie sociale spécifique. Or, il n’est pas toujours évident que les quartiers réputés « défavorisés » n’hébergent que des enfants en grandes difficultés, ni que ces derniers soient obligatoirement tous issus de milieux pauvres. Et jadis,  nombre de « pauvres » se sont  extraits de leur milieu d’origine   grâce notamment aux bourses et à leurs qualités personnelles. De même qu’un humoriste voulait mettre les villes à la campagne, Dame Belkacem veut mettre les effectifs d’enfants difficiles dans des collèges réputés calmes. Déplacer les problèmes en quelque sorte au lieu de tenter de les résoudre à la base, in situ. En fait, la carte scolaire sera redessinée en faisant déplacer quotidiennement des enfants sur de longs parcours      avec toutes les nouvelles contraintes horaires entrainées pour les parents. Il était quelque peu croustillant à cet égard de visionner un reportage télévisé , je ne sais plus sur quelle chaine, dans lequel on pouvait voir et entendre des mamans  visiblement d’origine maghrébine par leur tenue, souhaiter que leur progéniture soit mélangée  « à des Français » ce qui, en passant,  révèle deux choses : une, si elles ont la nationalité française, elles ne se considèrent pas comme telles, deux, elles se rendent compte que dans des classes où cohabitent des enfants issus des « quatre coins du monde », les élèves peuvent difficilement s’intégrer, à plus  forte raison s’assimiler à la société d’accueil. La ministre s’imagine-t-elle que des parents ayant la chance d’avoir une situation sociale disons « normale » ou aisée vont, de gaité de cœur, accepter que leurs marmots soient scolarisés dans d’improbables collèges, loin de chez eux, où l’anarchie, la violence et la drogue s’imposent en  toute impunité ? Combien de  structures scolaires où les enseignants vont au boulot la peur au ventre en rasant les murs ?  Dans un récent article de France TV info on pouvait relever avec intérêt cette déclaration : « - Céline (le prénom a été changé), mère d’une jeune lycéenne scolarisée dans le 12 ème arrondissement de Paris, a toujours respecté la carte scolaire .Lorsque sa  fille est entrée au collège, l’établissement accueillait des classes d’enfants plutôt favorisés. En quatre ans, son quartier est devenu plus populaire et le collège est désormais  en zone d’éducation prioritaire. Avec 37 élèves par classe, le personnel encadrant est complètement dépassé, raconte la mère. Les élèves perturbateurs ont fait craquer certains professeurs qui ne pouvaient pas tenir leurs  classes. Ma fille n’a pas eu de cours d’anglais pendant trois ans faute d’enseignant avec les nerfs suffisamment solides ». Edifiant…La démonstration est faite que ce n’est pas forcément le lieu géographique qui détermine la mauvaise ambiance scolaire,  mais le manque de moyens rationnels mis à la disposition d’une véritable Education réellement NATIONALE. Les recettes ? une discipline appliquée avec intransigeance par des maîtres bien formés – pas des jeunes que l’on envoie au casse-pipe sans préparation, rappelez-vous l’excellent film « La jupe » avec Isabelle Adjani - l’implication physique et financière des parents d’élèves difficiles avec , s’il le fallait, l’internement  des trublions   dans  ce que l’on appelait jadis des « Maisons de correction », Sans oublier  une rénovation des bâtiments et de leurs équipements qui donnent envie d’apprendre, l’enseignement des valeurs de base indispensables à la vie en société, le port d’un uniforme identifiant l’élève à son école selon le modèle britannique, et arrêter de surcharger les classes en ouvrant toujours et toujours plus les vannes de l’immigration, voici quelques pistes pour freiner l’un des maux français. Car, même si les dérogations à la carte scolaire seront plus encadrées, rien ne pourra empêcher papa et maman de faire preuve d’imagination pour que leur jeune progéniture échappe aux collèges-ghettos des cités du même tabac. On n’arrête pas l’eau des rivières qui débordent, l’eau s’infiltrera toujours par tous les interstices.
 
LA VOIE ROYALE PAR LE PRIVE ?
Najat et ses sbires du ministère ont même imaginé une répartition des effectifs dans des collèges situés sur un même axe, une ligne de tramway par exemple, qui chargerait des élèves, pas tous, du collège A pour les emmener au collège B ! Outre la fatigue  supplémentaire entrainée par ces heures passées dans les transports, les élèves devraient sans doute  s’acquitter du coût de cette prestation. Une sorte de busing en vogue aux Etats-Unis il y a déjà quelques lustres et qui, par cars entiers, faisait se déverser des élèves noirs dans des écoles blanches….Les Américains en sont revenus, car l’ethnie d’origine ne recoupe pas toujours le niveau social des familles. Qui connait les Etats du Sud, sait qu’il y a de nombreux « petits blancs » comme une  émergente et dynamique bourgeoisie noire ! Ce n’est pas Obama qui dirait le contraire…Si d’immenses casernes sans âme où s’entassent des populations diverses encerclent nos villes, nous le devons à des dirigeants qui n’ont pas mesuré les conséquences de leurs actes, le regroupement familial étant l’un des plus maléfiques, n’est-ce pas messieurs Chirac et Giscard d’Estaing ?  Le fameux « bien vivre ensemble »  à la mode française ou « l’accommodement raisonnable » à la sauce québécoise  sont conditionnés avant tout par une question de seuil, de « dosage » et, surtout, de volonté de la part de toutes les parties.  Nous en sommes loin. Aujourd’hui le vin est tiré, il faut le boire. Mais pas aux dépends des enfants, de tous les enfants, à commencer par les petits Français. Le privé a de beaux jours devant lui !

Jean-Claude ROLINAT