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dimanche, 30 avril 2017

Présidentielle: Marine Le Pen se fait plus ambiguë sur la sortie de l'euro

Publié par Guy Jovelin le 30 avril 2017

PRESIDENTIELLE La candidate d’extrême droite affirme n’avoir « jamais dit que la France » sortira de la monnaie unique...

Marine Le Pen lors d'une conférence de presse avec Nicolas Dupont-Aignan à Paris, le 29 avril 2017.
Marine Le Pen lors d'une conférence de presse avec Nicolas Dupont-Aignan à Paris, le 29 avril 2017. - Michel Euler/AP/SIPA

20 Minutes avec AFP

  • Pour elle, la monnaie unique est «responsable du chômage de masse»
  • Elle propose d’avoir une monnaie nationale en plus d’une monnaie commune
  • Sa position est cependant moins tranchée qu'il y a quelques semaines à peine

Elle l’assure, « la monnaie unique est un boulet », « en grande partie responsable du chômage de masse ». Après avoir scellé un accord avec Nicolas Dupont-AignanMarine Le Pen promet que la France aura « une monnaie nationale » si elle est élue présidente de la République, tout en semblant revenir en arrière sur son projet de sortie de l'euro dans un entretien au Parisien Dimanche.

« Nous aurons une monnaie nationale comme tous les autres pays et nous aurons ensemble une monnaie commune. Voilà, c’est aussi simple que ça (…) Moi, je pense que l’euro est mort », annonce la candidate FN. « Je vais demander (à l’UE) de pouvoir maîtriser notre monnaie. Cela veut dire transformer l’euro monnaie unique en un euro monnaie commune. Monnaie qui ne concernera pas les achats quotidiens mais uniquement les grandes entreprises qui font du commerce international », explique Marine Le Pen.

La candidate du FN qui affirme au quotidien n’avoir « jamais dit que la France » sortira de l’euro, a régulièrement répété que, dès son élection, si elle remportait la présidentielle, elle entamerait une négociation avec l’UE pour « restituer au peuple français sa souveraineté monétaire, législative, territoriale, économique ». À l’issue de cette négociation, elle prévoyait un référendum sur l’appartenance à l’UE.

Un référendum pour « confier aux Français la décision de l’issue des négociations »

« Je vais mener ces négociations avec nos partenaires européens, parce que je sais que beaucoup partagent ce souhait de voir revenir au sein de leurs nations respectives ces éléments de souveraineté. Et je confierai aux Français le soin de décider de l’issue de ces négociations ».

A la question : « Quelle est votre arme pour convaincre vos partenaires ? », Marine Le Pen répond : « Le référendum. L’Union européenne s’est fourvoyée dans une vision radicale où elle a décidé de ne pas tenir compte de l’avis des peuples et de mettre en œuvre l’Europe à la schlague. Ce n’est plus admis par notre peuple. Il y aura donc derrière cette négociation le peuple français. » Et si les Français répondent non au référendum, « je considérerai que je ne suis pas en capacité de rester en situation ».

Marion Maréchal-Le Pen, députée FN du Vaucluse, a affirmé samedi à Paris que la négociation souhaitée par le FN sur l’Union européenne et l’euro en cas d’accession à l’Élysée de Marine Le Pen commencerait en 2018 et prendrait « plusieurs mois », voire « plusieurs années ».

 

Source : 20minutes