Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mardi, 20 novembre 2018

Moussa Darmanin à propos des 600 millions d’€ non affectés au budget de l’écologie : « Ne cédons pas à la démagogie »

Publié par Guy Jovelin le 20 novembre 2018

Auteur : Pierrot
contre-info

budjet,darmanin,écologie

Ce gouvernement se paye chaque jour un peu plus la tête des Français. Les marconistes commencent par donner une leçon de morale écologique aux propriétaires de véhicules diesel. Suite à l’exaspération des augmentations successives, Castaner affirme sans sourciller (et pour faire peur) que les « gilets jaunes » se radicalisent. Désormais, on apprend que l’argent des taxes sert de variable d’ajustement au budget du gouvernement. Pour finir, Moussa Darmanin en essayant de défendre son maître, demande au peuple de continuer à payer, et surtout de se la fermer.

Le ministre de l’Action et des Comptes publics Gérald Darmanin a justifié, mardi au Sénat, la décision de transférer 577 millions d’euros de recettes de la taxe écologique sur les carburants pour les réaffecter au budget général en 2018. Il dénonce des critiques démagogiques.

« Nous, qui connaissons les mécanismes budgétaires, nous ne devrions pas céder à la démagogie ». Le ministre de l’Action et des Comptes publics Gérald Darmanin a justifié, mardi au Sénat, la décision de transférer 577 millions d’euros de recettes de la taxe écologique sur les carburants pour les réaffecter au budget général en 2018.

Ces 577 millions d’euros faisaient partie du compte d’affectation spéciale « Transition énergétique » mais les dépenses de l’Etat dans ce domaine étant plus faibles que prévues en 2018, ces recettes ont été réaffectées au budget général.

Le ministre a expliqué aux sénateurs que ces recettes de la taxe sur les carburants pourraient financer « l’école, les armées, l’intérêt de la dette ». « Si toutes ces recettes sont affectées (à la transition énergétique en l’occurrence), comment couvrira-t-on les besoins dans les secteurs qui ne dégagent pas de recettes et qui n’en sont pourtant pas moins essentiels ? » s’est défendu le ministre.  

Source : Public Sénat via FDS

vendredi, 05 octobre 2018

L’Etat ambitionne d’héberger 86 % des demandeurs d’asile à l’horizon 2020. le budget consacré à la mission « immigration, asile et intégration » est chiffré à 1,58 milliard d’euros en 2019 (+14%)

Publié par Guy Jovelin le 05 octobre 2018

Par  le 05/10/2018

 

Côté hébergement des demandeurs d’asile, l’objectif suppose une augmentation du parc, qui devrait atteindre plus de 97 000 places en 2019.

Les documents budgétaires publiés cette semaine font apparaître un gros coup de pouce à l’intégration de réfugiés. L’Etat se fixe pour objectif d’héberger 86 % des demandeurs d’asile à l’horizon 2020, contre 50 % seulement en 2018.

Au total, le budget consacré à la mission « immigration, asile et intégration » est chiffré à 1,58 milliard d’euros en 2019 (à périmètre constant), soit une hausse de 200 millions par rapport à 2018 (+ 14 %), dans un contexte de tour de vis budgétaire (+ 0,6 % pour le budget général). « Il y a un redimensionnement de la politique d’intégration », dans le sillage du comité interministériel de cet été, qui permettra notamment de financer le doublement des cours de langue et les mesures d’insertion professionnelle, a-t-on expliqué à l’intérieur. Le budget prévoit ainsi une hausse de plus de 40 % l’an prochain des crédits de l’intégration, à 395 millions d’euros, dont 52 millions pour la formation linguistique.

Côté hébergement des demandeurs d’asile, l’objectif « ambitieux » suppose une augmentation du parc, qui devrait atteindre « plus de 97 000 places en 2019 », selon les annexes budgétaires. Pour cela, diverses mesures sont prévues: 1 000 places créées en centres d’accueil pour demandeurs d’asile (CADA), 3 500 en hébergement d’urgence, transfert de places déjà existantes…