Progressivement, 25 personnes intégreront les locaux de l’Afpa, à Saint-Esprit. Il y resteront au moins jusqu’à la fin de l’année 2017.

Le projet aura connu une longue gestation. Le Centre d’accueil et d’orientation (CAO) de Bayonne aurait dû ouvrir au printemps. La volonté politique local ne manquait pas et l’association Atherbea était prête à assumer la mise en oeuvre de l’accueil de 25 migrants. Mais les garanties financières de l’Etat ont tardé et avec elles, l’ouverture du CAO.

L’Etat consacrera finalement les moyens demandés par Atherbea pour recevoir dans des conditions optimales ces hommes isolés, en provenance de la Grande-Synthe (Pas-de-Calais) et de Paris.

Les premiers sont attendus le 15 septembre. Ils logeront dans les locaux de l’Afpa,implantés dans le quartier Saint-Esprit (association de formation professionnelle pour adultes).

Une réunions en sous-préfecture de Bayonne réunira tous les acteurs du dossier, ce mardi après-midi. Ils vont coordonner leur action. Celle-ci va fédérer de nombreuses forces. Les institutions, le monde associatif, mais aussi un nombre conséquent de bénévoles.

Le réseau solidaire local a lancé en mai dernier un appel aux bonnes volontés. Une cinquantaine de personnes y a répondu: ces bénévoles proposeront diverses activités aux "accueillis" (alphabétisation, sport, sorties…), tout au long de leur présence à Bayonne.

Demande d’asile ou retour

L’expérience est prévue pour durer jusqu’à la fin de l’année 2017. Initialement en tout cas. Dans la période de leur répit bayonnais, les migrants, souvent chassés de chez eux par la guerre, devront réfléchir à la suite de leur chemin. L’Etat français leur propose deux options: formuler une demande d’asile pour tenter d’obtenir le statut de réfugié en France, ou accepter ''l’aide au retour" dans leur pays d’origine.

 

Source : sudouest