La presse est parfois intéressante. C’est ainsi que le « Figaro » du 14 juin donne un aperçu de l’invasion migratoire de l’Europe. 1 200 Africains ont débarqué en Calabre le 12 juin, 1 600 le lendemain.
Depuis le début de l’année, 62 000 migrants sont arrivés en Italie. 12 500 ont été recueillis par des bateaux envoyés au large de la Libye, et cela seulement en 2 jours. Au total, 200 000 autres sont prévus cette année. C’est là cependant une simple fraction des foules qui attendent en Libye de s’embarquer pour l’Europe ou se noyer, exploitées de façon criminelle par des esclavagistes turcs et arabes, assurés d’une impunité totale.
Mais ce n’est pas la principale source de l’invasion de l’Europe, dont les nations principales, France, Allemagne, Grande-Bretagne, Belgique, Scandinavie, etc., délivrent chaque année des millions de visas à des millions de migrants qui, une fois en Europe, pour beaucoup d’entre eux, ne reviennent pas dans leur pays.
D’autres portes existent : celle de Turquie, via les Balkans, à demi fermée, mais toujours entrouverte ; celle de l’Espagne qui laisse passer vers la France Africains et Sud-Américains ; et tous ceux qui, à la belle saison, passent les frontières à pied, venant on ne sait d’où.
Le « Figaro » du 21 juin décrit ce que sont les campements de migrants à Paris, plus précisément à la Porte de la Chapelle, où il en arrive en moyenne 70 nouveaux par jour. Ce sont en majorité des Érythréens, des Somaliens, des Soudanais et des Éthiopiens, soutenus par des associations de gauche.
À Calais, les campements sauvages se sont évidemment reformés. Un chauffeur routier a été tué du fait des migrants le 20 juin.
Bref, en tenant compte de ces arrivées massives, ainsi que du droit du sol, on estime les populations migrantes en Europe de l’Ouest en augmentation de quelque 2 millions par an, ce qui, ajouté au 45-50 millions, à 80 % musulmans, qui s’y trouvent déjà, fera dans une douzaine d’années environ 80 millions d’immigrés arabo-africains, occupant l’Europe de l’Ouest, la grande majorité d’entre eux étant assistés. Je dis bien en Europe de l’Ouest, car, bien sûr, ces immigrés ne vont pas se fixer en Estonie ou en Roumanie, là où ça ne paie pas.
Le problème est parfaitement connu, mais, en France, en particulier, rien n’est fait pour le résoudre. La longue interview donnée le 22 juin à la presse par Macron est très révélatrice de sa politique sur ce problème vital. Elle se résume aux vœux qu’il a formulés pour que la situation s’améliore. Le mot « immigration » n’a jamais été prononcé. Il n’a jamais été dit un seul mot sur le droit du sol. Lors du conseil européen du 22 juin, Macron a même déclaré qu’il accueillerait à bras ouverts tous les migrants !
Le système « démocratie démagogie » qui fait vivre des milliers de politiciens s’oppose à toute mesure d’autorité. Pas de vague. Le droit d’asile est sacré. Ainsi, l’anarchie et l’insécurité progressent partout. Le terreau du terrorisme que l’on dit vouloir combattre, ne fait, en réalité, que s’enrichir. Les attentats pourraient se multiplier. D’ores et déjà, il n’est pas de jour où une église catholique ne soit pas vandalisée. Il y a peu dans l’Aude, à Rennes-le-Château, une jeune femme parlant arabe, brandissant un coran, a cassé à coups de hache le bénitier de l’église, un bénitier historique du XIIe siècle. C’était, a-t-elle dit, par solidarité avec son mari, l’un des 690 « Français » qui combattent en Syrie dans l’armée de l’État islamique, des « Français » presque tous d’origine maghrébine !
Autre révélation : le « Figaro » du 15 juin nous apprend qu’Emmanuel Macron ignorait tout de l’état des finances laissé par son prédécesseur, François Hollande, alors qu’il était, lui, Macron, ministre de l’Économie dudit Hollande. « La situation financière est désastreuse, écrit le journal… La France n’a pas connu un budget à l’équilibre depuis 40 ans. Cette année encore, le déficit cumulé de l’État, de la Sécurité sociale et des collectivités locales atteindrait 70 milliards d’euros. On relève notamment que les dépenses pour la fonction publique ont plus augmenté au cours de l’année 2016 qu’au cours des 4 premières années du quinquennat Hollande. Cet impardonnable laxisme a conduit à l’accumulation d’une dette de 2 150 milliards d’euros… »
Plus grave : on apprend que l’addition des promesses électorales de Macron avoisine les 32 milliards d’euros. Or, elles ne sont pas financées. Alors que faire ? Le Premier ministre, Édouard Philippe, juppéiste, macroniste, et barbu comme le calife de Bagdad, répond en substance : « Je suis navré, mais les choses étant ce qu’elles sont, je vais être obligé de prendre toute une série de mesures qui alourdiront les prélèvements obligatoires. Soyez assurés que je le regrette. »
Et voilà ! Toujours les mêmes discours, la même ficelle, la même tromperie, d’une équipe qui a obtenu moins de 50 % des suffrages en raison de l’abstention record des électeurs. À dire vrai, le nouveau président n’a pas été élu par une véritable adhésion, mais par une sorte de résignation, par une utopie collective qui se dissipera avant longtemps, à moins qu’il ramène rapidement le niveau du chômage à 5 % comme en Allemagne, qu’il rembourse la dette et qu’il rétablisse la sécurité par l’expulsion des millions d’immigrés musulmans.
On peut attendre longtemps. Voyons les choses avec bon sens. La menace qui pèse sur l’Occident et sa civilisation gréco-romaine et chrétienne ne peut disparaître qu’à certaines conditions aussi rudes que spectaculaires : la recolonisation des sanctuaires islamiques (Syrie, Irak, Libye…) par une coalition regroupant l’Europe, l’Amérique et la Russie, avec l’approbation de la Chine.
Sans doute certains n’en seraient pas heureux, mais, devant une telle coalition, que pourraient-ils faire ?
S’agissant de la France, il lui faudrait enfin un pouvoir fort, à l’abri de cette démagogie qui la ruine depuis si longtemps.
C’est-à-dire qu’il conviendrait que le parlement soit mis au repos, que les syndicats politisés, qui ne sont que les bras armés des partis, soient interdits. Alors, le renvoi d’où ils viennent de millions d’immigrés serait possible. Telle est la théorie, mais que l’on ne s’inquiète pas : la théorie restera théorique. Le « politiquement correct », la démagogie, l’incurie et le mensonge permanent continueront à alimenter la décadence.
Après une probable guerre de religion et peut-être une troisième guerre mondiale, la plus belle civilisation qu’ait connue l’humanité pourrait disparaître, laissant la place à la barbarie dont on constate chaque jour la progression et les crimes.
Pour terminer, je ferai part d’un autre étonnement, plus pittoresque, celui-là. Notre grand timonier bien-aimé a nommé ministre des Armées une femme du nom de Sylvie Goulard qui déclarait qu’elle « ne se sentait pas Française ». Ayant dû démissionner un mois après sa nomination, à son vif regret, cette dame a été remplacée par une autre dame ancrée à l’aile gauche du PS, dont le mari est le patron de l’agence des participations de l’État dans les entreprises publiques, telles que Safran et Thalès. On peut bien, entre époux, se rendre quelques services ! Cette dame, Florence, est secondée par une troisième dame, une plantureuse grand-mère, une bayrouiste, secrétaire d’État aux Armées.
« C’est la grand-mère aux Armées ». Je crois savoir que les militaires n’apprécient pas ces fantaisies paritaires, alors que la France pourrait bien, un jour prochain, avoir besoin des armées pour tenter d’éviter le pire.
Source : les4verites