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jeudi, 29 novembre 2018

Journalistes et politiques, copains comme cochons

Publié par Guy Jovelin le 29 novembre 2018

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Journalistes et politiques, copains comme cochons

 Lu sur Marianne :

A l’occasion d’une fête organisée pour les 70 ans du Journal du dimanche ce mardi 27 novembre, dans le 8e arrondissement de Paris, les patrons du journal ont pu trinquer joyeusement avec un joli monde issu des cercles du pouvoir… Selon nos informations, y ont ainsi été vus, pêle-mêle, l’ancien président de la République Nicolas Sarkozy mais aussi l’actuel ministre du Budget Gérald Darmanin, le président de l’Assemblée nationale Richard Ferrand, ainsi qu’un certain… Alexandre Benalla !

Que faisait le paria de la Macronie au milieu de cette soirée, en compagnie de quelques uns des plus hauts personnages de l’Etat ? Au Monde, qui révèle également l’information, un membre du groupe Lagardère rapporte : “On nous a expliqué qu’il dînait ce soir-là à l’étage, par hasard”. Un autre, qui se dit “effaré” par ce qu’il a vu dans cette soirée, confie à Marianne que cet heureux “hasard” a été mis à profit, Alexandre Benalla ayant discuté “longuement” avec Richard Ferrand.

Outre les premiers de cordée de la Macronie, ont aussi été vus à la soirée Arnaud Montebourg, ancien ministre socialiste de François Hollande, François Baroin ou encore la présidente de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse.

Hors politiques, un nom moins connu du grand public mais tout aussi intéressant figurait parmi les invités : Marc Francelet. Souvenez-vous, nous vous en parlions cet été lors de l’éclatement de l’affaire Benalla : ce lobbyiste à la réputation sulfureuse avait participé au plan com’ très bien huilé d’Alexandre Benalla. Contacté par Marianne, il confirme sa venue à la soirée mais assure que ce n’est pas lui qui a fait venir son ancien protégé : “Je suis venu avec Laurence Piau, directrice de la rédaction de ‘Closer’. Alexandre Benalla, je l’ai croisé dans l’escalier alors que je partais”, affirme-t-il.

Dans une période de défiance de l’opinion vis-à-vis de la presse, le gâteau d’Hervé Gattegno, directeur de la rédaction du JDD, a un petit goût étrange de mélange des genres…

Benalla était là par hasard… Ils nous prennent vraiment pour des jambons.

 

Source : lesalonbeige

mercredi, 05 septembre 2018

Remaniement : les copains et les coquins

Publié par Guy Jovelin le 05 septembre 2018

Rédigé par notre équipe le 04 septembre 2018 

 
Ça y est ! Le remaniement a enfin été bouclé et présenté à la presse. Hulot aura a un successeur en la personne de François de Rugy. L’ancien écologiste, ex-socialiste et aujourd’hui gardien de la Macronie s’envole du Perchoir de l’Assemblée nationale pour porter la bonne parole de l’écologie. L’homme va beaucoup parler et surtout peu faire pour bien respecter les priorités de l’équipe en place. Une équipe sans Laura Flessel, une ministre des Sports dit-on populaire, mais qui aurait oublié de déclarer d’importantes sommes au fisc. Aïe !

Tous les chemins mènent à un ministère. François de Rugy l’a bien compris, mais pour un politicien aussi peu talentueux que lui, il aura fallu attendre vingt ans et de nombreux retournements de veste pour atteindre le Graal. Arrivé en haute politique en 2007 par la case député (après deux échecs de rang), il incarnait la jeune garde verte combinarde qui a fait éclore des personnes (comme Jean-Vincent Placé). Des ambitieux avides d’obtenir des postes en se prenant pour les sauveurs de la planète.

Un écolo de pacotille mais cerbère de la Macronie

Un temps pressenti pour garnir les rangs d’une Hollandie aux abois, de Rugy fut finalement le seul de la bande Duflot, Pompili, Placé à ne pas atterrir dans un ministère. Le coup fut rude pour celui qui avait tout renié pour glaner un portefeuille au moins quelques mois. Son rattachement à un socialisme mourant ne fut donc pas couronné de succès et de Rugy chercha alors une nouvelle écurie où satisfaire ses ambitions. Il retrouve la flamme au contact d’une baudruche appelée Macron. François de Rugy joue à l’écologiste de service pour le plus grand plaisir d’un Macron aux mains des lobbies car engendré par eux.

Finalement propulsé au Perchoir de l’Assemblée nationale, de Rugy se révèle être un allié précieux de la Macronie, mais un piètre défenseur des institutions et de la démocratie. L’homme veut encore et toujours son petit ministère, il atterrit dans un grand en ce 4 septembre 2018. Monsieur est désormais ministre de la Transition écologique et solidaire et ministre d’Etat. C’est très joli sur un CV, mais ça ne va pas rendre la planète plus vivable. de Rugy le sait (ça fait vingt ans qu’il est dans le circuit), mais il est parvenu à son but.

Le nouveau ministre n’est qu’un énième alibi, qui, lui, ne démissionnera pas. On ne quitte pas un navire sur lequel on a eu tant de mal à embarquer ! de Rugy restera un fidèle soldat de la Macronie et son ministère un mouroir pour les politiques réellement écologistes. Les autres prétendants au poste le savent, mais font semblant pour ne pas griller leurs quelques cartouches qu’ils croient encore détenir. Les Pompili et les Royal se disent ravies d’un tel choix alors qu’elle voulaient le ministère pour faire au moins aussi peu que de Rugy.

Un nouveau ministre qui n’aura pas le plaisir d’échanger avec Laura Flessel, éphémère ministre des Sports qui a officiellement quitté son poste pour « raison personnelle ». Un calendrier curieux puisque le Canard Enchaîné s’apprêtait à dévoiler les oublis de la ministre face au fisc. Une information confirmée par Mediapart, mais qui ne doit nullement être liée au départ surprise de la ministre… Il semblerait que la Macronie ait voulu s’éviter un nouveau scandale, mais avec les copains et les coquins qui la peuple, il n’y a qu’à tendre la main pour se retrouver avec des scandales plein les doigts. Une réalité bien connue par Richard Ferrand, un autre gardien de la Macronie qui succèdera certainement à de Rugy à la tête de l’Assemblée nationale. Pauvre démocratie française !

 

Source : 24heuresactu