Corruption à gauche : appel du Parquet contre la relaxe de Jean-Noël Guérini
Le parquet a fait appel de la surprenante relaxe obtenue par Jean-Noël Guérini lundi. L’ancien parrain du Parti socialiste (PS) dans les Bouches-du-Rhône était accusé de détournement de fonds publics pour un licenciement abusif. Il avait « limogé » son conseiller Jean-David Ciot pour lui permettre de se présenter aux législatives – il avait été élu – tout en lui octroyant de très généreuses indemnités (65.500 euros, soit près de cinq années de salaire d’un ouvrier au SMIC) de licenciement. Jean-David Ciot a depuis succédé à Jean-Noël Guérini à la tête de la fédération PS, avec l’aval de François Hollande, vénérable de leur République exemplaire.
Corruption à droite : Guillaume Peltier en garde à vue
L’ex-FN, ex-MNR, ex-MPF, ex-UDF et désormais cadre de l’UMP Guillaume Peltier a été placé en garde à vue hier dans l’affaire de corruption mettant en cause Bygmalion et le maire – UMP – de Menton, Jean-Claude Guibal. Ce dernier est soupçonné d’avoir fait appel à Guy Alvès, le cofondateur de la société Bygmalion, pour de fausses formations à la mairie. L’un des contrats aurait été scindé en deux pour échapper à un appel d’offres. C’est la « société » du secrétaire national de l’UMP et cofondateur de la Droite forte (sic), Com1+, qui avait été choisie. L’enquête doit déterminer l’existence ou non de favoritisme et prise illégale d’intérêt. Cette mise en garde à vue tombe mal pour l’aussi ambitieux que médiocre politicien libéral, que Nicolas Sárközy veut nommer secrétaire national de l’UMP.