Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

vendredi, 14 octobre 2016

Une Garde Nationale. Pour quelles actions et avec qui ?

Publié par Guy Jovelin le 14 octobre 2016

15377631-1789-2016-deux-siecles-plus-tard-le-retour-de-la-garde-nationale.jpg

Bernard Plouvier

Entre deux discours démagogiques, un livre de confidences grotesques et des gaffes diplomatiques de première ampleur, notre distingué Président, si dévoué à la Nation française (c’est sa version) ou à l’immigration-invasion (c’est l’analyse objective de ce triste quinquennat), vient de lancer une idée révolutionnaire : la création d’une Garde Nationale.

D’abord, soulignons un fait. En dépit de ce qu’a écrit Éric Zemmour, le règne nominal d’Hollande n’a pas été un « quinquennat pour rien », mais un « quinquennat négatif », c'est-à-dire que l’homme et son équipe de gens bizarres ont singulièrement aggravé les conditions de vie de la Nation française, de 2012 à 2016, en attendant probablement pire pour le premier semestre de 2017.

Cinq millions et plus de chômeurs, une guerre stupide en Syrie et la poursuite de celle d’Afghanistan, des gaffes répétées envers le Président Poutine, une allégeance peu discrète aux roitelets islamo-pétroliers et une capitulation permanente devant les intérêts des multinationales, une multitude de scandales privés et publics entachant une foule de ministres et leurs encombrantes familles, en plus d’une attitude personnelle de potache jouisseur, ce n’est pas « rien ». C’est une honte pour l’institution républicaine.

Et voici qu’à la fin de 4,5 années de pilotage sans visibilité et d’absence de stratégie politique, le Président (ou son brain trust) accouche de la résurrection d’une vieille barbe : la Garde Nationale. S’il s’agit de ressusciter celle des Révolutions de 1789 ou de 1830, ce n’est peut-être pas nécessaire.

Celle créée en juillet 1789, pour contrer les monarchistes réfractaires à tout changement, s’est très vite muée en formation subversive (dès le printemps de 1792), puis en auxiliaire de la Terreur (à partir de l’été de 1792). La Garde de 1830 fut une milice assez ridicule, mais non sanguinaire à la différence de la première : des artisans et des petits commerçants se mirent au service des gros bourgeois, eux-mêmes dirigés par des financiers, où l’élément cosmopolite dominait déjà. En 1848, la révolution populaire aura une indéniable connotation anticapitaliste et (allez savoir pourquoi) antijuive.

Peut-être s’agit-il, dans l’idée jaillie à l’Élysée ou à Matignon, à moins que ce ne soit au ministère de l’Intérieur (les palais de gouvernement sont tellement proches les uns des autres qu’on ne sait pas toujours qui commande), de fonder une milice de citoyens ayant déjà une certaine formation militaire ou paramilitaire, comme celle des miliciens de la Garde Nationale des USA ? Ce n’est peut-être pas nécessaire, là encore !

Lors des émeutes raciales si nombreuses au pays du « melting pot » et du brassage de races si harmonieux (selon la version d’Obama et de ses clowns médiatiques), lors des scènes de pillage qui suivent toute catastrophe naturelle (ouragans et tornades), la Garde Nationale est si vite débordée que l’autorité fédérale a pris l’habitude de décréter la loi martiale et d’appeler, pour « sécuriser le périmètre », des contractors, soit des agents de formations paramilitaires privées.

Pourquoi vouloir créer une Garde Nationale dans la VeRépublique entrée en son stade d’agonie pourrissante ? À l’évidence, ce devrait être pour prévenir les multi-quotidiennes manifestations d’incivilités, pour rassurer la population meurtrie par l’insécurité permanente dans les cités de France, voire pour aider police et armée à réprimer les émeutes raciales, syndicales et les manifestations, religieuses (on continue de hurler les prières au dénommé allah dans les rues et places de diverses villes de France, en violation flagrante de la Loi de 1905).

Il importe de définir le domaine d’activité des miliciens de la Garde Nationale… car, l’on peut raisonnablement penser qu’avec l’esprit tordu des princes, qui font semblant de nous gouverner pour le plus grand profit de la globalo-mondialisation, l’ennemi désigné ne soit pas celui que commanderait la logique.  

Il se pourrait que nos princes et princesses – dont certains ne sont Français que d’assez fraîche date – aient pour objectif de renforcer la surveillance et la répression des patriotes qui en ont assez de voir la Nation victime d’un racisme anti-Blancs, assez de voir le pays envahi d’allogènes davantage avides de proies et d’allocations que de travail. En renfort des lamentables nervis des groupuscules trotskistes, financés par le ministère de l’Intérieur, la Garde new-look pourrait avoir pour objectif de neutraliser les populistes, soit les seuls défenseurs du petit peuple autochtone de France.

On voit à quel point il est important de préciser la ou les missions qui seraient confiées aux miliciens. Car s’il s’agit de lutter contre les voyous, les violeurs, les tagueurs, les voleurs à la tire, les racketteurs, les incendiaires, les caillasseurs des forces de l’ordre, les trafiquants d’armes et de stupéfiants, il faut impérativement éviter les « conflits d’intérêts » et interdire de recruter les frères de race et/ou de religion des cibles délinquantes ou criminelles.

Avant d’allouer des crédits de fonctionnement – peut-être inopportuns en une période d’inflation gigantesque de la Dette publique -, avant de présenter la chose comme une « grande idée », il importe de dire avec précision quel type de Garde Nationale l’on veut créer : une milice politique pour aider nos princes à conserver leurs places et privilèges ou une milice pour renforcer une police et une armée, débordées et inefficaces, confrontées à une explosion de haine anti-autochtones, à une croissance exponentielle de la délinquance et de la criminalité… les vraies, pas celles des statistiques truquées des ministères de l’Intérieur et de la « Justice ».

Une fois définis les objectifs, nos princes devront prendre l’avis du seul souverain : la Nation française, en organisant un referendum.  

 

Source : synthesenationale