Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

jeudi, 07 septembre 2017

Le père Martin, l’ami du pape, en pleine divagation

Publié par Guy Jovlin le 07 septembre 2017

par   6 septembre 2017 

La déclaration dite de Nashville (Nashville Statement) aux Etats-Unis a fait grand bruit. Un ensemble d’organisations évangélistes se sont réunies et ont rédigé le 29 août un texte en quatorze points. Sa préparation avait suscité de vastes controverses.

En résumé, si Dieu aime les LGTB, il ne les juge pas moins. En effet il ne peut pas accepter l’homosexualité car il a créé l’homme et la femme ; jamais Jésus n’aurait accepté un mariage homosexuel ou bigame. Se faire homosexuel ou transgenre va contre l’ordre de la Création et la volonté de Dieu. Une telle conduite met ceux qui la pratiquent en dehors de la morale divine. Ceux qui ont une attraction pour le même sexe et vivent dans la pureté sont particulièrement aimés de Dieu. Approuver l’homosexualité et le transgenre est un péché tout aussi grave que pour ceux qui vivent dans cet état : c’est se départir de la foi et du témoignage que tout chrétien doit porter. J’en passe …et des meilleures. Bref, pour les évangélistes, c’est tolérance zéro.

Nous n’en dirons pas plus car rapporter d’autres éléments plus prégnants risqueraient de faire tomber sous le coup de la censure totalitaire et législative concernant l’homophobie.

Cependant ces quatorze points rejoignent l’enseignement traditionnel de l’Eglise sur le sujet. Avec une nuance importante. Celle-ci disjoint le pécheur et le péché. Il ne faut pas juger les hommes mais le principe de vie qui les anime. Ceci se référant à la réponse de Jésus à la femme adultère : « Moi non plus, je ne te condamne pas. Va, et désormais ne pèche plus. »

La Déclaration de Nashville s’est vue contrée violemment par le père Martin. Ce  jésuite a récemment été nommé par le pape, conseiller à la communication du Vatican. Plus progressiste il n’y a pas. C’est un des hommes-clé de l’autodestruction de l’Eglise. Dans Civilta Catholica, en ce qui concerne l’homosexualité, il lie le péché au pécheur. Comme on ne peut juger le pécheur, il n’y a pas lieu de juger le péché. Curieux sophisme. Mon voisin bat sa femme. Qui suis-je pour le juger aurait dit François ? Il n’y a donc pas lieu de dire que battre sa femme est ignominieux. En pratique le père Martin fait exploser tout l’enseignement de l’Eglise sur la morale

Martin va prendre la mouche sur la Déclaration de Nasville ; bien que ce ne soit pas ses oignons. Il va ainsi envoyer une série de sept tweets qui ont été relevés par le journal (de gauche) Washington Post du 30 août. L’un d’entre eux est absolument incroyable : “I affirm : That LGBT people are some of the holiest people I know”. “J’affirme : que les personnes LGBT sont parmi les plus saintes que je connaisse “. Ah Bon ! Certes Dieu nous appelle tous à la sainteté. Qu’attend donc Martin pour faire partie de LGBT ? A moins qu’il en soit déjà et qu’il est déjà saint sur terre. Qu’il vienne donc se joindre au club homo très discret et calfeutré en bas de l’immeuble que j’habite durant ces vacances…Martin aura tous loisirs pour y exhiber sa sainteté.

Voilà le genre de zigomars qui règnent actuellement à Rome par la grâce de François.

Jean-Pierre Dickès

 

Source : medias-presse.info