«2016 sera aussi une nouvelle année de combat pour les droits des femmes» déclare Marisol Touraine. Pourtant, notre ministre est la grande absente du combat pour défendre les femmes violées en masse, notamment ce 31 décembre 2015. Il est vrai que la santé occupe les Touraine : on se souvient de l’incarcération du fiston à la Santé en septembre 2013, alors qu’il s’était rendu coupable d’extorsion de fonds et de séquestration.
Pour nous rassurer, la ministre rappelle que les téléphones «grand danger» ont déjà sauvé la vie de plusieurs femmes menacées, dont une âgée de 59 ans environ, mains attachées par le fiston. «Les téléphones roses aussi sauvent des vies», aurait répondu un certain Cohn-Bendit. Ainsi, les actions du programme national de propagande pour l’IVG continueront de se déployer aux frais des contribuables qui les financent gratuitement. Cela ne coûte rien, sauf le déficit de la sécurité sociale et la vie de 200 000 enfants avortés par an, quantité négligeable pour la ministre.
Donc, «Ce combat pour les droits des femmes, que nous mènerons encore avec Pascale boit tard, n’est ni rétro-vicieux, ni toy-accessoire», et la ministre désigne son ennemi héréditaire, la bête infâme, j’ai nommé l’évêque de Bayonne. Celui-ci est cité avec force émotion et scandale par la ministre : «L’État prétend protéger les citoyens contre Daech et s’engage dans une campagne pro-IVG condamnant des innocents à la violence : illisible» tweete le prélat, la ministre de la bonne santé qui défait les nœuds fond dans la brèche :
Contre l’apôtre de l’Église Catholique, la Touraine dégaine son arme absolu : «le changement civilisationnel», du mauvais Taubira, avec la couleur des mots en moins. Ainsi elle déclare : «Et puis, troisième chantier de l’inoculation : celui qui doit nous amener à poursuivre la transformation de la société. Mercredi, la proposition de loi sur la fin de vie arrivera au terme de son très long parcours parlementaire». On pourra enfin crever les vieux pour leur bien, et les faire «mourir dans la dignité».
Sans aucun doute, nous vivons les heures les plus sombres de notre histoire.
Source : http://24heuresactu.com/