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lundi, 22 octobre 2018

La politique : une affaire de fesses ?

Publié par Guy Jovelin le 22 octobre 2018

Rédigé par notre équipe le 21 octobre 2018 

Et si la politique actuelle ne se résumait qu’à des histoires de fesses ? Les démêlés de Mélenchon qui nourrissent la chronique peuvent mener à une réflexion plus large et aux conclusions peu flatteuses sur ceux qui nous gouvernent ou prétendent le faire. Les histoires personnelles – souvent en dehors de la morale et de l’éthique – ont parfois des répercussions très politiques qui vont au-delà de l’échange de plaisirs entre deux êtres consentants.

Sommé par la police d’ouvrir la porte de son domicile à sept heures du matin, Mélenchon a ménagé (bien malgré lui) une surprise de taille aux enquêteurs. Il ne s’agit pas de son anatomie, mais plutôt de la personne présente chez lui à une heure aussi matinale. Sophia Chikirou, celle dont les agissements posent tant de questions, était déjà en compagnie du chef des Insoumis. Une présence qui fait tiquer puisque ce sont les factures de cette dernière qui sont dans l’œil du cyclone. Souvent bien informé dans les affaires de police, Mediapart (qui garde ou non l’information pour lui) n’a pas hésité à évoquer les « relations extra-professionnelles » qu’entretiendraient Mélenchon et Chikirou.

Dis-moi avec qui tu couches, je t’expliquerai ton comportement

Une hypothèse plausible au regard de la scène vécue par les enquêteurs et qui expliquerait la fureur d’un Mélenchon qui voit son petit système voler en éclats. Attention, les deux tourtereaux potentiels n’ont rien commis d’illégal jusqu’à ce que la justice s’exprime, mais cette combinaison expliquerait l’aveuglement du candidat à la présidentielle face à des factures étonnement salées. Laissons à la justice le soin de faire toute la lumière sur cette affaire et concentrons nous sur des précédents peu reluisants qui illustrent une chute morale de notre personnel politique.

Grand ami de Mélenchon avec qui il se partageait les voix au sein des Congrès socialistes, François Hollande restera peut-être dans l’Histoire pour son goût trop prononcé pour les croissants et son scooter. Alors qu’il devait présider la France, le président s’échappait de l’Elysée pour y vivre son idylle avec Julie Gayet quand bien même il était en couple avec Valérie Trierweiler. Un homme incapable de s’attacher vraiment à quiconque. Le ventripotent chef de l’Etat est passé de maîtresse en maîtresse au gré de ses envies, mais aussi de son agenda politique. En couple avec Ségolène Royal, les deux se sont faits la courte-échelle le plus loin possible avant qu’Hollande ne décide d’avoir une journaliste dite politique dans sa manche en la personne de Trierweiler. Une fois à l’Elysée, finies les relations utiles, place à la jouissance sous toutes ses formes. Ce sera donc une actrice.

Une actrice pour l’un, une « chanteuse » pour l’autre. Sarkozy a montré la voie d’une présidence grotesque qui s’affiche sur papier glacé et qui donne plus de matière à la presse people qu’aux journaux qui font encore de l’information. Les affaires de cœur de Sarkozy n’ont peut-être pas eu d’incidence sur son « œuvre » élyséenne, mais elles ont sacrément esquinté la fonction présidentielle. Mais tout cela relève de l’ancien monde, car avec les Macron les derniers verrous ont sauté.

La pipolisation de la présidence a atteint des sommets et a fait toucher le fond à la France. Les difficultés du couple Macron rapportées par la presse et les rumeurs sur l’homosexualité de Jupiter ont eu des effets directs et concrets sur la République française. Des individus comme Benalla et Crase ont semé la terreur sous les ors de l’Elysée et dans nos rues en toute impunité. Pourquoi ? Quel secret devait être si jalousement gardé pour que des gens aussi peu recommandables puissent faire tout ce qui leur passait par la tête ?

Les Français avaient poussé un ouf de soulagement quand l’hypothèse Strauss-Kahn avait finalement été écartée depuis la chambre du Sofitel New-Yorkais, mais la chute n’a jamais cessé. Elle a juste pris une autre tournure. L’Elysée est devenu un château accessible aux seuls danseurs transgenres qui se tortillent pour le plus grand plaisir de Macron le jeune et de Macron la retraitée de l’Education nationale. Il y a comme un problème. Un problème ? Il suffit de regarder ailleurs comme on dit chez les députés LREM.

 

Source : 24heuresactu