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mardi, 11 septembre 2018

Attaques au couteau : où se situe la frontière entre islamiste et déséquilibré ?

Publié par Guy Jovelin le 11 septembre 2018

Par  le 10/09/2018 

Selon une note de police révélée par Le Figaro, les déséquilibrés sont surreprésentés parmi les assaillants. De quoi susciter l’inquiétude des forces de l’ordre face à l’ampleur du vivier potentiel de radicalisation.

« Les terroristes sont-ils “fous” ? » Cette question est au cœur d’une note confidentielle de l’Unité de coordination de la lutte anti-terroriste (Uclat) et qui a été publiée en « diffusion restreinte » dans sa revue trimestrielle. « L’analyse des actes commis, tentés et déjoués depuis janvier 2015 montre que les individus présentant des troubles psychologiques sont aujourd’hui surreprésentés, assurent les policiers spécialisés. Cette évolution confirme que le phénomène de passage à l’acte de la part d’individus présentant une instabilité psychologique s’inscrit aujourd’hui comme une tendance lourde. » Datée de novembre 2017 et d’une actualité toujours brûlante même si elle est en rapport lointain avec les dernières affaires de Lyon et de Paris, cette note l’affirme: « Cumulant une forte réceptivité à la propagande bien huilée de Daech et une extrême sensibilité à un “effet Werther” entretenu par une médiatisation accrue, cette population psychologiquement perturbée constitue aujourd’hui le vecteur majeur de la menace endogène en France. »

Depuis 2012 et l’agression au couteau d’un militaire par une « personnalité de structure psychotique », l’Uclat observe que « ce type d’actes est devenu récurrent à tel point que le ministre de l’Intérieur chiffrait à 30 % le nombre des cas pathologiques au mois d’août dernier ». « De son côté, le monde de la psychiatrie dans son ensemble qualifiait d’“amalgame” les liens tissés entre terrorisme et psychiatrie », précise la note mentionnant le psychanalyste Fethi Benslama, pour qui « selon les études internationales, entre 4 % et 7 % des radicalisés violents présentaient des troubles psychiques ». S’ils concèdent que « définir la folie et la quantifier au mieux au regard des actes terroristes constituent des enjeux de taille pour des policiers peu accoutumés aux vocabulaires de la médecine expertale », les policiers insistent sur l’immensité du vivier potentiel.

« En France, 6 % de la population souffrirait d’un trouble psychique et […] 27 % de la population serait touchée par une détresse psychologique en réaction à une situation éprouvante ou à des difficultés existentielles. » « Si la quête narcissique de reconnaissance apparaît comme un catalyseur puissant chez de nombreux terroristes », l’Uclat considère qu’« il est rare de diagnostiquer chez [eux] des pathologies psychiatriques au sens strict du terme telle que les schizophrénies ».

(…) Le Figaro via fdesouche

mercredi, 13 mai 2015

Dans les pays civilisés, on met les fous dans des asiles psychiatriques

 

Lu dans le courrier des lecteurs des 4 Vérités :

"Extrait de l’attestation « simplifiée » (sic) n° 1301-SD (01-2014) cerfa 13 948*03 à remplir par le contribuable de base qui a changé sa chaudière :

« J’atteste que les travaux ont la nature de travaux d’amélioration de la qualité énergétique portant sur la fourniture, la pose, l’installation ou l’entretien des matériaux, appareils et équipements mentionnés au 1 de l’article 200 quater du CGI et respectent les caractéristiques techniques et les critères de performance minimale fixés par l’article 18 bis de l’annexe IV au CGI, dans sa rédaction issue de l’arrêté du 29 décembre 2013. »

Dans les pays civilisés, on met les fous dans des asiles psychiatriques. Pourquoi donc faut-il qu’en France, on leur confie la rédaction des règles que doivent respecter les habitants sains d’esprit ? Mon grand-père, ancien de Verdun, aurait sans aucun doute sorti son fusil, si un inspecteur des impôts lui avait demandé de signer un document aussi abscons et aussi inepte !»

Michel Janva