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mardi, 18 novembre 2014

Le profitanat, horizon social français

L’attachement à la sécurité sociale serait un devoir pour tout français. Cette énonciation régulièrement serinée sur tous les tons pose problème à des militants nationalistes comme nous le sommes. Nous, nationalistes français, serions-nous par notre opposition au système communo-socialiste des apatrides ?

Avant de tirer à vue sur les mécréants qui rejettent le système social, il convient de mener une petite réflexion. Bien sûr nous ne voulons pas promouvoir l’individualisme et laisser sur le bas-côté nos compatriotes dans le besoin. Nous défendons au contraire une union nationale contre toutes les vicissitudes de la vie. Pour affronter ensemble les aléas de la vie et soutenir en nos villes et en nos campagnes, nos familles et nos voisins, pour le plus grand bonheur de nos enfants, dans la droite ligne des actes de nos aïeux. Pour bien comprendre, le profitanat est le soutien de certains par les deniers publics, douloureusement acquis par les petits, mais qui ne leur profite pas. Des races de vampires se jettent goulûment sur la bête et la laisse exsangue.

Pourquoi lutter contre la sécurité sociale qui semble à première vue poursuivre ces mêmes buts ?

Comme tout lecteur de roman policier le sait bien, il convient en tout premier lieu de poser les bonnes questions : A qui profite le crime ? Quel déroulement d’occasions et d’actes ont permis d’en arriver au point où nous en sommes ? Combien de cadavres sont encore dérobés à nos yeux, qu’il faudra aller chercher à la lampe torche dans les bois voisins ?

Je dénonce ici les premiers profiteurs : les hommes et femmes politiques qui par ce biais reportent sur la population les frais de leur charité. Loin de promouvoir l’entraide, le système social atrophie la réaction honnête et sincère du citoyen puisque l’état nounou prend à sa charge les besoins des déshérités. Les politiques sociales sont par-là du tout benef pour le gauchisme en général. Il promeut une lutte des classes entre les aidés et les payeurs, tout en soulageant la conscience du bourgeois moyen qui soutient cette si bonne cause. Le politique lui n’a presque pas à soutenir cet effort (il peut même exiler ses comptes au Luxembourg, en Suisse ou à Singapour), le français paiera. Qu’ils sont bons avec leurs politiques sociales ! Proches d’un peuple qu’ils côtoient pour écouter ses plaintes !

Les deuxièmes profiteurs marchent main dans la main des premiers. Ce sont des industriels. Le logement social est financé par le biais de l’épargne des français, le livret A, de moins en moins rentable pour le petit épargnant, mais une poule aux œufs d’or pour les promoteurs immobiliers et entreprises du bâtiment. Cela permet de loger toujours plus de pauvres diables, dans des cités toujours plus médiocres et sales, camps de concentration d’indésirables. Autre industrie : les laboratoires pharmaceutiques sont assurés du débouché de leurs traitements, même lorsqu’ils n’ont pas réalisés les études démontrant efficacité et tolérance. Tout un amas de groupes, générateurs d’une foule d’emploi (donc c’est très bien), promeut l’avancée sans limite vers des thérapies toujours plus innovantes. Certes cela soulage la souffrance. Mais on peut aussi considérer que cela accroît la dépendance. Les limites de l’âge sont sans cesse repoussées, mais de plus en plus de personnes âgées sont surmédicalisées dans le simple but de prolonger leur vie. Chrétien convaincu je défends l’idée que la vie doit être plus belle que longue. Offerte en service plus qu’en dépendance. Prolonger la vie pour ensuite proposer l’euthanasie me paraît le summum de la duplicité. Tout le tableau n’est pas noir. Merci aux chercheurs et aux labos, merci aux promoteurs. Mais que l’argent public n’aille pas dans vos poches.

Les profiteurs les plus visibles sont ceux que l’on décrie le plus : les assistés, les fameux indésirables cités plus haut. Le tourisme social permet de soutenir les visites étrangères dans notre beau pays, tant mieux ! Mais ces touristes là n’arrivent pas avec leur temps libre, leur argent et leur bonne humeur. Ils viennent sucer jusqu’à la moelle le système protecteur. Ils polluent par leur oisiveté nos cités. Ils agressent par leurs manières étrangères notre art de vivre. Leur violence à l’égard de notre civilisation se fait jour dans la dialectique victimaire, le rappel constant des épisodes noirs d’une colonisation qui fût pourtant leur chance et dont ils cherchent aujourd’hui à retrouver les fruits sans adhérer le moins du monde à notre nation. Pire que tout, ils attisent contre leurs semblables intégrés, nos frères, la haine légitime que nous éprouvons à voir toujours plus d’aide pour les allogènes et plus de taxation sur les autochtones. Le rejet immédiat que j’éprouve personnellement devant certaines communautés me pousse à ostraciser l’ensemble d’une race, au lieu de la seule branche pourrie.

L’heure est proche où la sécurité sociale, bien-acquise et tant détournée, n’offrira plus la moindre contrepartie à ses financeurs : PME, TPE, travailleurs libéraux, artisans, employés. Nous sommes tous confrontés à l’horizon terminal d’un système à bout de souffle. Et cela par le seul fait de biens mal-acquis par ceux qu’il convient d’appeler par leur nom : NOS ENNEMIS.

 

 

 

Marc-Antoine HENNET