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lundi, 10 octobre 2016

Laroque-d’Olmes (09) : un octogénaire en garde à vue après avoir tiré pour faire fuir des voleurs

Publié par Guy Jovelin le 10 octobre 2016

Par le 09/10/2016

Un homme de 82 ans a surpris des cambrioleurs à son domicile de Laroque-d’Olmes (2500 hab, Ariège). Il a tiré en l’air avec une arme à feu pour les faire fuir et s’est retrouvé en garde à vue. L’acte de procédure passe mal dans son entourage et dans la population.

On a sans doute évité le pire. Mais ces événements sont un nouveau signe de l’exaspération latente qui existe en pays d’Olmes en lien avec les faits de délinquance.

 

«J’ai tiré en l’air pour effrayer les cambrioleurs qui ont enjambé la haie et disparu de ma vue.» Jean-Pierre Tricoire est encore sous le choc et ne réalise pas tout à fait ce qui lui arrive depuis vendredi après-midi. L’ancien élu de Laroque, âgé de 82 ans, a surpris des cambrioleurs dans sa maison alors qu’il revenait d’aller chercher sa petite fille au collège. Deux individus ont profité de l’absence du couple pour pénétrer dans cette maison masquée par une haie, dans un secteur isolé de Laroque. Les deux voleurs mettent tout sens dessus dessous à la recherche sans doute d’argent, de bijoux et d’objets de valeur. C’est la petite fille du couple qui se met à crier en découvrant le désordre dans la maison.

Alertée, Mme Tricoire se met à crier également en voyant les deux individus sortir précipitamment de la maison. Inquiet, l’octogénaire se saisit d’une arme à feu. C’est alors qu’il «tire en l’air pour effrayer les cambrioleurs» qui ont réussi à prendre la fuite avec au moins un sac à main, explique-t-il. Le montant du préjudice n’a pas été précisé. Alertés, les gendarmes montent jusqu’au logement pour effectuer les premiers constats. M. Tricoire se rend à la gendarmerie pour déposer une plainte. C’est là que tout bascule. La procédure judiciaire normale prévoit un placement en garde à vue après l’usage d’une arme dans ces circonstances. L’octogénaire se voit contraint alors de rester à la gendarmerie durant la nuit pour être entendu. [...]

La Dépêche