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samedi, 08 juillet 2017

PMA-GPA : les « progressistes » avancent leurs pions

Publié par Guy Jovelin 2017

Rédigé par notre équipe le 08 juillet 2017.

 

« Le mariage pour tous n’est en aucun cas un premier pas vers la GPA et la PMA ». Ce mensonge proféré à de multiples reprises alors que la France clamait haut et fort son refus de voir légaliser le mariage entre homosexuels a déjà volé en éclat. Le débat sur la GPA qui ne devait jamais être ouvert, selon les propos des traîtres au pouvoir en 2013, est aujourd’hui l’une des « avancées » à laquelle va s’atteler la nouvelle équipe gouvernementale. On n’arrête pas le progrès !  

Le passage en force du « mariage pour tous » aura été l’œuvre (bien hideuse) du quinquennat Hollande. Un tour de force qui a entrebâillé la porte menant à la gestation pour autrui, une pratique contestable surtout lorsqu’elle vise à fabriquer un enfant destiné à un couple gay et donc ne pouvant pas, par nature, procréer ensemble. L’été 2017 restera dans l’histoire comme le moment où cette porte a été ouverte en grand pour laisser passer les légions macroniennes qui ne voient l’être humain que comme une marchandise achetable et échangeable.

Deux décisions pour préparer le terrain

Le premier étage de la fusée a été mis en orbite le 26 juin 2017 avec l’avis du Comité consultatif national d’éthique. Un Comité dont tout le monde se fout et qui est « consultatif » comme précisé dans son intitulé, mais qui est devenu important depuis que François Hollande s’est caché derrière pour justifier sa réticence à approuver la GPA et la PMA alors qu’il faisait face à une marée de Français dégoûtés par son inconséquence sur le mariage homosexuel. Un mariage qui a mis le ver dans le fruit car la question de la filiation se posait explicitement malgré tous les ronds de jambe socialistes.

Le fameux Comité consultatif national d’éthique est revenu sur sa position de 2013 et a émis il y a quelques jours un avis favorable afin que toutes les femmes (en couple, lesbiennes, célibataires) puissent avoir recours à la procréation médicalement assistée. Le premier pas est donc franchi même s’il est bien rappelé que la GPA n’obtient pas d’avis favorable. Pendant la campagne présidentielle, le funambule Macron s’était déclaré contre l’autorisation de la PMA à toutes les femmes parce qu’elle « pose une question sur la dignité du corps de la femme » tout en assurant que l’avis du Comité aurait une influence forte sur la future norme.

Voici donc Macron lancé dans la PMA et la France carrément favorable à la GPA depuis la décision du 5 juillet 2017 de la Cour de cassation qui s’est prononcée en faveur de l’adoption du « parent d’intention » d’un enfant né à l’étranger issu de la GPA. La boucle est bouclée, la nature et l’éthique sont écartées telles de vulgaires traînées décadentes. La Cour de cassation, plus haute juridiction française, estime désormais qu’un couple homosexuel qui se rend à l’étranger où la GPA est autorisée, peut revenir tranquillement en France une fois l’enfant né et que le parent pas officiellement (et physiquement par ailleurs) géniteur a le droit d’adopter l’enfant. Ainsi, la Cour de cassation légitimise le recours de la GPA alors qu’elle est interdite en France. Grandeurs et décadences de la justice française !

Les associations LGBT crient au scandale car elles exigent que les deux parents soient reconnus comme les géniteurs (miracle de la nature et de la volonté) et éviter ainsi qu’un des deux membres du couple ne soit obligé de passer par l’adoption. Qu’ils se rassurent, ils auront bientôt ce qu’ils veulent. Sous prétexte de ces deux décisions iniques, le gouvernement se chargera de bricoler une loi qui répondra à toutes les exigences des défenseurs du « progressisme ». L’entrée dans cette nouvelle ère déplorable a un goût bien âcre que même le rire n’arrive plus à faire passer.

 

Source :24heuresactu